Sacrifices... Sacrifices ...

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
salamou'alaykoum wa rahmatullah wa barakatouh...

question de changer d'ambiance sur ce forum, j'ai ouvert ce post afin d'en apprendre beaucoup sur les sacrifice des musulmans "depuis la Révélation jusqu'à nos jours", afin glorifier notre religion, la défendre, et défendre ses lieues sacrés ainsi que leurs frères opprimés sur la Terre.

Donc, pour en apprendre plus, j'aimerais que chacun de nous (ceux qui sont intéressés) nous donne l'histoire d'un compagnon du Prophéte, chef musulman, un califat, ou tout un peuple... bref tous ceux qui se sont sacrifiés pour la glorification d'Allah, pour la science religieuse, et tout ce qui a un rapport avec l'Islam...

je commence inchallah:

depuis le début de la colonisation sioniste et jusqu'hier, de braves jeunes palestiniens habitant à Jérusalem défendaient Al Masjid Al Aqsa de toute tentative d'attaque, allant parfois jusqu'à veiller la nuit pour la garde, et dans leur mission, beaucoup sont tombés victimes du plomb des sionistes... Paix soit sur leur âme.

voilà n'hésitez pas de nous faire savoir ce que vous connaissez...(l'histoire de l'Islam est très riche de sacrifices...

wa Salamou'alaykoum.
 

LYON3

L Espoir Ne Disparait
Soumia, fille de Khoubat, mère de Amar fils de Yasser (que Dieu les agrée). C'était aussi la mère de Abi Houdeïfa fils d'El Moughira. Mohamed (salut et bénédiction sur lui) fut envoyé à La Mecque, alors que la Kâaba regorgeait d'idoles pour exhorter à adorer un Dieu unique. Ne répondirent à son appel que : Abou Bakr, Bilal fils de Rabah, Khabab fils de Harith, Sahaïb el Roumi, Amar, Soumia et Mouqdad, ainsi que les membres de sa famille. C'était le premier groupe de croyants allant à l'encontre de leur communauté respective, reniant par là même les idoles et la croyance de leur ancêtres, l'idolâtrie. Les Qoreïchites, ne pouvant supporter un tel affront, se courroucèrent contre tous ceux qui renièrent l'idolâtrie. Toutefois Mohammed (salut et bénédiction sur lui) fut protégé par son oncle Abou Talib, chez du clan Abd el Moutalib. Abou Bakr, lui, était protégé par les Banou Tamim, son clan. Quant à Bilal et Amar fils de Yasser et de Soumia, personne ne se présenta pour prendre leur défense contre l'exaspération des grands de Qoreïche.
Soumia fut torturé par Abou Houdeïfa. En plus de la flagellation, elle fut privé de nourriture et d'eau sous un soleil de plomb. Emprisonnement, menaces de mort, tout y passa, et ce, matin et soir.
Tous ces malheurs auraient pu cesser, si, et seulement si, elle avait renié sa nouvelle religion pour revenir à l'adoration de leurs idoles. Mais c'était sans compter sur l'inébranlable foi de Soumia.
Maudit soit celui que Dieu n'a pas éclairé de la lumière de la foi, et qui persiste dans l'idolâtrie.
La dévote Soumia souffrit avec endurance sans fléchir, et sans se tourmenter outre mesure, pour tout ce qui arrivait dans la voie de Dieu. Tout lui insignifiant. Abou Houdeïfa s'obstina dans ses supplices et ses intimidations afin de la dissuader, mais rien n'y fit, elle tint bon. Ne pouvant en venir à bout, il l'abandonna à Abou Djahl qui la sortit sur la place publique, lui faisant subir les plus pénibles des souffrances, sous la chaleur incandescente du soleil à son zenith, sur le sable brûlant, l'insultant et la maltraitant, alors qu'elle était d'un âge avancé. Elle lui répondit avec fierté et détermination, infléxible. Lorsque le prophète (salut et bénédiction sur lui) passa devant les prisonniers, voyant la famille de Yasser martyrisée et suppliciée, avec un coeur clément, il dit :
"Patientez, ô Famille de Yasser! Votre rendez-vous sera le Paradis".
(Rapporté par El Hakem)
Les Qoreïchites furent abasourdis devant une si grande résistance : face à une telle infortune, ce petit nombre de fidèles restait déterminé. Ils furent stupéfiés par leur foi tenace et leur clairevoyance. ils étaient incorruptibles, rien ne leur faisait plaisir, ni argent, ni situation élevée.
Devant une telle obstination, la colère des Qoreïchites fut portée à son paroxysme. Aucune des membres de la famille de Yasser ne sortit indemne.
 

LYON3

L Espoir Ne Disparait
Lorsque le Messager de Dieu passa près d'eux, les prisonniers dirent :
"Ô Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui)! La vie est ainsi faite". Il leur répondit :
"Patience, ô Mon Dieu ! Pardonne à la famille de Yasser, c'est ce que Tu as déjà fait".
Yasser mort en martyr, les Qoreïchites continuèrent à le supplicier.
Quand à son fils Amar, sous la souffrance de la torture, les Qoreïchites arrivèrent à lui faire faire dire des obscénités sur Dieu, son Prophète et l'Islam. Ayant obtenu de lui ce qu'ils voulaient, ils le libérèrent. Il se rendit séance tenante chez le Prophète (salut et bénédiction sur lui) lui raconter son humiliation et ce qu'il avait dit sous la persécution.
Dieu fit descendre un verset du Coran en son honneur, disant ceci :
[...-Excepté celui qui est contraint tandis que son coeur demeure tranquille en la foi.] (S.16/V.106)
Il ne restait que Soumia, de la famille de Yasser encore sous les affres des Qoreïchites. Chaque jour sa foi grandissait.
L'impie Abou Djahl continua de la martyriser sans répit, tout en l'outrageant en ces termes grossiers : "Tu as cru en Mohammed, parce que tu es amoureuse de lui et de sa beauté."
Elle l'offensa, et un orgueil meurtrier s'empara de lui : il prit son sabre et le lui planta dans le coeur.
Ainsi finit Soumia, en martyre apaisée, pour la cause de l'Islam.
Son âme tranquillisée regagna son Seigneur agréante et agréée.
Ce fut la première femme martyr. Elle fut l'exemple indéfectible aux générations à venir de fermeté et d'endurance.

