Saint-malo : les agriculteurs débarquent en force

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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A 10 h, ce vendredi 22 janvier, une centaine d'agriculteurs avec leurs tracteurs se sont rassemblés à Saint-Méloir-des-Ondes avant de mettre le cap sur Saint-
Malo.s

"On ne peut plus continuer comme ça ! Il y a des centaines de famille dans la détresse. Il est urgent de réagir". Yannick Frain, le représentant de la FDSEA en Ille-et-Vilaine, ne mâche pas ses mots à l'adresse de l'État et du gouvernement. "Le 3 décembre, sous la pression, Manuels Valls a lancé un plan d'urgence. Des milliers de dossiers ont été déposés. Résultat : quasiment aucune aide versée à ce jour. Nos exploitations crèvent de cette situation. L'État français est timoré, calculateur, conservateur. Il n'ose pas bousculer ses partenaires et défendre ses producteurs et son agriculture comme il le devrait."

Une quarantaine de tracteurs à Saint-Méloir-des-Ondes



Face à cette grogne montante, des actions ont été organisées depuis deux jours en Bretagne. Les agriculteurs du nord de l'Ille-et-Vilaine ont décidé également de passer à l'action. Ce vendredi 22 novembre, ils se sont regroupés vers 10 h à Saint-Méloir-des-Ondes. A 11 h 15, le convoi d'une cinquantaine de tracteurs est entré dans Saint-Malo. Leur direction ? La sous-préfecture de Saint-Malo où une délégation devrait être reçue en début d'après-midi par le sous-préfet.

http://www.ouest-france.fr/bretagne...-les-agriculteurs-debarquent-en-force-3987191
 

mam80

la rose et le réséda
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Crise de l'élevage : le gouvernement impuissant ?

La grogne des éleveurs s'est de nouveau réveillée en ce début d'année, au moment où la situation économique, loin de s'améliorer, est aggravée par des épizooties.

Sans surprise, la promesse d'ajustage du plan de soutien à l'élevage faite par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll jeudi soir n'a pas eu raison de la grogne des professionnels du secteur. Les manifestations d'agriculteurs entamées mercredi dans les Côtes-d'Armor ont fait boule de neige dans l'Ouest à Quimper, en Mayenne et dans la Sarthe au cours de la semaine, à Saint-Malo et Rennes où les éleveurs d'Ille-et-Vilaine sont venus crier leur détresse devant la préfecture vendredi à l'aube.

Les conditions économiques dans le secteur du porc « se dégradent tous les jours.
Les trésoreries sont exsangues aujourd'hui. Lorsque vous avez un différentiel de 40 centimes du kilo entre les coûts de production et les prix de vente, c'est affreux »

Crise des prix et grippe aviaire
La crise causée par la chute des prix payés aux producteurs de viande bovine, porcine et de lait, en dessous de leur coût de revient, sous l'effet conjugué
d'une surproduction laitière,
de l'embargo russe sur l'agroalimentaire européen
et de la guerre des prix dans la grande distribution ne s'est en effet pas améliorée.

De plus, les mesures pour garantir un prix minimum issues de la concertation avec la filière, sous l'égide du ministère de l'Agriculture, ont échoué. Et en ce début d'année 2016 d'importantes crises sanitaires, comme la grippe aviaire qui frappe les élevages de canards dans le sud-ouest et la fièvre catarrhale ovine (FCO) qui touche les bovins, se sont ajoutées à l'effondrement quasi généralisé des prix agricoles.
(...)
Les cellules d'urgence ont reçu un total de 35 500 dossiers éligibles de la part d'élevages en grande difficulté qui souhaitaient en bénéficier, dont 15 000 ont été traités selon le ministère.
Ces mesures sont cependant insuffisantes pour les éleveurs qui attendent plus du gouvernement. « Soit on admet qu'il y aura 40 % de moins d'éleveurs de porc à très court terme, soit on se bouge, on va à Bruxelles et on prend des mesures qui permettent de donner de la valeur et de libérer le marché », clame Thierry Coué qui demande un « filet de sécurité » pour les éleveurs.
(...)
La crise laitière frappe pour sa part à l'échelle non seulement européenne mais aussi mondiale

Alors que faire ? Pour les Jeunes Agriculteurs, la réponse serait de créer de la valeur ajoutée aux productions
." On est allé trop loin, mais c'est aux consommateurs de comprendre que manger, ça a de l'importance. "
: « Si ça continue comme ça, je préfère arrêter »

Le Point

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Les actions des éleveurs commencent dès ce matin dans l'Eure et en Seine-Maritime

La colère gronde dans les campagnes. Hier, les agriculteurs de l’Eure et de Seine-Maritime ont repris le chemin des manifestations pour demander à l’État non pas des aides relevant du « saupoudrage financier » mais de pouvoir lutter à armes égales avec leurs concurrents européens.

