Le retour

Enfin je le revoyais a nouveau ce banc en pierre qui m'avait connu tout gamin et sur lesquel les soirée de mon adolescence s'écoulaient indifferemment.
On avait pour habitude de s'envoyé des vannes dont Président (qu'on appelait comme sa pour un vol raté de camenbert président au ED du coin.), par ses réparties fulgurantes sortait souvent vainqueur.

Lorsque je repassais ici l'endroit était désert, normal il était 6h du matin et l'aube pointait a peine, en ce début d'été je ne sais pas ce qui m'avais ramenés ici mes souvenirs sans doute, j'étais dans le coin et j'avais besoin de prendre l'air aussi.

Les souvenirs ... c'était tous ce qui me liait maintenant a cet endroit, j'avais au premier temps de mon départ continué a entretenir une relation avec ceux qui y était resté mais après quelques années, elles s'étaient estompée et j'avais fini par perdre de vu ceux qui continuaient a me donner l'impression de continué a vivre ici.
Je m'assis une nouvelle fois ici comme si de rien n'était et je m'attendais a tous les voir débarquer les un après les autres Président, Poulet, Aziz la verité (qu'on appelait ainsi pour sa mythomanie) et Superman.
Qu'esce qu'on a pu rire, la dernière fois qu'on s'était tous vu on savait que c'était la der des der et on n'avait jamais autant ri que ce soir la, avant de ce faire grave au moment de se séparer on s'était tous promis de ce revoir et de ne jamais ce lacher tout en sachant que cela était impossible.
Ce soir j'étais la seul et les autres étaient en retard, je repensais a mon premier amour, ma voisine a qui j'avais volé mon premier baisé sur ce même banc le matin avant de prendre le bus scolaire.


La boucle était-elle bouclé ?
J'avais tant marché pour me retrouvé a mon point de départ,
J'avais accumulé sur le chemin nombre d'experiences et le temps avait filé en un éclair.
La vie m'avait donné des joies, des rires, des souvenirs et pas mal de soucis et peut être que les compagnons de mes souvenirs ne se souvenait aujourd'hui même plus de moi.
Moi j'étais toujours nostalgique même de l'autre coté du globe de cet endroit.
Partout ou j'allais me rendait triste d'être loin d'ici.

J'avais fait en réalité de ce banc une légende.

Les histoires que les grands me racontait assis sur celui-ci , m'appartenais plus que les miennes.

J'étais de retour et rien n'avait changer ici, mais cet endroit ne m'appartenait plus.
Je ne savais pas encore qu'un nostalgique qui rentrait chez lui se condamnait a vivre dans ses souvenir et ce matin là je me sentis orphelin.
 
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