Les salafistes marocains persona non grata en Tunisie

Les salafistes marocains ne sont pas les bienvenus en Tunisie. Après l'interdiction d'entrée au pays notifiée à Abdelwahab Rafiqi, plus connu sous le nom d'Abou Hafsa, à Omar El Hadouchi et à Hassan El Kettani, un autre cheikh marocain a été empêché de débarquer sur le territoire tunisien. L'homme a été intercepté avant-hier à sa sortie de l'avion assurant la liaison entre Casablanca et Tunis. Quatre policiers en civil lui ont interdit de débarquer à l'aéroport de Tunis-Carthage. Une interdiction qui risque de susciter la colère des islamistes marocains et tunisiens qui s'interrogent sur sa légalité.

En effet, les salafistes marocains ne sont pas les seuls concernés. D'autres cheikhs et prédicateurs islamistes ont été interdits d'entrée en Tunisie par les services des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur pour des raisons sécuritaires.

Ces derniers, en coordination avec les services sécuritaires d'autres pays, interdisent désormais l'entrée sur le territoire à chaque individu connu par sa propension à la violence ou son implication dans des crimes liés au terrorisme. C'est le cas d'Omar El Hadouchi et de Hassan El Kettani qui ont été refoulés en raison de leur présumée implication dans des actes terroristes et par le fait qu'ils sont interdits de prêche au Maroc.

Pour les démocrates tunisiens, les salafistes et les islamistes de tous bords doivent être traités comme persona non grata. Ils accusent le gouvernement à tendance islamiste d'entretenir des relations de complicité avec eux. De quoi leur faire craindre qu'une alliance entre les islamistes et les salafistes ne puisse porter atteinte aux acquis modernes et laïcs de la société tunisienne et l'islamiser de force. Ceci d'autant plus, qu'au sein d'Ennahda, un courant très proche du salafisme existe bel et bien.

Propulsés au-devant de la scène grâce aux révoltes arabes, les salafistes qui prônent un retour aux sources de l'Islam, en réaction à la sécularisation des sociétés arabes et au modernisme occidental, sont désormais des pions dont il faut tenir compte sur l'échiquier politique. Ils sont parvenus à se positionner comme arbitres en Egypte où le parti salafiste Nour (lumière), à la surprise générale, a remporté 24,4% des suffrages aux législatives. En Tunisie, les coups d'éclat des «Partisans de la charia» inquiètent. Et en Syrie, de nombreuses brigades engagées dans la lutte armée (Faucons de Damas, Ahrar al-Cham) se réclament ouvertement de l'idéologie salafiste.

Pourtant, la mouvance salafiste est aujourd'hui en ébullition et de nombreuses questions n'ont pas encore été tranchées. En effet, leur projet de «réforme» de la société se heurte à la réalité du terrain. Le chômage des jeunes, l'inflation, la détérioration des services sociaux, le marasme économique, entre autres, les poussent à revoir leur copie. Cependant et comme l'ont souligné certains analystes politiques, la frontière entre le salafisme politique et le salafisme jihadiste est souvent fort ténue.
http://fr.allafrica.com/stories/201211260943.html
 

brolyy

VIB
Merci pour cet information
Finalement apres la revolution, la Tunisie n est pas mieux que le Maroc au niveau de la democratie et des liberters
 
A

AncienMembre

Non connecté
Les salafistes marocains ne sont pas les bienvenus en Tunisie. Après l'interdiction d'entrée au pays notifiée à Abdelwahab Rafiqi, plus connu sous le nom d'Abou Hafsa, à Omar El Hadouchi et à Hassan El Kettani, un autre cheikh marocain a été empêché de débarquer sur le territoire tunisien. L'homme a été intercepté avant-hier à sa sortie de l'avion assurant la liaison entre Casablanca et Tunis. Quatre policiers en civil lui ont interdit de débarquer à l'aéroport de Tunis-Carthage. Une interdiction qui risque de susciter la colère des islamistes marocains et tunisiens qui s'interrogent sur sa légalité.

En effet, les salafistes marocains ne sont pas les seuls concernés. D'autres cheikhs et prédicateurs islamistes ont été interdits d'entrée en Tunisie par les services des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur pour des raisons sécuritaires.