Que Dieu soit satisfait de la famille de Yasser, les vertueux jusqu'au jour dernier. Que le salut soit sur vous, pour ce que vous avez souffert.
[Et combien meilleur sera la demeure finale.] (S.13/V.55)
[Sur un siège de vérité, auprés d'un Roi très qualifié.] (S.55/V.55)

(source : livre "La vie des Sahâbiyât" par Fdal Haja)
 

elfarido

قُلۡ هُو
Wa alaikoum assalam wa rahmatu Allah wa barakatuhu,

Je tien à te féléciter pour ton initiative ;)

Il accéda au trône en 1063 à la mort de son oncle, ayant pour vizir le grand ministre Nizam al-Mulk. Il combattit victorieusement les Byzantins et partit en campagne contre la Syrie, la Palestine et l’Égypte. Pour assurer ses arrières, il annexa le royaume d’Arménie et soumit les Arméniens. Inquiet de sa puissance, l’empereur byzantin Romain Diogène décida de se porter vers l’Est à sa rencontre avec des troupes en grande partie composées de mercenaires[3] : acte suicidaire. Alp Arslan et ses solides guerriers turcs, ajoutés à 4 000 ghulams (des soldats esclaves) lui infligea une lourde défaite en 1071 à la célèbre bataille de Manzikert (Malazgirt, près du lac de Van) et extermina son armée. Cette éclatante victoire, sonnant le début de la fin pour l'Empire byzantin, lui permit de s'emparer de l'Anatolie et de menacer directement Byzance, capitale impériale.

Alp Arslan confia à l'un de ses cousins, Süleyman Shah, la mission d’achever la conquête.

Il fut tué par traîtrise l'année suivante, en 1072, par un prisonnier probablement acheté par l'ennemi.

Son fils Malik Shah Ier lui succéda

Dailymotion - Khalid ibn alwalid et Alp Arslan - une vidéo Expression Libre@@AMEPARAM@@http://www.dailymotion.com/swf/xa7p0k@@AMEPARAM@@xa7p0k
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
C'est un sujet qui peut facilement dégénérer en apologie de la violence et du terrorisme...
 
Tout le monde veut Jérusalem. On se demande pourquoi.



1) Économiquement : Carrefour commercial très important et ressources naturelles en abondance.


2) Archéologiquement : Des vestiges et temples impressionnants (ville proche de Petra, un des meilleurs site archéologique au monde).


3) Religieusement : Endroit très important pour les 3 religions monothéistes.


4) Culturellement : Une très belle ville probablement une des plus anciennes villes d'Arabie.


Les juifs sionistes s'intéresse au 3e point, les autres sionistes non-juifs prennent le reste. C'est un bon deal...
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
salamou'alaykoum...

cette fois je pardonne le hors sujet... la prochaine fois je signale un message hors charte.

Merci de rester dans le vif du sujet.

wa salam.
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
c'est l'histoire de ce grand homme, esclave avant l'Islam, Bilal Ibn Rabah Al Habashi!

Quand on citait le nom d'Abu Bakr devant Omar Ibn al-Khattab, celui-ci disait: "Abou Bakr est notre maître, qui a libéré notre maître." Il visait Bilal. Mais Bilal ne prêtait pas beaucoup d'attention aux éloges qu'on lui adressait. Il baissait les yeux, en disant humblement: "Je suis plutôt un Abyssinien... J'étais un esclave...".

Cet ancien esclave noir, svelte mais grand, aux cheveux crépus et aux petites épaules, qui est-il ?

C'est Bilal ibn Rabah, le premier muezzin de l'Islam et le contradicteur des adorateurs des idoles. Et puis, qui ne connaît pas Bilal, alors que son nom traverse le temps depuis le début de l'Islam ?

Des centaines de millions de tous les âges le connaissent. Si on interroge un enfant musulman de n'importe quelle partie du monde : "Petit enfant, qui est Bilal ?" il répondra : "C'est le muezzin de l'Envoyé".

C'est cet esclave qui est devenu musulman et que son maître polythéiste torturait, pour le faire dévier de l'Islam.

En effet, Bilal était un esclave qui s'occupait du bétail de son seigneur, pour quelques poignées de dattes. Si ce n'était sa foi en l'Islam, il aurait traversé le temps en inconnu. La couleur de sa peau, sa condition sociale ne l'ont pas empêché d'occuper un rang très élevé parmi les musulmans. Lui le dépossédé de tout, le fils d'une esclave, on le croyait incapable de la toute petite chose. Mais voilà qu'il osa et embrassa l'Islam. Il eut une foi inébranlable, devant laquelle se brisèrent toutes les tentatives de dissuasion.

Il subissait la vie d'esclave. Des jours se ressemblaient. Il n'avait aucun droit et il n'avait aucun espoir en un possible lendemain différent. Puis, voilà qu'on parla de Mohammad devant lui. Les Mecquois, y compris Omaya ben Khalaf, ne cachaient pas leur sentiment envers Mohammad, et ils l'exprimaient clairement, tandis que Bilal écoutait.

Ils reconnaissaient bien l'intégrité de Mohammad, discutaient de la nouvelle religion mais la rejetaient ensuite. Ils disaient que Mohammad n'était ni menteur, ni sorcier, ni fou. Cependant, ils avaient peur pour la religion de leurs ancêtres et craignaient que la Mecque perdrait son rôle religieux prépondérant en Arabie. Dans ces conditions-là, Bilal eut le cœur ouvert à la lumière divine et il alla au Messager de Dieu annoncer sa conversion à l'Islam. Mais la nouvelle ne tarda pas à faire le tour de la cité. Son maître Omaya vit en cela un affront qu'il fallait effacer à tout prix, et vite.

Mais Bilal était convaincu et résolu. Il ne céda pas, il résista à toutes les tortures. Allah l'avait choisi comme exemple pour peut-être dire aux humains que la couleur de la peau et la condition d'esclave n'entament nullement la grandeur de l'âme croyante. La liberté de conscience ne peut s'acheter.

Bilal l'avait démontré par sa résistance à tous les supplices. On le faisait sortir chaque jour, au soleil de midi, pour le jeter sur le sable brûlant et le laisser souffrir sous le poids insupportable d'un rocher très chaud.

