Depuis 30 ans la justice américaine tente de mettre la main sur lui, lors de ses différents voyages dans le monde, du Royaume-Uni (1978) à Israël (2007). Vainement. En 2008, pourtant, Roman Polanski est arrêté par la police suisse à Zurich alors qu’il se rend à un festival de cinéma. L’arrestation est réalisée dans le cadre d’un mandat d’arrêt international émis en 2005.
Un an plus tard, en novembre 2009, contre une caution de près de 3 millions d’euros, le Tribunal pénal fédéral accepte sa libération, avec assignation à résidence et port d’un bracelet électronique. Roman Polanski fait actuellement toujours figure de fugitif dans les États membres de l’Union européenne, selon Interpol, à la demande des États-Unis, qui représente 190 pays dans le monde. Il n’a droit de se déplacer qu’en France, Suisse et Pologne, pays qui a récemment refusé d’extrader le cinéaste vers les États-Unis;
À plusieurs reprises Samantha Geimer a demandé à ce que les poursuites soient abandonnées. Dans ses mémoires, elle précisait ainsi :
“Je ne lui ai pas pardonné pour lui, je l’ai fait pour moi.”
L’affaire remonte à 1977 : le cinéaste, alors âgé de 43 ans est accusé d’avoir drogué puis violé une mineure, à l’époque âgée de 13 ans, Samantha Geimer. Incarcéré pendant 42 jours, le cinéaste plaide alors coupable pour “rapports sexuels illégaux” contre l’abandon des charges de viol et *******. Il sort de prison, libéré sous caution. Il n’attend pas le verdict et part aussitôt pour l’Europe, craignant une sanction, en ayant pourtant conclu un accord avec la justice américaine.
Le cinéma est une grande famille
Un an plus tard, en novembre 2009, contre une caution de près de 3 millions d’euros, le Tribunal pénal fédéral accepte sa libération, avec assignation à résidence et port d’un bracelet électronique. Roman Polanski fait actuellement toujours figure de fugitif dans les États membres de l’Union européenne, selon Interpol, à la demande des États-Unis, qui représente 190 pays dans le monde. Il n’a droit de se déplacer qu’en France, Suisse et Pologne, pays qui a récemment refusé d’extrader le cinéaste vers les États-Unis;
À plusieurs reprises Samantha Geimer a demandé à ce que les poursuites soient abandonnées. Dans ses mémoires, elle précisait ainsi :
“Je ne lui ai pas pardonné pour lui, je l’ai fait pour moi.”
L’affaire remonte à 1977 : le cinéaste, alors âgé de 43 ans est accusé d’avoir drogué puis violé une mineure, à l’époque âgée de 13 ans, Samantha Geimer. Incarcéré pendant 42 jours, le cinéaste plaide alors coupable pour “rapports sexuels illégaux” contre l’abandon des charges de viol et *******. Il sort de prison, libéré sous caution. Il n’attend pas le verdict et part aussitôt pour l’Europe, craignant une sanction, en ayant pourtant conclu un accord avec la justice américaine.
Le cinéma est une grande famille