Mais ce n’est justement pas tant un obstacle technique que celui des moyens et de la volonté. Ce n’est pas l’hypothétique machine à voyager dans le temps, c’est quelque chose qu’on sait faire dans le principe.
Le premier pas sur la Lune (et tous ceux qui ont suivi !), a été possible parce que les États‑Unis ont voulu y mettre les moyens. Envoyer des vaisseaux habités dans l’espace, on sait faire. La sécurité, on peut l’étudier, et des expériences de vie en autarcie et en milieux clos sur des longues durées ont déjà été faite.
L’obstacle n’est pas tellement technique.
Ceci dit, je dit pas qu’il faut à tout pris y mettre les moyens. C’est une question de rapport intérêt/coût, et le coût serait pour l’instant trop grand, pour l’intérêt que ça représenterait. Mais qui sait ce que sera le monde demain, et quels seront ses volontés… Imagine juste un période de paix mondiale et qu’on dépense alors ce qu’on dépensait pour les guerres, plutôt pour l’espace, et là c’est le grand‑bon assez assuré (enfin, le grand‑bon dans le système Solaire, pas dans la Voie‑Lactée ou au delà).
Y a des choses qui sont, encore aujourd'hui, techniquement au-dessus de nos moyens et de nos capacités en terme de connaissance théorique.
Par exemple, le fameux vertige de l'astronaute. Les crises d'hystérie spatiale (qui arrive chez tous les êtres humains d'ailleurs). La résilience musculaires sur le long terme. Les effets d'une gravité différentes. La capacité à produire, en continu, une source d'energie sur place. Une source de nutriments aussi. Les tempêtes de poussières, les différences de température qu'on ne peut pas trouver sur terre pour tester correctement le matériel, etc etc... Et ici, je parle juste des défis purement techniques. Y a d'autres choses, plus théoriques, qui se posent.
Bref, il y a quelques pistes pour certaines de ces questions mais rien de viable et il y a beaucoup de trous dans nos connaissances qui ne sont pas, aujourd'hui encore, comblé. Plus les impondérables questions qu'on ne s'est même pas encore poser.
Tiens, au fait, tu sais qu'aujourd'hui on a plus les moyens d'aller sur la Lune. Les données et les calculs précédemment disponibles sont stockés sur des supports dont il n'existe aucune machine capable de les lire et dont les plans de la machine sont, eux aussi, sur ces types de support. C'est un peu comme envoyé une caisse avec, pour l'ouvrir, le pied de biche à l'intérieur. C'est pas une blague, c'est de l'aveu même de la Nasa.
On peut y envoyer des satellites en orbite mais on est incapable de garantir un alunissage avec la même précision que celle de 1969. D'où la mise en place de centre de préservation des données peu après qu'on s'en soit rendu compte.
Y a des infos supplémentaires ici aussi :
http://www.sciencesetavenir.fr/espa...uree-de-vie-des-premiers-colons-sur-mars.html
Tu pourras noter, en fin d'article, que les géniteurs de ce projet restent optimistes. Ce qui, en sciences, n'est pas la bonne attitude à avoir de façon générale. Et puis bon, c'est "juste" le MIT qui a produit l'étude. J'ai bizarrement plus confiance dans le MIT que dans les fondateurs de Mars One.
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