Ses tortionnaires voulaient le détourner de sa foi tandis que lui voulait être musulmans. Comme sa situation de supplicié durait, on lui proposa de dire un mot de bien, un tout petit mot en faveur de leurs dieux, pour faire cesser son supplice.Même ce petit mot, Bilal ne la prononça pas, lui qui pouvait le dire de façon superficielle, sans perdre sa foi, afin d'être soulagé. Oui, il refusa de le dire et se mit à répéter son chant éternel : Ahadoun - Ahadoun - II est l'unique, il est l'unique - .

Ses tortionnaires lui disaient : "Dis ce que nous disons" Mais lui leur disait : "Ma langue ne sait pas bien dire cela". Les sévices reprenaient alors de plus belle jusqu'à l'après-midi. A ce moment-là, on enlevait le rocher de sa poitrine, on lui mettait une corde au cou et on le laissait à la merci de leurs garçons, qui le faisaient courir dans les rues de la Mecque et sur les montagnes.

J'imagine qu'à la nuit tombée, ses bourreaux lui disaient : " Demain, dis du bien de nos dieux; dis que tes seigneurs sont al-Lat et al-'Ouzza et nous laissons..." Mais Bilalrejetait sereinement ce marchandage par la reprise de son chant. Sur ce, Omaya ben Khalaf explosait de colère et de haine: "Par al-Lat et al-'Ouzza! tu vas voir. Tu seras un exemple pour les esclaves et pour les maîtres !". Et le lendemain, à midi, les bourreaux conduisaient Bilal à la place de la veille, sans savoir qu'il était armé de patience et de résolution.
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
Puis, un jour, Abu Bakr as-Seddiq alla à cet endroit, pour leur dire; "Allez vous tuer un homme parce qu'il dit que son seigneur est Dieu ?" Par la suite, il dit à 'Oumaya : "Je l'achète avec un prix dépassant sa valeur. Qu'en dis-tu ?" Oumaya ne se fit pas attendre de prendre au vol la bouée de sauvetage qui venait de lui être lancée. Ayant perdu espoir de briser a volonté de Bilal. il accepta l'offre d'Abou Bakr . Il s'était rendu compte que le prix de Bilal était plus profitable que sa mort. Comme Abou Bakr aidait Bilal à se relever, Oumaya dit : "Prends-le ! si tu m'avais proposé un ouqiya. je te l'aurais vendu". Abou Bakr, se rendant compte que ces mots étaient destins à humilier Bilal, répondit: "Par Dieu ! si vous aviez exigé cent ouqiyas, je les aurais avancées !" Puis il se retira avec Bilal.

Puis, plus tard, il y eut l'exode à Médine et le Messager décréta l'appel à la prière. Qui allait être le premier muezzin des musulmans ? Qui allait lancer cet appel cinq fois par jour ? Et bien le Messager allait choisir Bilal qui, treize ans auparavant, avait dit aux polythéistes: "Dieu est l'Unique... il est l'Unique."
Puis, il y eut la bataille de Badr entre les musulmans et les Qoraychites qui étaient sortis au secours de leur caravane. Omaya ben Khalaf y était et Bilal aussi. Mais chacun se trouvait dans le camp opposé.

Ce jour-là, le chant que Bilal répétait sous la torture devint le slogan menant les musulmans au combat et à la victoire. Omaya vit alors sur le champ de bataille Abdurrahman ben Aouf il demanda sa protection. Abdarrahman accepta et le conduisit vers l'endroit où on rassemblait les captifs. Bilal le vit sur le chemin et dit à voix haute: "Le chef de file de la mécréance Omaya ben Khalaf !" Puis, il s'élança, l'épée menaçante. Abdarrahman intervint: "Bilal ! c'est mon captif !"

Comment Omaya était-il un captif, alors que tout à l'heure il maniait son sabre contre les musulmans ? Sur ce. Bilal appela ses compagnons: "O soutiens de Dieu ! voilà le chef de file de la mécréance ! Omaya ben Khalaf ! " Un groupe de musulmans accoururent et encerclèrent le polythéiste et son fils. Abdarrahman ben Aouf ne put rien faire...

Puis, les années passèrent et les musulmans entrèrent à la Mecque en libérateurs. Le Messager se dirigea droit vers la Kaaba encore encombrée d'idoles.

A partir de ce jour, plus de Houbal, plus de 'Ouzza plus de Lat en ce lieu sacré. Le Messager entra avec Bilal à l'intérieur de la Kaaba, puis il lui demanda de montrer sur le toit et de lancer l'appel à la prière.

Bilal monta et lança l'appel devant les milliers de musulmans. Ces derniers reprenaient après lui chaque séquence de l'adhan, tandis que la majorité des polythéistes étaient dans leurs maisons.

Cependant trois notables qoraychites se trouvaient devant la Kaaba: Abou Soufyan ben Harb qui venait de se convertir à l'Islam, Attab ben Ousayd et al-Harith ben Hicham qui étaient encore polythéistes. "Dieu a bien fait d'épargner à mon père d'écouter celui-là. Sinon il aurait entendu ce qui l'exaspérait, dit Attab. Par Dieu ! si je sais que Mohammad a raison, je le suivrai, dit al-Harith" Quant au rusé Abou Soufyan, il dit: "Moi je ne dis rien. Si je dis quelque chose, ces cailloux rapporteront cela."

Quand le Prophète sortit de la Kaaba, il leur dit : "J'ai su ce que vous avez dit". Puis il leur raconta leur conversation. Al-Harith et Attab dirent à voix haute: "Nous attestons que tu es vraiment le messager de Dieu, Par Dieu ! personne ne nous a entendus pour que nous disions qu'il t'a informé !"

Bilal était le compagnon de toujours du Prophète . Il prenait part aux expéditions et aux batailles, lançait l'appel à la prière, accomplissait les rites de cette religion nouvelle. Si bien que le Prophète dit de lui: "C'est un homme qui fait partie des compagnons du Jardin." Mais Bilal était resté toujours modeste. Une fois, avec un compagnon qui voulait se marier lui aussi, il alla demander la main de deux femmes. Devant le père, il dit: "Je suis Bilal et voilà mon frère. Deux esclaves d'Abyssinie. Nous étions des égarés mais Dieu nous a guidés. Nous étions des esclaves mais Dieu nous a libérés. Si vous nous donnez la main de vos filles, alors louange à Dieu, Si vous refusez, alors Dieu est grand."