Ces derniers, en coordination avec les services sécuritaires d'autres pays, interdisent désormais l'entrée sur le territoire à chaque individu connu par sa propension à la violence ou son implication dans des crimes liés au terrorisme. C'est le cas d'Omar El Hadouchi et de Hassan El Kettani qui ont été refoulés en raison de leur présumée implication dans des actes terroristes et par le fait qu'ils sont interdits de prêche au Maroc.

Pour les démocrates tunisiens, les salafistes et les islamistes de tous bords doivent être traités comme persona non grata. Ils accusent le gouvernement à tendance islamiste d'entretenir des relations de complicité avec eux. De quoi leur faire craindre qu'une alliance entre les islamistes et les salafistes ne puisse porter atteinte aux acquis modernes et laïcs de la société tunisienne et l'islamiser de force. Ceci d'autant plus, qu'au sein d'Ennahda, un courant très proche du salafisme existe bel et bien.

Propulsés au-devant de la scène grâce aux révoltes arabes, les salafistes qui prônent un retour aux sources de l'Islam, en réaction à la sécularisation des sociétés arabes et au modernisme occidental, sont désormais des pions dont il faut tenir compte sur l'échiquier politique. Ils sont parvenus à se positionner comme arbitres en Egypte où le parti salafiste Nour (lumière), à la surprise générale, a remporté 24,4% des suffrages aux législatives. En Tunisie, les coups d'éclat des «Partisans de la charia» inquiètent. Et en Syrie, de nombreuses brigades engagées dans la lutte armée (Faucons de Damas, Ahrar al-Cham) se réclament ouvertement de l'idéologie salafiste.

Pourtant, la mouvance salafiste est aujourd'hui en ébullition et de nombreuses questions n'ont pas encore été tranchées. En effet, leur projet de «réforme» de la société se heurte à la réalité du terrain. Le chômage des jeunes, l'inflation, la détérioration des services sociaux, le marasme économique, entre autres, les poussent à revoir leur copie. Cependant et comme l'ont souligné certains analystes politiques, la frontière entre le salafisme politique et le salafisme jihadiste est souvent fort ténue.
http://fr.allafrica.com/stories/201211260943.html

Chapeau la Tunisie ! :cool: Allez hop, direction l'entité saoudienne tout ça, et bon débarras.
 
Merci pour cet information
Finalement apres la revolution, la Tunisie n est pas mieux que le Maroc au niveau de la democratie et des liberters
Mais oui biensur. Rassures toi comme tu peux. Mais le Maroc est ce que l'on appelle un dictature. La tunisie est en cours de finalisation du processus de démocratisation
 

brolyy

VIB
Mais oui biensur. Rassures toi comme tu peux. Mais le Maroc est ce que l'on appelle un dictature. La tunisie est en cours de finalisation du processus de démocratisation

Tu peux appeler le Maroc comme tu veux mais ce sont les faits qui parlent
le Maroc n a jamais interdit des salafistes tunisiens a entrer au Maroc

les islamistes ne sont meme pas interdit aux USA alors qu ils sont interdit en Tunisie
Tu parles de finaliser processus democratique hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh plutot finaliser un regime de dictature
 

brolyy

VIB
Ah bon Tarik ramadan n'a pas été interdit d'entrer au USA? Rached ghannouchi etait interdit d'entrer en frace pendant l'époque de Ben ali. Alors informes toi avant d'avancer des bétises

il est maintenant votre chef de gouvernement
alors qu est ce que cela veut dire
soit c est la France [pays de la premiere revolution des liberters] qui a tort soit vous
 
Le titre de l'article est trompeur: la Tunisie n'interdit pas son sol à des salafistes marocains, mais à certains salafistes:

"Ces derniers, en coordination avec les services sécuritaires d'autres pays, interdisent désormais l'entrée sur le territoire à chaque individu connu par sa propension à la violence ou son implication dans des crimes liés au terrorisme. C'est le cas d'Omar El Hadouchi et de Hassan El Kettani qui ont été refoulés en raison de leur présumée implication dans des actes terroristes et par le fait qu'ils sont interdits de prêche au Maroc."
 

