Rugby : les All Blacks "Néo Zélandais" remportent la Coupe du monde

ould khadija

fédalien
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Le XV de France s'est incliné en finale de la Coupe du monde de rugby face à la Nouvelle-Zélande, sur le score de 8-7, dimanche à l'Eden Park d'Auckland.

Jamais deux sans trois, les Français n'ont pas réussi à faire mentir le proverbe en échouant pour la troisième fois de leur histoire en finale, après 1987 et 1999, alors que les Néo-Zélandais, avec ce deuxième sacre après celui de 1987, rejoignent l'Afrique du Sud (1995, 2007) et l'Australie (1991, 1999) au premier rang du palmarès de la Coupe du monde.....


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Donnés largement perdants avant la rencontre par la plupart des observateurs, les Français échouent d'un point après avoir fait douter les All Blacks en seconde période.

Ceux-ci menaient 5 à 0 à la mi-temps grâce à un essai du pilier Tony Woodcock, servi par une déviation en touche du 3e ligne Jerome Kaino (15e) sur la seule véritable faute de défense française.

Le demi de mêlée néo-zélandais Piri Weepu manquait la transformation et deux pénalités avant le retour aux vestiaires.

Les deux équipes perdaient par ailleurs leur ouvreur en première période, Morgan Parra pour la France et Aaron Cruden pour les All Blacks, blessés et respectivement remplacés par François Trinh-Duc (23e) et Stephen Donald (34e). Ce dernier portait l'avance néo-zélandaise à huit points en réussissant une pénalité face aux poteaux après la reprise.

Mais la deuxième période était entièrement blanche, couleur du maillot des Bleus.

Une balle récupérée du pied dans une mêlée ouverte néo-zélandaise permettait au capitaine Thierry Dusautoir d'inscrire le premier essai français sept minutes après la reprise, après une interception de Trinh-Duc. Celui-ci transformait, les Français revenaient à un point (8-7, 47e) et les All Blacks se mettaient à douter.

Mais l'ouvreur montpelliérain manquait ensuite une pénalité difficile, comme Dimitri Yachvili, et le XV tricolore ne trouvait plus aucune faille dans le mur néo-zélandais...

Sans ajouter le moindre point, et avec des ambitions de jeu calmées par la ferveur française, les All Blacks parvenaient péniblement à conserver leur avance sous les encouragements de l'Eden Park à et s'adjuger ainsi la Coupe du monde que tout un pays attendait.

Las, des Bleus exemplaires ne pouvaient plus que regarder Richie McCaw soulever le trophée Webb Ellis, qu'Imanol Harinordoquy avait embrassé après avoir récupéré sa médaille de vice-champion du monde. .


Source :

http://www.lemonde.fr/sport/article...emportent-la-coupe-du-monde_1592614_3242.html
 
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