Après la mort du Messager Bilal dit au khalife Abou Bakr : "O khalife du Messager, j'ai entendu le Messager de Dieu dire: "La meilleure action du croyant c'est de combattre sur le chemin de Dieu" - "0 Bilal, que veux-tu ? dit Abou Bakr. Je veux sortir pour stationner sur les frontières et me consacrer ainsi au combat sur le chemin de Dieu jusqu'à la fin de mes jours.
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
Et qui va s'occuper de l'adhan ? - Je ne ferai plus d'adhan pour personne après la disparition du Messager de Dieu "Reste et occupe-toi de l'adhan pour nous, 0 Bilal" -

"Je ferai ce que tu veux, dans le cas où tu m'avais libéré pour que je sois à toi. Sinon, laisse-moi avec la cause pour laquelle tu m'avais libéré, dans le cas où tu m'avais libéré en vue de Dieu" dit Bilal - "Au contraire, je t'avais libéré en vue de Dieu, ô Bilal.. ".

Là, les historiens divergent. Selon certains, Bilal partit aux frontières de Syrie, en tant que combattant pour la cause de l'Islam. Selon d'autres, il resta à Médine après avoir accepté la demande d'Abou Bakr . Mais après la disparition de ce dernier, il demanda au nouveau khalif Omar ibn al-Khattab la permission d'aller stationner sur les frontières, pour la cause de Dieu. Après quoi, comme il voulait, il s'en alla en Syrie.

Sa tombe se trouve à Damas. Qu'Allah lui fasse miséricorde.
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
intéressante histoire: source site officiel de Amr Khaled, traduction de "Ala Khota Al Habib"

L’invitation à l’Islam en dehors de la péninsule arabique :

Le Prophète (BP sur lui) commença à envoyer des messages aux rois pour les inviter à l’Islam comme celui envoyé à l’empereur des Byzantins qui disait “ De Mohammed le messager d’Allah à Héraclius, empereur des Byzantins. Embrasse l’Islam et tu auras le salut”. Il envoya le même message à l’empereur d’Egypte, de Perse et à tous les rois. Après Al-Houdaïbiya, voyant qu’il n’y aurait plus de guerre à l’intérieur de la péninsule arabe et que le sujet de la religion y avait été tranché, il voulait continuer à diffuser son Message à la Terre entière. Cette correspondance aida à la prochaine victoire de la Mecque parce que Qoraïche allait ainsi réaliser que la religion devenait mondiale et n’était plus un conflit intérieur entre Mohammed et eux.

Héraclius avait lu le message du Prophète (BP sur lui) et avait dit à ses gens : “Trouvez-nous quelqu’un de chez lui qui puisse nous en parler.” Ils trouvèrent Abou Soufiân venu en commerce. L’empereur le fit asseoir, plaça les compagnons venus avec lui derrière et leur dit : “Je vais lui poser des questions et s’il ment vous lèverez la main.” Il s’adressa à Abou Soufiân et cette conversation eut lieu entre eux :

“ Quelle est la lignée de cet homme parmi vous.”

Abou Soufiân étonné que l’empereur ait eu connaissance du Prophète dit : “ Il est d’un certain rang.”

- Manque-t-il à ses promesses ?

- Non.

- “Ment-il ?”

- “Non.”

- Ses adeptes augmentent-ils ou diminuent-ils ?

- Ils augmentent.

- “Y en a-t-il de ceux qui apostasient par mécontentement contre lui ?”

- “Non, jamais.”

- “Et que leur ordonne-t-il ?

- “La véracité, la chasteté, la préservation des liens de famille et la Salat (prière).”

Héraclius dit : “Si ce que tu dis est vrai, cet homme héritera de la terre où je me trouve.”

En sortant de chez l’empereur Abou Soufiân dit à ses compagnons que Mohammed était devenu bien trop connu et qu’il allait sûrement triompher d’eux.

Le Prophète (BP sur lui) avait envoyé aux rois quatorze messages tamponnés d’un sceau. Ses Compagnons lui avaient dit que les rois ne reconnaissaient que les messages ainsi tamponnés et il montrait qu’il n’y avait aucun mal à suivre des mœurs étrangères. Quatorze messagers qui parlaient des langues étrangères partirent. Il ne faut pas s’en étonner parce que le Prophète (BP sur lui) avait un jour ordonné à Zayd ibn Thâbit d’aller apprendre l’Hébreu et de ne pas retourner avant de l’avoir perfectionné ce qu’il fit en dix-huit jours. Médine n’était pas un pays pauvre et faible, le Prophète (BP sur lui) y encourageait tous les talents et elle en était pleine.

Nous avons besoin de talents pareils pour réussir notre renaissance et pas seulement de jeunes gens qui ne connaissent de la religion que la pratique du culte.

A la réception du message, l’empereur des Perses, furieux de voir que le Prophète (BP sur lui) avait mis son nom avant le sien, déchira la lettre. Le Messager (BP sur lui) dit en recevant cette nouvelle : “Puisse Allah lui déchirer son royaume.” L’empereur envoya dire à Bazin son vassal au Yémen d’envoyer deux hommes pour lui amener Mohammed à qui il voulait donner une leçon de politesse. Le même jour, le fils de l’empereur l’avait tué et son royaume fut déchiré. Lorsque les deux messagers venus du Yémen arrivèrent devant le Prophète (BP sur lui), il leur sourit et dit : “Retournez dire à Bazin que mon Seigneur a tué le sien.” Bazin embrassa l’Islam à la suite de cette histoire et le Prophète (BP sur lui) le garda à la tête de son pays jusqu’à sa mort durant le pèlerinage d’adieu (dernier pèlerinage du Prophète).

Les quatorze ambassadeurs munis de messages de la part du Prophète aux rois retournèrent sains et saufs à part Al-Hârith ibn ‘Amr ibn ‘Oumaïr al-Azdy. Il avait été envoyé aux Ghassanides dont le royaume se trouvait aux confins de la Syrie en bordure de l’empire byzantin. Ils étaient chrétiens et formaient une sorte d’état tampon entre les Byzantins et les Arabes. Ils tuèrent Al-Hârith.
 
salamou'alaykoum...

cette fois je pardonne le hors sujet... la prochaine fois je signale un message hors charte.

Merci de rester dans le vif du sujet.

wa salam.

Mon message est hors sujet? Tu plaisantes j'espère. C'est un des seuls qui n'est pas du copier coller.

