Saint-aubin-lès-elbeuf : le chauffeur de bus qui s’est encastré dans deux maisons avait consommé de

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le 3 août 2015 vers 11 h, à Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Malik K., 36 ans, chauffeur de bus sur le réseau de Transports de l’agglomération elbeuvienne (TAE) perd le contrôle de son véhicule. Il percute une armoire à gaz, deux maisons et un poteau électrique. Le tribunal a examiné l’affaire mais donnera son délibéré le 24 novembre.

Un accident avec de lourdes conséquences

L’accident provoque des blessures chez les cinq passagers du véhicule et le chez le chauffeur. Une fuite de gaz et une interruption de l’électricité sont également à déplorer. Les deux maisons font l’objet d’une procédure de mise en péril, elles menaçaient en effet de s’écrouler, les habitants de ces dernières ont d’ailleurs depuis dû être relogés.

Le chauffeur est entendu le 6 octobre 2015 par le tribunal correctionnel, des traces de cocaïne ayant été retrouvées dans son sang. Dans un premier temps le prévenu avait déclaré aux services de police, avoir vu un câble électrique sur la route, donnant un coup de volant il aurait perdu le contrôle. Les témoignages des passagers font cependant douter les policiers : «Avant l’accident, il baillait sans arrêt, il tenait le volant à une main, freinait sans raison ». De plus le casier judiciaire de Malik K. fait mention d’infractions routières, l’avocate d’une des victimes s’interroge d’ailleurs sur les techniques de recrutement de la société de transport à ce propos.

De la cocaïne 5 à 8h avant les faits

Un test de dépistage est effectué. Il démontre que de la cocaïne a été consommée dans les 5 à 8 h avant les faits par le chauffeur. «J’ai fait la tournée des bars la veille, on a dû me mettre de la cocaïne dans mon verre à ce moment-là.» Il change d’ailleurs sa version devant le tribunal en oubliant le câble électrique de l’époque et en prétextant un malaise avant l’accident. Aucun des passagers ne corrobore l’une de ces deux versions. «Vous avez ici un cas d’école, un prélèvement de poils pubiens, ou de cheveux aurait pu le disculper», s’insurge l’avocat du prévenu, ce test aurait pu en effet déterminer si la consommation de cocaïne était ou non régulière, ce qui aurait donné de la crédibilité à la version du prévenu.

Certaines demandes de dédommagement des victimes atteignent des montants exorbitants, jusqu’à 40 000 €. Le procureur relève l’irresponsabilité du chauffeur, qui selon lui a trahi la confiance que la société avait mise en lui. Il requiert 18 mois de prison, dont 12 mois avec prison assortie de 1 200 € d’amende. Le tribunal rendra sa décision le 24 novembre prochain.

De plus en plus de drogue

Des tests plus rapides, moins chers et plus généralisés et la courbe des usages de drogue au volant grimpe.

Au niveau national, 21 % des accidents mortels ont pour cause, partielle ou complète, l’usage de drogue.

44 123 dépistages de stupéfiants ont été pratiqués en 2013, dont 33 305 lors d’interventions sur accidents mortels, corporels ou matériels. Le dépistage salivaire est désormais largement utilisé lors des contrôles préventifs. Il est pratiqué en général sur des usagers présentant des signes comportementaux susceptibles d’être générés par des stupéfiants. C’est pourquoi 41,2 % des tests s’avèrent positifs.


http://www.paris-normandie.fr/detai...ons-avait-consomme-de-la-cocaine#.Vi4Ku9Ivc0N
 

Pareil

Just like me :D
VIB
"De plus le casier judiciaire de Malik K. fait mention d’infractions routières, l’avocate d’une des victimes s’interroge d’ailleurs sur les techniques de recrutement de la société de transport à ce propos."
Et elle a bien raison.
La responsabilité pourrait être portée sur la société également, qui aurait alors pour obligation de dédommager les victimes.

D'ailleurs, on devrait légalement interdire l'engagement de chauffeurs ayant des antécédents d'usage de drogue/alcoolisme ou de délits au volant. Sauf en cas de suivi de cure de désintoxication par exemple.
 
Haut