Le Congrès américain a abrité, hier mercredi 23 mars, à la demande du lobby pro-algérien, une séance de hearing au sujet des droits de l’Homme au Sahara.
Le lobby pro-marocain, pourtant majoritaire, a joué aux abonnés absents.
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Un débat houleux a eu lieu ce mercredi 23/03/2016, au Congrès américain, au sujet des droits de l’Homme au Sahara.
Il s’agit d’une séance de hearing, organisée par la Commission des droits de l’Homme, à la demande du lobby pro-algérien.
La tenue de cette séance publique a été annoncée il y a au moins une semaine.
(...)
Il va de soi que la convocation de cette séance de débat n’est pas le fruit du hasard.
Pas plus, d’ailleurs, que son théâtre: le Congrès américain, temple des législateurs américains, républicains et démocrates confondus.
A l’évidence, personne ne pouvait alléguer ne pas être au courant, ni ignorer l’enjeu de cette séance, encore moins la symbolique de l’endroit où elle s'est tenue.
Or, se sont succédé au perchoir, un après un, des congressmen et des figures droit-de-l'hommistes ouvertement acquis à la thèse séparatiste, dont la fantasque Kerry Kennedy , Eric Golstein (HRW) , sans oublier le congressman républicain de Pennsylvanie, Joe Pitts, réputé être un farouche lobbyiste au service de la thèse polisaro-algérienne.
(...)
Le lobby pro-algérien était presque au complet et en ordres serrés pour torpiller le Maroc sur la question des droits de l’Homme au Sahara.
Face à cette descente massive, structurée et méthodique, il n’y avait personne pour défendre la thèse marocaine.
«Personne», enfin presque.
La seule intervention enregistrée par le site US «Al Monitor», elle a été signée d’un certain Paul Jordan, directeur exécutif du Centre maroco-américain pour les affaires politiques.
Face au déluge des critiques décochées à l’adresse du Maroc, Paul Jordan, présenté par «Al Monitor» comme étant un «lobbyiste pro-marocain», a eu cette phrase très significative: «C’est le Polisario qui mérite d’être soumis à l’examen».
Mais que peut le directeur d’un centre maroco-amérocain face à un trio, bien rompu aux débats ?
(...)
Pourquoi les 70 congressmen acquis à la thèse marocaine, républicains et démocrates inclus, ont brillé par leur absence lors de cette séance de hearing ?
Pourquoi la diplomatie marocaine ne les a-t-elle pas mobilisés pour défendre le bien-fondé de l'offre marocaine ?
(...)
Jusqu’à quand cette diplomatie va-t-elle continuer à s’adosser sur l’engagement du chef de l’Etat ?
(...)
Autant de questions qui remettent sur le tapis la nécessité impérieuse de revoir de fond en comble le fonctionnement de la machine diplomatique marocaine.
Ziad Alami
le360.ma
Le lobby pro-marocain, pourtant majoritaire, a joué aux abonnés absents.
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Un débat houleux a eu lieu ce mercredi 23/03/2016, au Congrès américain, au sujet des droits de l’Homme au Sahara.
Il s’agit d’une séance de hearing, organisée par la Commission des droits de l’Homme, à la demande du lobby pro-algérien.
La tenue de cette séance publique a été annoncée il y a au moins une semaine.
(...)
Il va de soi que la convocation de cette séance de débat n’est pas le fruit du hasard.
Pas plus, d’ailleurs, que son théâtre: le Congrès américain, temple des législateurs américains, républicains et démocrates confondus.
A l’évidence, personne ne pouvait alléguer ne pas être au courant, ni ignorer l’enjeu de cette séance, encore moins la symbolique de l’endroit où elle s'est tenue.
Or, se sont succédé au perchoir, un après un, des congressmen et des figures droit-de-l'hommistes ouvertement acquis à la thèse séparatiste, dont la fantasque Kerry Kennedy , Eric Golstein (HRW) , sans oublier le congressman républicain de Pennsylvanie, Joe Pitts, réputé être un farouche lobbyiste au service de la thèse polisaro-algérienne.
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Le lobby pro-algérien était presque au complet et en ordres serrés pour torpiller le Maroc sur la question des droits de l’Homme au Sahara.
Face à cette descente massive, structurée et méthodique, il n’y avait personne pour défendre la thèse marocaine.
«Personne», enfin presque.
La seule intervention enregistrée par le site US «Al Monitor», elle a été signée d’un certain Paul Jordan, directeur exécutif du Centre maroco-américain pour les affaires politiques.
Face au déluge des critiques décochées à l’adresse du Maroc, Paul Jordan, présenté par «Al Monitor» comme étant un «lobbyiste pro-marocain», a eu cette phrase très significative: «C’est le Polisario qui mérite d’être soumis à l’examen».
Mais que peut le directeur d’un centre maroco-amérocain face à un trio, bien rompu aux débats ?
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Pourquoi les 70 congressmen acquis à la thèse marocaine, républicains et démocrates inclus, ont brillé par leur absence lors de cette séance de hearing ?
Pourquoi la diplomatie marocaine ne les a-t-elle pas mobilisés pour défendre le bien-fondé de l'offre marocaine ?
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Jusqu’à quand cette diplomatie va-t-elle continuer à s’adosser sur l’engagement du chef de l’Etat ?
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Autant de questions qui remettent sur le tapis la nécessité impérieuse de revoir de fond en comble le fonctionnement de la machine diplomatique marocaine.
Ziad Alami
le360.ma