C'est vrai que la colonisation sioniste n'a rien à voir avec Jérusalem...
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
Suite:

L’expédition de Mo’ta :

Quand le Prophète reçut la nouvelle de la mort de son messager, il appela les gens à se réunir à la mosquée et leur tint ses paroles : "Votre frère et mon messager Al-Hârith a été tué. Que celui qui croit à Allah et au jour du jugement dernier se prépare demain après la prière du fadjr à aller combattre les Ghassanides."

Le Prophète a réagi à la mort de son messager en déterrant la hache de guerre pour diverses raisons. Avant tout, il pouvait tout accepter sauf d'être trahi, et nous avons vu comment il a agi avec les Beni Qoraïdha et à la rumeur que Othman fut tué à Al-Houdaïbiya. Et puis, s'il ne réagit pas à cette trahison qu'ont commise les Ghassanides, les autres tribus en feraient autant et il ne pourrait plus asseoir sa mission en Arabie et de là, appeler à Dieu en toute quiétude. Mais aussi, parce que le Prophète tenait beaucoup à ses frères et ses compagnons et il ne pouvait laisser mourir son messager sans le venger. Ceci ne peut qu'augmenter le sentiment d'appartenance des musulmans à leur communauté quand ils verront que toute une armée s'est ébranlée pour venger la mort d'un seul homme.

Trois mille compagnons se sont rassemblés tôt le matin. Les Ghassanides étaient une grande puissance dans la région, et mille kilomètres les séparaient de Médine. Cela ne découragea pas les musulmans pour autant. Le Prophète les fit attendre jusqu'à ce qu'il accomplisse la prière du vendredi, mais ne les laissa pas prier avec lui pour qu’ils ne prennent pas de retard. Quand il termina sa prière, il passa en revue l'armée et ne trouva pas Abdellah Ibn Rawaha. Celui-ci apparut peu après et le Prophète l'interrogea sur ce qui l'avait retenu. Abdellah lui dit qu'il avait voulu gagner la rétribution de la prière avec le Prophète et il s'est dit qu'il arriverait en tout cas à rejoindre l'armée à temps. Cette justification ne plut pas au Prophète, et son visage devint rouge de colère. Il dit : "sais tu la différence entre toi et ceux qui se sont préparés depuis l'aube ? Ce qui sépare entre l'orient et l'occident. Par Allah un combat dans le sentier d'Allah vaut mieux que tout le bien du monde." Abdellah s'en affligea et se dit à part : Par Allah je ne saurai réparer cette faute qu'en tombant martyr dans cette bataille.

Le Prophète ne sortit pas avec eux. Non qu'il fût âgé, d'ailleurs il aura à sortir dans deux expéditions après cela, mais il voulait par là, ancrer dans l'esprit de ses compagnons le sens de la responsabilité et les préparer pour l'avenir quand il ne sera plus parmi eux. Comme quoi il n'est pas le seul responsable de ce message dont il est porteur. Sentons-nous cette responsabilité aujourd'hui ? Avons-nous conscience de la charge qui nous incombe en étant musulmans ? Avons-nous pris le relais de notre bien-aimé pour le porter aux autres nations comme il s'est appliqué à le faire ? Sommes-nous entrain de marcher sur les pas du bien-aimé ?

Le Prophète se tint devant l'armée et lui désigna son chef. Il leur dit : "Zayd Ibn Haretha prendra le commandement. S'il meurt, Jaâfar Ibn Abi Taleb le remplacera, s'il meurt, ça sera à Abdellah Ibn Rowaha de prendra le commandement. S'il meurt choisissez qui vous plaira." Zayd était un esclave affranchi par l'Islam, et Jaâfar Ibn Abi Taleb avait passé quinze ans en Ethiopie. Parmi les troupes se trouvait un soldat aguerri et un personnage qui était un noble parmi les siens; Khaled Ibn Al Walid. Mais Khaled venait à peine d'embrasser l'Islam et le Prophète ne lui destina pas le commandement pour le laisser consolider d'abord sa foi.

Avant que l'armée ne quitte Médine, un juif qui connaissait bien la Thora vint au Prophète et lui dit : "ô Aba Al Qasem, il est connu dans nos livres que les prophètes quand ils désignent un chef de guerre et désignent aussi son successeur au cas où il mourrait comme tu viens de le faire est un signe que les deux premiers vont mourir car les prophètes ne mentent pas, n'est-ce pas ô Aba Al Qasem ? " Le Prophète ne répondit pas, alors le juif dit à Zayd Ibn Haretha : "Va chez ta famille, fais-leur tes adieux et embrasse tes enfants car tu ne les verras plus après ce jour, et si tu les revoyais sache que votre prophète est un menteur". Zayd Ibn Haretha lui répondit : "Par Allah je sais qu’il est le messager d'Allah. Je ne ferai pas marche arrière et je ne ferai pas d'adieux à ma famille et je fais confiance à Allah car c'est lui mon mandataire ! "

Puis le juif se tourna vers Jaâfar Ibn Abi Taleb et lui tint les mêmes paroles. Jaâfar répondit comme l'avait fait Zayd et ne voulut pas aller faire ses adieux aux siens et s'en remit à Allah.
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
L'armée s'ébranla et les femmes de Médine sortirent pour faire les adieux aux combattants, elles répétèrent : Que Dieu vous garde, que Dieu vous apporte la victoire et Son soutien et qu'Il vous fasse revenir pieux et bienfaisants !

L'armée des musulmans partit donc vers les Ghassanides. Ils arrivèrent au lieu dit Mo'ta et surent que les Ghassanides s’étaient préparés à les combattre et avaient mobilisé cent mille hommes, soutenus par cent mille autres envoyés par les Romains à la demande des Ghassanides qui eurent peur des musulmans qui étaient renommés pour être des grands guerriers. Ce qui fit deux cent mille hommes dont cinquante mille cavaliers !

Quand Zayd vit le grand nombre de l'ennemi, il réunit ses compagnons et leur demanda conseil. Ils n'avaient le choix que de revenir à Médine et dire que l'ennemi était au-dessus de leurs forces, mais le pouvaient-ils ? Eux qui étaient venus venger la mort de leurs frères, pouvaient-ils désobéir à l'ordre du Prophète ? Abdellah Ibn Rawaha leur dit alors : "n'est-ce pas que vous n'êtes sortis que pour retrouver ce que vous craignez maintenant, n'est-ce pas que vous êtes tous sortis pour gagner le martyr ? Nous ne les combattons ni avec des armes ni avec des équipements, mais nous les combattons avec notre foi et notre religion, ayez confiance en Allah et allez à la rencontre de l'ennemi."

