Rugbyman de 16 ans tué, bagarre générale : que s’est-il passé à Crépol, où la soirée a viré au bain de sang ?

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre, dans la Drôme, une petite commune a été le théâtre d’une rare flambée de violences. Lors d’une soirée, une bagarre a dégénéré, causant la mort d’un adolescent

Le village est toujours sous le choc. À Crépol, village de 500 habitants niché au cœur de la Drôme, une soirée a viré à la bagarre générale ce week-end, dans la nuit de samedi à dimanche. Une rixe qui a provoqué la mort d’un adolescent de 16 ans, tué à l’arme blanche. Le point sur les faits.

Que s’est-il passé ?​


Samedi soir, une fête privée, le « bal de l’hiver », réunissait 350 jeunes dans la salle des fêtes du village. Vers 2 heures du matin, un groupe d’au moins une dizaine de personnes s’est présenté devant la salle. Il s’agissait d’individus venus de l’extérieur de la commune. Un vigile, qui leur a interdit l’accès, a été blessé à l’arme blanche. Alors qu’il se trouvait en « difficulté », des personnes sont sorties de la salle et « s’en est suivie une rixe générale », selon le procureur.

« Au début, j’ai cru que c’était une attaque terroriste »
Dans le village, de nombreux habitants ont été réveillés par les cris dans la nuit. « Au début, j’ai cru à une attaque terroriste », a confié une riveraine au Dauphiné Libéré.
Dans cette bagarre, un jeune de 16 ans a été mortellement touché, après des coups de couteau au cœur et au thorax. Il est décédé lors de son transfert par hélicoptère vers Lyon. Au total, une vingtaine de personnes ont été blessées à l’arme blanche, principalement des jeunes âgés de 16 à 20 ans. Une quarantaine de pompiers sont intervenus aux côtés des équipes du Samu, ce qui traduit l’ampleur du drame. Les agresseurs, eux, ont pris la fuite. Lundi, on comptait encore huit blessés dont deux jeunes de 28 et 23 ans hospitalisés dans un état grave.

Qui était l’adolescent tué ?​

Le jeune homme tué lors de cette bagarre générale s’appelait Thomas. « J’étais vers l’entrée et j’ai vu Thomas se faire planter un couteau dans le cœur et dans la gorge. Un hélico l’a emmené à Lyon, mais il y est passé malheureusement », a témoigné dans Le Parisien Hugo, un témoin de la rixe.
On a vite appris qu’il s’agissait d’un jeune rugbyman licencié au club du RC Romans. « Le club est touché dans sa chair en ce 19 novembre. Le sport nous semble bien futile… Les joueurs se sont réunis et ont décidé d’honorer la mémoire de Thomas en jouant malgré la tristesse cet après-midi pour lui rendre un hommage », confiait le club, dimanche, sur sa page Facebook. Dans l’après-midi, une minute de silence lui a été consacrée lors d’un match de l’équipe première. Le dimanche, des habitants du village de Crépol, choqués, se sont aussi réunis en mémoire du jeune garçon.
« Il n’y avait pas plus gentil et poli que Thomas »

« J’ai failli m’effondrer en apprenant sa mort ce matin. Je suis totalement bouleversée, a confié au Parisien Aline, une voisine de la famille endeuillée. C’est inexplicable. Je le connaissais très bien, ses parents sont des gens formidables. Il n’y avait pas plus gentil et poli que Thomas », poursuit-elle.
« Thomas, c’était le gars qui réconciliait tout le monde quand il y avait un petit conflit dans le groupe, mais c’était aussi celui qui faisait rire tout le monde, qui dépannait tout le temps, qui était toujours là pour les autres », a confié de son côté à BFMTV Matteo, un camarade de lycée de la victime.

Qui sont les agresseurs ? Quelles sont leurs motivations ?.....​



 
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