brolyy

VIB
Le titre de l'article est trompeur: la Tunisie n'interdit pas son sol à des salafistes marocains, mais à certains salafistes:

"Ces derniers, en coordination avec les services sécuritaires d'autres pays, interdisent désormais l'entrée sur le territoire à chaque individu connu par sa propension à la violence ou son implication dans des crimes liés au terrorisme. C'est le cas d'Omar El Hadouchi et de Hassan El Kettani qui ont été refoulés en raison de leur présumée implication dans des actes terroristes et par le fait qu'ils sont interdits de prêche au Maroc."

C est ce que vous en dicter mama France et papa Obama looll
 
Des fois ily a de koi se mefier des salafistes. en egypte on menace de dimolir les pyramides, lapider les femmes...moi je n ai rien contre les salafistes mais kils n impose pas leurs idée aux autres par la forces.
 
Un salafiste est foncièrement anti-démocrate et de surcroit violent. Bien fait pour leurs gueules et je soutiens la décision de la Tunisie.

Au lieu de les mettre en prison quand ils sont violents, la justice doit les condamner à reboiser le désert marocain à vie
 

brolyy

VIB
Un salafiste est foncièrement anti-démocrate et de surcroit violent. Bien fait pour leurs gueules et je soutiens la décision de la Tunisie.

Au lieu de les mettre en prison quand ils sont violents, la justice doit les condamner à reboiser le désert marocain à vie

ce que tu dis et que tu prones est aussi anti democrate puisque chaque citoyen a droit d exprimer son opinion meme si elle est contre celle des autres ...
 
ce que tu dis et que tu prones est aussi anti democrate puisque chaque citoyen a droit d exprimer son opinion meme si elle est contre celle des autres ...

Oui, tout comme il est vrai que la démocratie a le droit de se défendre contre ceux qui veulent la mettre à mal et prônent des valeurs qui lui sont opposées. Le seul intérêt que les salafistes voient dans la démocratie est la liberté d'expression qu'elle leur confère, et la possibilité d'accéder au pouvoir par le biais d'élections afin de s'empresser de renverser la démocratie et d'instaurer un pouvoir religieux, correspondant dans la pratique à une dictature théocratique, comme c'est le cas en Iran ou en arabie, où une petite oligarchie de clercs religieux impose LEUR vision religieuse à toute une société, interdisant les attitudes nées d'autres interprétations que la leur.
 

brolyy

VIB
Oui, tout comme il est vrai que la démocratie a le droit de se défendre contre ceux qui veulent la mettre à mal et prônent des valeurs qui lui sont opposées. Le seul intérêt que les salafistes voient dans la démocratie est la liberté d'expression qu'elle leur confère, et la possibilité d'accéder au pouvoir par le biais d'élections afin de s'empresser de renverser la démocratie et d'instaurer un pouvoir religieux, correspondant dans la pratique à une dictature théocratique, comme c'est le cas en Iran ou en arabie, où une petite oligarchie de clercs religieux impose LEUR vision religieuse à toute une société, interdisant les attitudes nées d'autres interprétations que la leur.

ils peuvent dire la meme chose de vous, vous voulez la democratie pour imposer la laiciter et combattre l islam
 
ils peuvent dire la meme chose de vous, vous voulez la democratie pour imposer la laiciter et combattre l islam

N'inverse pas les rôles.

On peut être musulman et ne pas voir d'incompatibilité entre islam et démocratie. C'est le cas de bon nombre de musulmans tunisiens. J'en fais partie. Mais ces barbus, eux, les voient comme totalement incompatibles. Au yeux des musulmans laïcs, Islam et laïcité peuvent parfaitement co-exister. Mais à ceux des barbus qui ne sont pas capables de concevoir autre chose qu'une gouvernance théocratique quand on est musulman, laïcité et Islam ne peuvent co-exister, et voient laïcité et démocratie comme des abominations occidentales.

Re-demande-toi alors plus sérieusement de quel côté on veut vraiment détruire l'idéologie de l'autre.
 

brolyy

VIB
N'inverse pas les rôles.