Les musulmans partirent au combat. Ils étaient trois mille alors que l'ennemi comptait deux cent mille hommes dans ses rangs. Ils réfléchirent et surent que s'ils s'affrontaient dans une plaine, l'ennemi les décimerait en un clin d'œil. Alors ils cherchèrent un lieu qui serait bordé des côtés par un bois, et derrière par des habitations, de sorte que l'ennemi ne pourrait les combattre qu'avec le même nombre que le leur!

Zayd choisit donc le village de Mo'ta et s'y fortifia. Les Ghassanides et les Romains quand ils arrivèrent en ce lieu trouvèrent les musulmans dans le village et ne purent les attaquer que de front et en petites troupes à cause notamment de l'exiguïté du lieu. Ils durent arranger leurs troupes de façon à ce que seules les premières rangées étaient en contact avec les musulmans et que le reste de l'armée resta en arrière sans combattre.

La bataille commença et elle dura six jours, durant lesquels peu de musulmans moururent, douze seulement d'entre eux tombèrent en martyrs. Et le nombre de morts dans les rangs de l'ennemi était plus grand.

Au bout du sixième jour, les Romains décidèrent de changer de plan. Leur chef leur dit que le secret de la ténacité des musulmans était dans la personne de leur chef, celui qui tenait l'étendard. C'était Zayd qui tenait l'étendard des musulmans. Dès qu'ils reprirent les combats, ils se sont tous mis à tirer sur Zayd. Les compagnons racontaient qu'il était devenu tel un porc-épic tellement il avait reçu des lances et des flèches. Zayd mourut et la prédiction du Prophète se réalisa.

Le Prophète qui était à Médine, par la puissance de Allah put voir le déroulement de la bataille. Il dit à ses compagnons qui étaient assis avec lui : "je vois Zayd qui prend l'étendard, il combat avec courage et le voilà qui tombe martyr et je le vois maintenant au paradis."

Jaâfar prit l'étendard de Zayd et se lança dans la bataille. Tous les Romains chargèrent contre lui à tel point qu'il dut descendre de son cheval et combattre à pied. L'un des romains le frappa et lui coupa le bras droit. Jaâfar ne recula pas et saisit l'étendard de son bras gauche. Là, les romains le frappèrent encore et lui coupèrent l'autre bras. Jaâfar ne tomba pas mais prit l'étendard sous son aisselle ! Les romains l'achevèrent en lui donnant un coup dans le ventre.
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
Le Prophète toujours assis avec ses compagnons à Médine leur décrit la scène et leur dit : "je vois Jaâfar qui prend l'étendard, il combat avec bravoure, on lui coupe son bras droit, il prend l'étendard avec son bras gauche, on lui coupe son bras gauche, il prend l'étendard sous son aisselle. Il meurt, je le vois maintenant au paradis qui vole avec deux ailes en diamant qu'Allah lui a substituées à ses bras coupés !"

Les compagnons racontaient qu'en parlant le Prophète pleurait au point que sa barbe se mouilla. Il venait de perdre deux êtres chers; Zayd qu'on appelait le fils de Mohammed et Jaâfar son cousin et fils de son protecteur, son oncle Abou Taleb.

Abdellah Ibn Rowaha prit l'étendard de Jaâfar mais hésita un moment. Il savait qu'il mourrait comme l'avait prédit le Prophète comme sont morts les deux premiers chefs, alors il dit de jolis vers pour se donner le courage et fonça dans l'arène de la bataille. Son cousin qui était à l'arrière-garde vint et lui donna une cuisse de poulet cuite et lui dit de manger car il était épuisé. Abdellah mordit la cuisse puis se dit à part lui : "Que fais-tu là ô Abdellah ? Es-tu encore en vie ? Par Allah tu devrais être en ce moment avec tes deux amis". Il jeta la nourriture et reprit le combat et mourut. Le Prophète dit à ses compagnons: "Abdellah est mort et je le vois au paradis. Je vois Zayd sur un lit en or au paradis, je vois à ses côtés Jaâfar Ibn Abi Taleb sur un lit en or, et je vois Abdullah sur un lit en or mais qui est légèrement en dessous de ceux de ses amis". Les compagnons lui demandèrent pourquoi et il leur répondit : "parce qu'il a hésité un instant ! "

Que diront les gens parmi nous qui hésitent depuis une vingtaine d'années ? Que diront les filles qui hésitent à porter le voile ? Tous ceux qui hésitent à défendre la cause d’Allah et Son Prophète ?

A la mort de Abdellah; Thabet Ibn Akram prit l'étendard et appela : "ô Aba Souleymane, ô Aba Souleymane…" Khaled Ibn Al Walid vint et Thabet Ibn Akram, un compagnon qui avait combattu à l'expédition de Badr, lui passa l'étendard. Khaled Ibn Al Walid refusa et lui dit : "Tu mérites de le porter plus que moi, tu as combattu à Badr aux côté du Prophète alors que j'étais son ennemi ce jour-là." Mais Thabet insista car il connaissait les qualités guerrières de son compagnon. Khaled prit l'étendard et entra dans la bataille, il raconta par la suite qu'il avait cassé neuf épées ce jour-là tant la bataille était rude.

Quand la nuit tomba et que les deux armées se séparèrent, Khaled réunit son armée et tint conseil. Il leur dit que cette bataille ne saurait se terminer par une victoire, et qu'il était plus judicieux pour eux de se retirer, puisqu’ils avaient vengé leur frère et obéi à l'ordre de leur Prophète. Ses compagnons trouvèrent son avis juste et acceptèrent de se retirer. Mais comment allaient-ils le faire, car s'ils se retiraient dans le désert les Romains et les Ghassanides les anéantiraient.

Khaled Ibn Al Walid qui était un fin stratège mit au point un plan pour se retirer sans être suivis. Ce plan est aujourd'hui enseigné dans les grandes écoles militaires du monde, car c'est le plan de retrait le plus ingénieux de l'Histoire.

