Le royaume-uni veut diviser par deux le nombre d’étudiants étrangers

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La secrétaire d’état à l’intérieur aurait pris la décision de diminuer de moitié les visas délivrés aux étrangers pour étudier au Royaume-Uni. Les universités anglaises montent au créneau.

En octobre, Amber Rudd, la secrétaire d’état à l’intérieur du parti conservateur au pouvoir, avait prédit de plus grandes difficultés pour délivrer des visas aux étudiants étrangers, mais le raz-de-marée risque d’être encore plus violent que prévu. Selon le Guardian, de 300.000 par an aujourd’hui, le nombre d’étrangers dans les facs anglaises devrait passer à 170.000 sous la gouvernance de Theresa May, l’actuelle Première Ministre.

Les étudiants internationaux rapportent pourtant près de onze milliards de livres (13 Mds €) par an à l’état, d’après le journal anglais. Selon le dirigeant de l’une des plus grandes universités du pays, resté anonyme, «cette mesure est insensée, la politique va à l’encontre de l’économie». Colin Riordan, le vice-président de l’Université de Cardiff, confirme: «Couper les quotas d’étudiants étrangers semble être le seul moyen que le gouvernement a trouvé pour limiter l’immigration. Mais les problèmes constatés par la population sur le sujet des migrants ne proviennent pas du tout des étudiants internationaux».

Expulsé parce qu’il ne connaît pas le vice-président de sa fac
M. Riordan a même rendu publiques quelques situations ahurissantes dans lesquelles des étudiants étrangers se sont récemment retrouvés:

● L’un d’entre eux n’a pas eu son visa parce qu’il ne connaissait pas les horaires d’ouverture de la bibliothèque universitaire.

● Un autre a été exclu pour ne pas avoir su donner le nom du vice-président de la fac dans laquelle il était.

Sir Keith Burnett, de l’université de Sheffield, pourtant un proche de Theresa May, ajoute: «Les étudiants internationaux doivent se sentir les bienvenus chez nous! Nos universités sont influentes justement parce qu’elles sont réputées à l’international».

Amber Rudd, la secrétaire d’état à l’Intérieur, avait précisé en octobre que les meilleurs étudiants continueraient à affluer, mais que ceux issus d’établissements moins huppés auraient plus de mal. Elle a encore tenu à préciser: «Nous voulons simplement rendre le système plus sélectif pour favoriser les meilleures universités, leur permettre de recruter les meilleurs. Les Anglais ont clairement voté pour un plus grand contrôle de l’immigration, donc les universités doivent aussi faire leur part».

Le conflit continue, outre-Manche, entre personnalités politiques et directeurs d’universités.

http://etudiant.lefigaro.fr/article...rangers_c586d72c-c07f-11e6-b6a7-75b5a9a24abf/

mam
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Voilà qui me rappelle ma dernière année de fac, il y avait eu trop de reçus aux examens par rapport aux places disponibles pour l'année suivante d'études, alors après avoir affiché les reçus, ils ont modifié la notation, retiré l'affichage et mis le nouveau qui éliminait la moitié des étudiants reçus à l'examen.
Merci à la fac, merci au rectorat, merci à la Justice, merci au Président de la France, pour avoir déclaré qu'ils avaient le droit.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Je ne comprend pas les etudiants etrangers qui choisissent d'aller etudier au Royaume Uni (a moins que ca soit pour des raisons de recherche tres specifique, donc doctorales, post-docs, etc). Les tuition fees sont tellement eleves, le cout de la vie egalement... autant s'immatriculer a une Universite americaine: ca ne fait presque plus de difference, et les diplomes sont plus populaires chez les employeurs.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Je ne comprend pas les etudiants etrangers qui choisissent d'aller etudier au Royaume Uni (a moins que ca soit pour des raisons de recherche tres specifique, donc doctorales, post-docs, etc). Les tuition fees sont tellement eleves, le cout de la vie egalement... autant s'immatriculer a une Universite americaine: ca ne fait presque plus de difference, et les diplomes sont plus populaires chez les employeurs.

Ben jusqu'au Brexit, les conventions avec les facs européennes permettaient aux étudiants étrangers ressortissants des pays européens de payer des coûts "conventionnés" et Londres est incontournable pour les étudiants en Finance par ex ... du moins pour ceux qui ne peuvent pas se payer les frais de scolarité des facs américaines.
 
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