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Saint-Valentin est-il chrétien? Ou quand les Arabes cultivaient lart daimer
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[QUOTE="aladin60, post: 6679882, member: 1818"] Et d’un campement aux confins de la dune/Entre Dakhoul et Hawmal/D’elles s’exhalait le musc comme la brise/Du matin chargée d’un parfum d’œillet/L’amour, alors, fit jaillir des larmes qui coulèrent/Sur ma gorge jusqu’à mouiller mon baudrier…» Comment ne pas citer également le héros chevaleresque, ‘Antara ibn Chaddad, noir cavalier du désert, épris de sa cousine ‘Abla, érigée quasiment en objet de culte, à laquelle il dut faire oublier ses origines et sa couleur héritée de sa mère, servante éthiopienne, en redoublant de bravoure guerrière. D’autres noms demeureront pour la postérité, tels que Zouhayr ibn Abi Salma, ‘Amr ibn Kalthoum, Labid ibn Rabia, Tarafa ibn al-Abd ou Nabigha Doubyani… avec leurs plaisirs d’évocations symboliques, leurs imageries poétiques et leurs fantasmes érotiques. Avec l’avènement de l’Islam, se développe peu à peu dans le milieu socio-culturel hijazien, un esprit courtois et une poésie à la fois réaliste et sensuelle auprès des nombreux genres existants. La femme n’est plus une abstraction éthérée, tandis que la poésie d’amour, dite El-ghazal, s’érige désormais en genre poétique à part entière et non plus comme un simple prélude galant (dit Nassib). Un de ses dignes représentants à cette époque est Omar ibn Abi Rabiâ qui exalte sa passion, jusqu’à s’écrier dans un lyrisme et une musicalité intraduisibles: «Il n’y a pas d’amour au-delà de mon amour. À moins de sombrer dans le suicide ou la folie.» Même un poète comme Hassan ibn Thabit, considéré comme le poète du Prophète, commençait son ode par le ghazal ou hymne à l’amour. Sous les Abbassides, dont la capitale est Bagdad, précisément avec les premiers califes éclairés Haroun ar-Rachid, Al-Mamoun ou Al-Moutawwakil, nous assistons dans ce milieu citadin raffiné, à l’épanouissement, aux côtés du courant conservateur, d’un genre anti-conventionnel, exhalant la thématique de l’amour et de l’ivresse. Souvenons-nous d’Abou Nouwas et de son libertinage bachique ou de Omar Kayyam, chantre des plaisirs, bravant les interdits, jusqu’à oser proclamer dans ses célèbres Rouba’ïyat (ou Quatrains): «Quel homme n’a jamais transgressé Ta loi, dis/ Une vie sans péché, quel goût a-t-elle, dis?/ Si Tu punis le mal que j’ai fait par le mal/ Quelle est la différence entre Toi et moi, dis?». Avec le règne des Omeyyades de Damas, l’amour ‘odrite, virginaliste et platonique, prend une tonalité nouvelle. L’identité de certains poètes était inséparable de celle de leur aimée. Tel était le cas de Jamil Bouthayna, issu de la tribu des Béni Odra, lesquels «mourraient, dit-on, quand ils aimaient». Que dire de Qays Layla, rendu fou d’amour, au point de porter le nom de «Majnoun Layla». «Les gens disent que je suis fou/ Obsédé par son image/ Par Dieu, je le jure/ Je ne suis ni fou ni ensorcelé/ De l’amour de Layla/ Par Layla je me suis soigné/ Tel buveur de vin/ En buvant encore plus.» [/QUOTE]
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