Khaled voulut briser le moral de l'ennemi en lui faisant croire qu'il y avait une nouvelle armée, pour cela il ordonna à ses compagnons de se laver et de laver leurs habits et de coudre de nouveaux étendards avec d'autres inscriptions. Puis il dit à ceux qui se trouvaient dans l'aile gauche de l'armée de prendre la place de ceux qui se trouvaient dans la droite et ceux de l'arrière-garde de remplacer ceux de l'avant-garde, car la bataille durait depuis six jours et les deux armées se sont habituées l’une à l’autre chaque aile de son coté. Cette manœuvre devait faire croire à l'ennemi à une nouvelle armée quand ils verraient de nouveaux visages devant eux et des soldats propres avec des étendards nouveaux.

Mais il fallait plus que cela pour tromper l'ennemi. Khaled Ibn Al Walid détacha trois cents cavaliers et leur dit de se tenir loin derrière l'arène de la bataille et d'attendre juste après le lever de soleil et que les deux armées se tiennent en face, ils feront bouger leurs chevaux pour provoquer une levée de poussière pour faire croire à un mouvement de troupe. Puis ils se diviseront en cinq parties et rejoindront le devant de l'armée une par une et demanda au reste de l'armée de scander haut et fort 'Allah est plus grand' à chaque fois qu'une troupe de cavaliers apparaissait à l'horizon. Quand toute la cavalerie aura rejoint le reste de l'armée, ils attaqueront l'ennemi furtivement et dès que Khaled criera ' ô croyants ayez confiance en Allah’ toute l'armée se retirera, car il était sûr que l'ennemi ne les suivrait pas croyant que les musulmans leur tendaient un piège.

Le Prophète à Médine dit à ses compagnons: « Khaled prend l'étendard, un sabre parmi les sabres de Dieu est retiré de son fourreau, et par sa main des batailles seront gagnées."
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
Le matin, les musulmans se mirent à exécuter le plan. Les Romains à la vue des musulmans crurent qu'ils avaient devant eux une nouvelle armée et une rumeur courut parmi eux que l'autre armée qu'ils combattaient depuis des jours était restée en arrière se reposer. Quand les cavaliers se mirent à paraître derrière l'armée musulmane par troupes successives, les romains eurent peur et les compagnons disaient avoir vu la mort dans leurs yeux. Les musulmans attaquèrent et tuèrent trois cents romains puis Khaled cria sa phrase et les musulmans se mirent à se retirer. Les chefs romains ordonnèrent à leurs soldats de ne pas les suivre sous peine de tomber dans le piège des musulmans !

Les musulmans se retirèrent sans que les romains ne les suivent. Arrivés à Médine, des femmes reçurent les combattant avec mécontentement en les traitant de fuyards. Mais le Prophète les arrêta et ouvrit ses bras en les recevant et leur dit : "Non ce ne sont pas des fuyard mais ce sont eux les victorieux." Et dit à Khaled : "tu es un sabre de Dieu ô Khaled."

Après cela, le Prophète alla dans la maison de Jaâfar et prit dans ses bras ses trois enfants. L'aîné pleurait alors le Prophète lui dit : "Ne pleure pas mon enfant, ton père vole maintenant avec les anges au paradis." Puis il les prit et sortit vers ses compagnons et leur demanda qui voudrait prendre à sa charge les enfants de Jaâfar. Trois des compagnons levèrent leur main et chacun d'entre eux était plus pauvre que l'autre !
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
je vous conte l'histoire de la poète arabe, contemporaine à Mohammed alayhi salatu wa salam,Al Khansae dite "la femme dont l'Islam a essauyé les larmes"...

c'est une femme, qui pendant la Jahiliya a perdu son père, son frère Sakhr et son mari... elle ne cessait d'en pleurer, et de faire la poésie sur eux, jusqu'à ce qu'elle soit devenue aveugle... Avec la venue de l'Islam, Al Khansae se convertit, et cessa de pleurer sur ces êtres chers qu'elle a perdus... et voilà que contrairement, elle a "poussé" ses trois fils a faire le Jihad avec le Prophéte alayhi salatu wa salam et mourirent tous dans la même bataille...

On dit que Al Khansae est redevenue voyante après l'Islam wa Allahu A3lam.
 
Pas de copier/coller abusif!!!

Respectez la charte.......

franchement j'ai lu les récits et j'ai bien aimé , je trouve ton message plein d'intolérance . en plus qu'est ce qui te fait dire que c'est du copié collé ? peut etre que c'est écrit , qui sait ?
et puis celui qui n'est pas intéressé n'a qu'à pas lire , et passé son chemin ...
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
franchement j'ai lu les récits et j'ai bien aimé , je trouve ton message plein d'intolérance . en plus qu'est ce qui te fait dire que c'est du copié collé ? peut etre que c'est écrit , qui sait ?
et puis celui qui n'est pas intéressé n'a qu'à pas lire , et passé son chemin ...

oui haineux et rancuneux... mais je vous en prie de ne pas faire attention à leur message... et de continuer comme si rien n'était.

en fait, le récit de la bataille de Mo'ta et le message amené à Heraclius est la traduction de l'une des épisodes du programme "Ala Khota Al Habib" (sur les pas du bien-aimé), fait par Amr Khaled.

si vous avez d'autres récits, n'hésitez pas à partager avec nous ;)
 
oui haineux et rancuneux... mais je vous en prie de ne pas faire attention à leur message... et de continuer comme si rien n'était.

en fait, le récit de la bataille de Mo'ta et le message amené à Heraclius est la traduction de l'une des épisodes du programme "Ala Khota Al Habib" (sur les pas du bien-aimé), fait par Amr Khaled.

si vous avez d'autres récits, n'hésitez pas à partager avec nous ;)

ok , j'ai déjà entendu parler de cet auteur .

merci pour les sources
 
oui haineux et rancuneux... mais je vous en prie de ne pas faire attention à leur message... et de continuer comme si rien n'était.

en fait, le récit de la bataille de Mo'ta et le message amené à Heraclius est la traduction de l'une des épisodes du programme "Ala Khota Al Habib" (sur les pas du bien-aimé), fait par Amr Khaled.

si vous avez d'autres récits, n'hésitez pas à partager avec nous ;)

pourquoi tu dis "leurs". Je ne t'ai pas fait de reproche moi. C'est toi la rancunière.
 

