Et revoilà le bilan de compétences!

mam80

la rose et le réséda
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C'était mal parti, pour le bilan de compétences. Mais depuis le 1er janvier 2017, le voilà de nouveau éligible au compte personnel de formation (CPF). Les professionnels du secteur affirment par ailleurs que son "concurrent" sur le papier, le nouveau conseil en orientation professionnelle (CEP), ne lui porte pas atteinte en pratique, les deux dispositifs étant complémentaires.

Le bilan de compétences, qui sert à faire le point sur sa vie professionnelle, ses aspirations et à dessiner éventuellement les contours d'un nouveau projet, pouvait, avant que naisse le CPF, être financé par son prédécesseur le droit individuel à la formation (DIF). Beaucoup de personnes passaient par là. D'où les inquiétudes, au moment du passage au CPF, au 1er janvier 2015, quand le bilan a été "oublié" parmi les "formations" éligibles. "L'ouverture au CPF ce 1er janvier est d'autant plus une bonne nouvelle que le salarié n'a plus besoin de l'autorisation de l'employeur dès lors qu'il exécute son bilan en dehors du temps de travail", signale Emeric Lemorton, directeur du cabinet de conseil en transition professionnelle Orient'Action. Du temps du DIF, celle-ci était toujours requise.

CPF ou congé bilan, tout dépend de son profil
Attention, toutefois. Si mobiliser son CPF peut paraître la solution de facilité, cela n'est pas forcément ce qu'il y a de plus pertinent... quand on peut faire autrement. "C'est griller inutilement ses cartouches, pointe Schany Taix, délégué général de la Fédération nationale des CIBC (centres de bilans de compétences). Mieux vaut passer en priorité par une demande de congé bilan dans un Opacif comme le Fongecif, l'Afdas..." Ces derniers ont des critères d'acceptation prioritaire des dossiers qui ne varient guère au cours du temps. Au Fongecif Ile-de-France, par exemple, le fait d'avoir plus de 45 ans ou 20 ans d'expérience professionnelle. "Notre enveloppe a très peu varié ces dernières années, assure par ailleurs Nicolas Rivier, responsable du pôle projet à Paris. Et notre taux d'acceptation des dossiers est en moyenne de huit dossiers sur dix." Evidemment, en amont, l'organisme communique sur ses priorités de financement, ce qui dissuade les publics trop éloignés de ces critères d'effectuer une demande.

Nicolas Rivier garantie également que le Fongecif (opérateur CEP, à côté de sa mission de financement) ne pousse pas le public à privilégier le CEP plutôt que le bilan de compétences. "Nous suggérons seulement de faire un point avec un conseiller en évolution professionnelle pour voir si mobiliser un bilan serait opportun, explique-t-il.

+ sur http://lentreprise.lexpress.fr/rh-m...-revoila-le-bilan-de-competences_1873156.html


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