«roses des sables», un rallye féminin contre le cancer du sein

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
http://sante.lefigaro.fr/sites/defa...6-a7ba-d475ba06051a-805x453.jpg?itok=cmbef9fn

Quelque 250 participantes s'élancent ce mercredi vers les dunes du désert marocain pour la 16ème édition du trophée Roses des Sables avec en toile de fond le soutien de ces femmes dans la lutte contre le cancer du sein.

(...)
Elle portera le dossard 199 dans le rallye Roses des Sables avec Audrey Meynard, sa copilote et amie qui l'a soutenue tout au long de sa maladie.
Un rallye de femmes, mis en musique pour la seizième année consécutive par l'organisation Désertours basée au Pays-Basque.
Le top départ sera donné mercredi 12 octobre à Biarritz.
Quelque 150 équipages qui, au volant de leurs 4x4, motos ou quads vont parcourir 6.000 kilomètres et traverser le désert marocain pour une arrivée prévue à Marrakech le 23 octobre.
Il n'est pas question de vitesse.
La victoire s'appuie sur la capacité des équipages à s'orienter. Une boussole et un road book servent de guide.

Un euro versé par kilomètre parcouru

Un rallye dont le succès se mesure également à l'aune de la générosité des participantes qui apportent tout à la fois des denrées alimentaires distribuées sur place par la Croix Rouge et destinées aux femmes isolées élevant seules leurs enfants, ainsi qu'un soutien à l'association Enfants du désert avec des produits d'hygiène. Dix tonnes de matériels sont offertes à chaque édition.

Mais le Rallye Roses des Sables - le bien nommé - est également un étendard pour les campagnes menées tout le long du mois dans le cadre «d'octobre rose».
Une campagne pour sensibiliser les femmes à la prévention contre le cancer du sein.
Un euro pour chaque kilomètre parcouru est reversé à l'association «Le cancer du sein, parlons-en» (5000 euros en 2015). (...)
Pour ces femmes l'urgence est et reste l'information et la communication. Avant cinquante ans, aucun dépistage systématique n'est proposé. «Moi je suis encore très loin du dépistage obligatoire» poursuit la cadette de l'équipage, «mais je demande régulièrement à mon médecin de faire une palpation. Et j'ai appris à le faire toute seule. À notre petit niveau on peut agir», assure-t-elle. Anne de son côté garde un souvenir terrible de la mastectomie: «c'est très très dur, il faut lever tous ces tabous» .


De retour du Maroc, les deux femmes espèrent également convaincre de la nécessité et du bienfait du sport pour se dépasser et dépasser la maladie. Les études scientifiques ont montré que les femmes les plus actives ont un risque 20% moindre de développer un cancer que les autres.
Et, après la maladie , «pratiquer au moins 3 heures d'activité physique hebdomadaire réduit les risques de récidive de 20%.
Un pourcentage qui grimpe à 50% au-delà de 9h d'activité physique par semaine» rappelle l'Institut Curie

lefigaro

mam
 
Haut