Qui est le salaf du salafiste ?

Question de fond : les salafistes descendent-ils du Salaf (ancêtre) ? Qui est le père du salafiste ? Son pays ou une idée ou une chevelure ? Car les salafistes sont de grands nostalgiques, armés de gourdin et de sabres : ils croient que le passé de la région leur ressemble : hargneux, sans musique, sans femmes, violent, colérique et hirsute et mal habillé avec des pantalons courts et de la langue longue. C'est faux bien sûr, sinon, comme l'a dit un ami à un ami, l'Islam aurait fini en une Daïra à la Mecque et pas en un empire. Du coup, la question, autrement : si les salafistes ne viennent pas du passé mais essayent de monter sur son dos, ni du futur qu'ils évitent, d'où viennent-ils ? Du présent. Ils sont fabriqués ici, hand made, par les régimes, les wahabites, les dictatures et les écoles et les livres. Des produits locaux dérivés du manque de tendresse, de contact avec les femmes et les arts, d'élégances, d'éducation humaine et de liberté d'aller au cinéma en couple ou en groupe. Ce sont des humanités frustrées converties en idées violentes et en barbes piquantes. Quand on regarde les salafistes qui surgissent actuellement en Tunisie, à la suite des islamistes voleurs de printemps «arabe», on comprend qu'il s'agit d'une question de sexualité et d'esthétique : affreux, laids, criards, méchants et promenant une sorte de religion du thanatos et du refus de vivre et de laisser vivre les autres. Ce n'est pas un courant politique mais une maladie, une infection.

Un salafiste rêve du désert, du vide, de l'asexué public, de la non-mixité même entre les fruits, et de croyances imposées par les cheveux et pas par le cerveau. Un salafiste frappe, s'emporte, a un drapeau noir et veut tuer ce qui n'est pas lui tout en étant l'ombre d'un être qui n'a jamais existé : le salaf. L'ancêtre. Pourquoi cette maladie ? Cela arrive quand on doute son passé et qu'on n'a pas de présent et qu'on a de la terreur devant l'avenir. C'est alors que l'on bascule vers les origines présumées : le moment zéro arabe, l'instant pur, l'exact point où l'histoire n'était pas encore une dégradation et une faiblesse humaine. Donc, ce ne sont pas des êtres humains mais des morts-vivants.


http://www.lequotidien-oran.com/?news=5169676
 
Question de fond : les salafistes descendent-ils du Salaf (ancêtre) ? Qui est le père du salafiste ? Son pays ou une idée ou une chevelure ? Car les salafistes sont de grands nostalgiques, armés de gourdin et de sabres : ils croient que le passé de la région leur ressemble : hargneux, sans musique, sans femmes, violent, colérique et hirsute et mal habillé avec des pantalons courts et de la langue longue. C'est faux bien sûr, sinon, comme l'a dit un ami à un ami, l'Islam aurait fini en une Daïra à la Mecque et pas en un empire. Du coup, la question, autrement : si les salafistes ne viennent pas du passé mais essayent de monter sur son dos, ni du futur qu'ils évitent, d'où viennent-ils ? Du présent. Ils sont fabriqués ici, hand made, par les régimes, les wahabites, les dictatures et les écoles et les livres. Des produits locaux dérivés du manque de tendresse, de contact avec les femmes et les arts, d'élégances, d'éducation humaine et de liberté d'aller au cinéma en couple ou en groupe. Ce sont des humanités frustrées converties en idées violentes et en barbes piquantes. Quand on regarde les salafistes qui surgissent actuellement en Tunisie, à la suite des islamistes voleurs de printemps «arabe», on comprend qu'il s'agit d'une question de sexualité et d'esthétique : affreux, laids, criards, méchants et promenant une sorte de religion du thanatos et du refus de vivre et de laisser vivre les autres. Ce n'est pas un courant politique mais une maladie, une infection.

Un salafiste rêve du désert, du vide, de l'asexué public, de la non-mixité même entre les fruits, et de croyances imposées par les cheveux et pas par le cerveau. Un salafiste frappe, s'emporte, a un drapeau noir et veut tuer ce qui n'est pas lui tout en étant l'ombre d'un être qui n'a jamais existé : le salaf. L'ancêtre. Pourquoi cette maladie ? Cela arrive quand on doute son passé et qu'on n'a pas de présent et qu'on a de la terreur devant l'avenir. C'est alors que l'on bascule vers les origines présumées : le moment zéro arabe, l'instant pur, l'exact point où l'histoire n'était pas encore une dégradation et une faiblesse humaine. Donc, ce ne sont pas des êtres humains mais des morts-vivants.


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jamais l'islam na etait désert et vide est la preuve existe en indalousie , s'il ya des gens qui en choisis l'extreme c'est a cause de la guerre menée par les occidentaux contre l'islam et les musulmans dans le monde
 
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