Shadowmaster

On n'a rien sans rien
Bladinaute averti
franchement j'ai lu les récits et j'ai bien aimé ,

Bsartek... :D

je trouve ton message plein d'intolérance .

Pourquoi? Je lui rappelle les règles de la charte qu'elle est entrain d'enfreindre. Certains se sont vu supprimer leur post pour moins que ça.

en plus qu'est ce qui te fait dire que c'est du copié collé ? peut etre que c'est écrit , qui sait ?

Parce que tu peux lire le même texte en plus lisible (avec photo) ici: http://www.sajidine.com/vies/compagnons/bilel.htm

et puis celui qui n'est pas intéressé n'a qu'à pas lire , et passé son chemin ...

Le sujet m'intéresse => ton moralisateur, tu peux te le garder. :langue:
 

Graziella1

ma Foi, mon Bonheur
Salamou'alaykoum :)

aujourd'hui on va parler du Martyr du Ciel, Saad Ibnu Mouad...

c'est le Chef des Aouss, tribue de la ville de Yathrib (Médine)... il se convertit grâce à Mos'aab Ibnu Omair, envoyé par le Prophéte alayhi salatu wa salam à Yathrib (ceci s'est passé quand le Prophéte alayhi salatu wa salam était encore à Maccah), afin de faire la da3wa aux gens de Yathrib...

Quand Mosaab Ibnu omair fut à Yathrib, il s'assit dans une jardin à Yathrib avec un autre compagnon Assad Ibn Zirara et d'autres habitants de Yathrib qui se convertirent grâce au Prophéte au cours de leur pélérinage à la Mecque (pélérinage de la Jahilia bien sûr)... Quand Ousayd Ibn Hudayr (Chef des Khazraj: c'est 2 grandes tribues de Al Madina) et Saad Ibn Mouad (Chef de Aouss)entendirent cela, celui-ci envoya Ousayd pour menacer le petit groupe de musulman dans le jardin, de les exclure s'ils continuent à "égarer" les habitants de Yathrib, et les appeler à la religion du monothéisme qu'est l'Islam. Ousayd alors prit son épée et arrivé chez eux il commença à les insulter... Mosaab alors lui dit "et si tu t'asseoies et écoutes ce que nous avons à dire?" et finit par convaincre Ousayd qui se convertit aussitôt et leur dit : "Il y a derrière moi un homme s'il se convertit, tout le monde le suivra"...

Ousayd retourna alors chez Saad Ibn Mouad et lui dit: "tu sais? Banu Hariitha veulent tuer ton cousin Assad Ibn Zirara (qui -on vient de le dire- était musulman avec Mosaab)"... Alors Saad prit à son tour son épée et s'en va défendre son cousin... Arrivé au même jardin, il trouva le groupe, comprit que Ousayd voulait tout simplement qu'il arrive au lieu, et commença à insulter à son tour les musulmans... Alors et de la même manière, Mosaab invita Saad à l'écouter : "et si tu nous écoutes? si tu es satisfait de ce que nous dirons alors nous accepterons tous, et si tu le refuses, alors tu ne verras pas de nous ce que tu refuses (cad La Da3wa)", Saad lui répondit: "c'est juste"... et Mosaab fit la même chose, lit le Coran, l'invites à l'Islam, chose que Saad a accepté et lui demande "vous faites comment quand vous voulez entrer dans cette nouvelle religion?", il répondit:" tu te laves et tu te purifes et tu prononce la Chahada de la Vérité"... Assad alors se convertit et fait un discours à son peuple " les Aouss", qui se convertirent tous... et ce fut eux qui acueillirent le Prophéte alayhi salatu wa Salam lors du Hégire et ce fut eux qui le protégèrent contre les mécréants de la Mecque, ainsi que les Mouhajirine (les immigrants) qui ont été torturés en Allah et chassés de leur maison... C'est pour cela qu'ils ont été appelés par Allah ta'ala les "Anssar" qui vient du mot "nassara" = glorifier, car ils ont glorifiés Dieu et Son Prophéte alayhi salatu wa salam... et il s'est passé beaucoup de belles choses après cela, comme l'évènement de "Al Mou'akhat" entre les mouhajirines et les Ansars, où le prophéte a fait que chacun des Ansar fait résider un Mouhajir chez lui, et c'est là où le Prophéte alayhi salatu wa salam fait l'Acte de Paix avec les polythéistes et les juifs de Médine , qui fut enfreint par la suite, ce qui a engendré les batailles avec les juifs et les Hypocrites... et même, il y a eu un trèèès grand complot, où tous les mécréants se sont unis dans la Bataille d'Al Ahzab (les partis) et Al Khandaq, et ce fut les Mouhajirine et les Ansars qui luttèrent avec le Prophéte alayhi salatu wa salam et le soutiennent...

En fait, Saad Ibnu Mouad fut atteint par une flèche dans la Bataille d'Allah Khandaq (la tranchée)par Ibn Araqah (araqah ça vient de araq qui veut dire "sueur") qui lui dit "c'est moi Ibn Araqah" , alors Saad invoque sur lui Allah en disant: "Dieu fasse couler ta sueur dans l'Enfer", puis il dit son invocation "Dieu si j'ai laissé quelque chose à faire dans la lutte contre Quraish, alors laisse-moi vivant, car il n'ya pas un peuple que j'aime lutté contre eux , qu'un peuple qui a fait du mal à ton Prophéte, l'ont démenti, et ont fait sortir d'entre eux... Dieu laisse-moi vivant jusqu'à notre vengeance de Banu Quraidhah" (une tribue juive qui a trahi le pact du Prophéte et se sont complotés avec Quraish pour tuer le Prophéte)...

voilà que les musulmans rapportent victoire dans Al Khandaq et si dirigèrent vers Banu Quraidah en emmenant avec eux Saad alors qu'il est blessé et qu'il fut le chef sur les gens (par le Prophéte) et dit: "je juge que les hommes doivent être tués, les femmes et les biens pris.”

Ainsi Saad Ibn Mouad se vengea des Banu Quraidhah avant sa mort. Le Prophéte le prit entre ses bras et lui dit: "“Ô Sa‘d, le Trône d’Allah tremble à ta mort" (à cause de tous les Anges qui s’affairaient pour préparer et assister aux funérailles de Sa‘d).

Saad succomba alors à sa blessure... Paix sur Lui.
 
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