Barrages filtrants à Dieppe, à Barentin, à Ecalles, à Saint-Jacques-sur-Darnétal ou à Manéglise, déversements de fumier et manifestants allongés sur le sol pour illustrer la mort de l’agriculture devant les sous-préfectures des Andelys et de Bernay, blocage d’un abattoir au Neubourg : autant d’actions conduites par quelque 70 agriculteurs dans l’Eure qui traduisent une crise qui ne cesse de s’enraciner.

« Content de vous avoir nourri, merci de laisser crever les agriculteurs », tonnent les Jeunes Agriculteurs.« Il y a dix ans, on nous a demandé de nous mettre aux normes pour s’en sortir. On s’est endetté mais pour quoi ? On n’y arrive plus », témoigne Maxime Caillaud.

Ce jeudi matin, les agriculteurs ont prévu une manifestation régionale à Rouen devant la Cité administrative avant de partir en convoi à la préfecture où une rencontre pourrait avoir lieu avec la préfète, Nicole Klein.

France bleue Normandie
 
Faut arrêter les primes européennes aux éleveurs.
La plupart disparaîtront. Les autres monteront leurs prix pour survivre.
Total les gens mangeront moins de viande et s'en porteront mieux.
S'il truque pas à Stockholm, j'ai facile le prix Nobel d'économie cette année moa.
 

mam80

la rose et le réséda
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Les agriculteurs ne veulent pas l’aumône, mais une juste reconnaissance de leur labeur

(...)
Ce qu’ils veulent, ils ne cessent en vain de le dire : ils veulent une juste reconnaissance de leur labeur et un juste prix pour leur produit. « Les éleveurs français veulent pouvoir rivaliser à armes égales avec les autres producteurs européens », comme cela était écrit ce jeudi dans la presse locale. Rien de plus, rien de moins.

De paysans, ils sont devenus des chefs d’exploitation croulant sous les contraintes et la paperasse.
En permanence, ils doivent s’adapter à de nouvelles règles.
La moindre mise aux normes les endette pour des années. La réforme 2013 de la PAC (politique agricole commune) favorisant les importations étrangères est venue compliquer un équilibre déjà précaire.

Leurs charges n’ont cessé de croître, leurs marges de se réduire au point que la plupart ne peuvent plus en vivre.

Ce drame montre une France démunie, livrée à elle-même, face à de cruelles distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne, tant sociales et fiscales qu’environnementales.

En s’inclinant à Bruxelles, en cédant sans discernement aux lobbies, en vouant aux gémonies les partisans de la préférence nationale, en ouvrant grand les portes du pays, les partis de gouvernement qui se succèdent depuis trente ans aux manettes sont directement responsables du marasme français, percutant de plein fouet les agriculteurs.

(...)http://www.bvoltaire.fr/ghislainebo...-30381821&mc_cid=cc0d5bd767&mc_eid=fc20a6a4fe

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Les agriculteurs en colère changent de tactique

Les syndicats veulent désormais éviter les barrages routiers et optent pour des actions chez les parlementaires.

Après la pause du week-end, les agriculteurs vont continuer cette semaine leurs actions de mécontentement dans tout le pays. Ceux du Cantal sont les premiers à ouvrir le bal dès dimanche soir.

«Nous appelons nos adhérents à se mobiliser auprès des administrations qui touchent de près ou de loin les services de l'État, précise au Figaro Guy Touzet, responsable départementale au sein de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles).
Nous attendons toujours la totalité des aides sécheresse promises cet été. Leur versement partiel a entraîné de graves problèmes dans la trésorerie des agriculteurs.»
À Arzal dans le Morbihan, où a eu lieu l'un des plus gros barrages routiers bretons la semaine dernière, des actions ciblées viseront les grandes et moyennes surfaces «car les négociations commerciales ont lieu au niveau national jusqu'à la fin du mois avec les industriels de l'agroalimentaire, indique Bruno Calle, responsable de la FNSEA à Arzal.

Il nous faut une transparence des marges et des prix qui nous permettent de vivre», avertit-il. Au total 42.000 dossiers d'aides d'urgence ont été déposés par les agriculteurs auprès des pouvoirs publics. Nettement plus que le nombre de 25.000 éleveurs en très grande difficulté financière estimé par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, en septembre dernier.

Abandon et faillites
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mam80

la rose et le réséda
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suite et fin

«Les barrages de l'été dernier ont abouti à des mesures de saupoudrage qui n'ont rien changé dans le fond»
Yannick Bodin éleveur laitier et céréalier Toutefois Bruno Calle, comme d'autres membres de la FNSEA, veut désormais éviter les barrages routiers. Un mode d'action que ne partagent pas tous les agriculteurs, comme ceux de la Coordination rurale (CR), deuxième syndicat agricole français, restés jusque-là à l'écart de ces mouvements.

