Rétropédalage sur les vaccins contre les rotavirus

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
L'annonce de deux décès de nourrissons porte un sérieux coup au projetde recommander la vaccination contreles rotavirus.

Commercialisés en France depuis plus de huit ans, les deux vaccins Rotarix (GSK) et Rotateq (Sanofi Pasteur MSD) visant à protéger les bébés contre certaines gastro-entérites étaient en voie d'être inscrits au calendrier vaccinal pour être généralisés. Cette dynamique vient d'être tuée dans l'œuf.

Dans un rapport publié le 12 février, le système de pharmacovigilance français a en effet recensé 2 décès et 201 effets indésirables graves chez des nourrissons vaccinés depuis la mise sur le marché de ces produits, en mai 2006 et janvier 2007. Des données «préoccupantes », mises en lumière mardi soir par Le Canard enchaîné, et qui ont conduit la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à se prononcer mercredi matin sur Radio Classique/LCI pour une vaccination «au cas par cas ».

Les deux vaccins causent notamment des invaginations intestinales aiguës (IIA), une urgence médico-chirurgicale qui se caractérise par le retournement de l'intestin sur lui-même, comme un doigt de gant. Cette pathologie, qui survient principalement dans les 7 jours suivant l'ingestion de la première dose, se soigne à la condition qu'elle soit prise en charge très rapidement.
«La plupart du temps, elle se guérit par un lavement, mais dans un cas sur quatre un acte chirurgical est nécessaire », explique le Dr Robert Cohen, pédiatre infectiologue à l'Hôpital intercommunal de Créteil.

Cet effet secondaire des vaccins était connu mais jugé acceptable au regard des bénéfices apportés : l'immunisation réduit jusqu'à 80 % les hospitalisations de bébés pour gastro-entérites à rotavirus, qui en France s'élèvent à 14 000 chaque année.

Rétropédalage sur les vaccins contre les rotavirus | Actualité | LeFigaro.fr - Santé

mam
 
Haut