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Salafistes à Tunis: "Ils nous attaquent avec des sabres"
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[QUOTE="Drianke, post: 10426463, member: 174325"] Tunisie : "Nous n'avons pas assez de gilets pare-balles" Je ne vais pas envoyer mes hommes qui ont l'âge de mes petits-enfants se faire trouer la peau. On manque de gilets pare-balles et d'équipements qui nous ont été promis après la révolution et qui ne sont jamais arrivés." L'officier supérieur de la police entend répondre à l'étonnement des Tunisiens qui se plaignent du manque de visibilité, voire de l'absence des forces de l'ordre dans les rues de Tunis ou de Jendouba, théâtre d'affrontements violents entre salafistes et voyous de droit commun d'un côté et la population de l'autre. "En ce moment, on n'agit qu'à la dernière minute, on ne peut pas prévenir les violences, malheureusement", avoue ce policier de haut rang qui a, en coopération avec l'armée, évité un bain de sang à la Tunisie après le départ de Ben Ali le 14 janvier 2011. Si plus de 200 personnes ont été arrêtées ces dernières heures à la suite de violences récurrentes entre la population et une partie radicale du courant islamiste, dans la capitale ou à Jendouba, près de 70 policiers ont été blessés. C'est assez rare de s'en prendre aux forces de l'ordre au pays du Jasmin, le départ de Ben Ali a aussi engendré des comportements que les Tunisiens croyaient réservés aux grandes métropoles occidentales. "La République se défendra" Pour pallier les dysfonctionnements et le manque d'équipements, le gouvernement a décidé d'imposer un couvre-feu dans les régions troublées. Entre 21 heures et 5 heures, personne ne doit traîner dans les rues. Si le couvre-feu vient d'être allégé, de 22 heures à 4 heures, il concerne les mêmes régions : Tunis, l'Ariana, Ben Arous, la Manouba, Sousse, Monastir, Jendouba et Ben Guerdane. "Quand on est sous-équipé, il n'y a pas trente-six solutions pour éviter les affrontements. Le peuple tunisien est un peuple discipliné. Seuls les extrémistes tenteront de braver le couvre-feu, et eux, on n'a pas les moyens de s'en occuper", conclut-il. Lors de notre rencontre au palais présidentiel avec Moncef Marzouki, le président tunisien avait mis en garde les salafistes : "S'ils utilisent la violence, la République se défendra." Nous y sommes ! [url]http://www.lepoint.fr/invites-du-point/sihem-souid/tunisie-nous-n-avons-pas-assez-de-gilets-pare-balles-14-06-2012-1473203_421.php[/url] [/QUOTE]
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