«Ces barrages pénalisent les citoyens, donnent une mauvaise image des agriculteurs et coûtent cher à la collectivité», souligne Yannick Bodin éleveur laitier et céréalier dans le sud de la Manche. Il est aussi responsable de l'action syndicale au niveau national de la CR. «Les barrages de l'été dernier ont abouti à des mesures de saupoudrage qui n'ont rien changé dans le fond.

Il faut interpeller les vrais responsables qui peuvent faire bouger les choses. Ce sont les députés ainsi que les sénateurs.

Nous irons faire des actions chez eux», prévient-il.

L'éleveur attend ce lundi soir entre 300 et 400 agriculteurs pour une réunion d'information à Percy, en Basse-Normandie. «Ce sera le point de départ d'une jacquerie contre les politiques qui abandonnent le monde rural et ne se donnent pas les moyens de prendre de véritables décisions pour éviter que l'on fasse faillite les uns après les autres.»
Ce dernier préconise la mise en place «d'une TVA rurale pour réduire les charges sociales des agriculteurs qui ne sont pas éligibles au CICE». Le paysan normand exige aussi «un vrai moratoire sur la fiscalité et une simplification des normes administratives et environnementales».
Il demande à «l'État de faire pression sur les banques pour pouvoir renégocier l'ensemble des prêts agricoles en cours».

«L'État a pris sa responsabilité, il a mis les moyens. Ce que nous avons fait sur la question de l'endettement, cela n'avait jamais été fait auparavant.
Il faut que tous les partenaires, y compris les partenaires bancaires, poursuivent ce travail, a répondu le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, dimanche matin. Une réunion entre le président de la FNSEA et François Hollande doit se tenir mardi matin.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...-mobilisation-agricole-change-de-tactique.php

mam
 

Drianke

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Dans le Finistère, la fronde qui menace la FNSEA

20 FÉVRIER 2016 | PAR KARL LASKE

Des éleveurs finistériens multiplient les actions, en marge des organisations syndicales. Ils ont visé la chambre d’agriculture de Quimper et une coopérative. Les premiers frappés par la crise, les jeunes sont les plus actifs dans ce mouvement. « Plus personne ne dirige personne », commente un syndicaliste.

Finistère, de notre envoyé spécial. - Et soudain, les éleveurs des environs de Quimper ont changé de cible. Dans la nuit du 11 février, ils ont fait converger leurs tracteurs et leurs remorques chargées de fumier vers la chambre d’agriculture. Le bâtiment de l’institution tenue par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) a été attaqué à coups de pelleteuse. Le hall d’entrée a été défoncé, les rambardes d’accès arrachées, et le tout a été recouvert de fumier. « Plus personne ne dirige personne, commente un syndicaliste. Il y a des mouvements spontanés partout. Les gens se sentent trahis par leurs propres responsables. » Certains ont déchiré et brûlé leur carte du syndicat.

https://www.mediapart.fr/journal/france/200216/dans-le-finistere-la-fronde-qui-menace-la-fnsea
 

mam80

la rose et le réséda
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Du fumier a - à nouveau - été déversé devant la permanence de Barbara Pompili à Amiens


Des agriculteurs ont déversé jeudi soir, comme il y a deux semaines, du fumier et des pommes de terre devant la permanence à Amiens de la secrétaire d'Etat à la Biodiversité et député de la Somme Barbara Pompili (DVG).
Vers 22h30, une vingtaine d'agriculteurs venus sur une petite dizaine de tracteurs ont déposé un gros tas composé de fumier et de pommes de terre devant les locaux, lors d'une opération éclair de quelques minutes initiée par l'Union des Producteurs de Lait de Picardie, a constaté jeudi soir ce correspondant.
Sur une banderole posée sur un tracteur, on pouvait lire: "Un pays sans paysans = pays mort", faisant référence à la crise qui frappe actuellement le monde agricole et a conduit ses acteurs à mener de nombreuses actions en France au cours des dernières semaines.
Plusieurs agriculteurs ont lancé des pétards. Le groupe est reparti aux alentours de 23h00.
Une demi-heure plus tard, Barbara Pompili a critiqué cette action.
"Rappel: depuis 2012 il a toujours suffi d'un coup de fil pour prendre rdv et me voir. Le téléphone de ma permanence fonctionne toujours...", a écrit sur Twitter celle qui entra au gouvernement à la faveur du récent remaniement ministériel.

Le 12 février au soir, la même action de l'Union des producteurs de lait de Picardie avait eu lieu, "un cadeau de bienvenue des agriculteurs pour maintenir la pression sur le gouvernement qui doit sauver nos emplois", selon l'un des organisateurs.
http://actualites.nouvelobs.com/en-...-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20160226

AUSSI : Grand ménage devant le hard-discount Dia après l'action des agriculteurs

mam
 
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