On peut être musulman et ne pas voir d'incompatibilité entre islam et démocratie. C'est le cas de bon nombre de musulmans tunisiens. J'en fais partie. Mais ces barbus, eux, les voient comme totalement incompatibles. Au yeux des musulmans laïcs, Islam et laïcité peuvent parfaitement co-exister. Mais à ceux des barbus qui ne sont pas capables de concevoir autre chose qu'une gouvernance théocratique quand on est musulman, laïcité et Islam ne peuvent co-exister, et voient laïcité et démocratie comme des abominations occidentales.

Re-demande-toi alors plus sérieusement de quel côté on veut vraiment détruire l'idéologie de l'autre.

tu parles comme si la veriter t appartient, tu ne peux pas dire que Islam et laïcité peuvent parfaitement co-exister comme s il s agit d une veriter absolue puisque t es pas specialiste de la religion
vous avez votre projet d Etat eux aussi ont leur projet d Etat et c est au peuple de choisir le projet qui le convient si on veut respecter le principe de la democratie ... on a vu que les peuples ont choisit les barbus en tunisie et en egypte
veux tu imposer ton projet d etat islamo laiique sur tout ceux qui ne sont pas d accord avec toi? ca serait de la repression
tu ne peux pas non plus juger les intentions de ces barbus ils ont jamais ete au pouvoir ... peut etre qu ils reussiront mieux que les autres
par contre les gouvernement laiiques qui ont ete au pouvoir en tunisie n ont pas reussi
 
tu parles comme si la veriter t appartient, tu ne peux pas dire que Islam et laïcité peuvent parfaitement co-exister comme s il s agit d une veriter absolue puisque t es pas specialiste de la religion
vous avez votre projet d Etat eux aussi ont leur projet d Etat et c est au peuple de choisir le projet qui le convient si on veut respecter le principe de la democratie ... on a vu que les peuples ont choisit les barbus en tunisie et en egypte
veux tu imposer ton projet d etat islamo laiique sur tout ceux qui ne sont pas d accord avec toi? ca serait de la repression
tu ne peux pas non plus juger les intentions de ces barbus ils ont jamais ete au pouvoir ... peut etre qu ils reussiront mieux que les autres
par contre les gouvernement laiiques qui ont ete au pouvoir en tunisie n ont pas reussi

La même remarque vaut pour toi... tu ne peux pas dire que Islam et laïcité ne peuvent co-exister comme s il s'agit d une verité absolue puisque tu n'es pas specialiste de la religion...

L'inteprétation que tu suis ty'a visiblement appris qu'Islam et laïcté sont inciompatibles. La mienne m'a appris le contraire. A partir de là, chacun croit en ce qu'il croit être vrai et le débat se résume à une question d'interprétation, de culture et de lectures aussi.

La laïcité ne combat pas l'Islam, elle ne combat que des vélléités islamistes qui veulent islamiser la société en Tunisie. Elle laisse donc la liberté aux musulmans de pratiquer leur culte comme ils l'entendent dans cette logique de séparation, et cette limite. En revanche, ton islam théocratique, lui, ne laisse aucune liberté, il impose UNE interprétation à tous les musulmans sans les laisser libre de choisir ou non la manière dont ils veulent vivre leur foi, et s'immisce dans leur quotidien en régulant les actes et les pensées de tout un chacun.

La privation de liberté - et la dictature - se situe donc du côté théocratique.
 

brolyy

VIB
La même remarque vaut pour toi... tu ne peux pas dire que Islam et laïcité ne peuvent co-exister comme s il s'agit d une verité absolue puisque tu n'es pas specialiste de la religion...

L'inteprétation que tu suis ty'a visiblement appris qu'Islam et laïcté sont inciompatibles. La mienne m'a appris le contraire. A partir de là, chacun croit en ce qu'il croit être vrai et le débat se résume à une question d'interprétation, de culture et de lectures aussi.

La laïcité ne combat pas l'Islam, elle ne combat que des vélléités islamistes qui veulent islamiser la société en Tunisie. Elle laisse donc la liberté aux musulmans de pratiquer leur culte comme ils l'entendent dans cette logique de séparation, et cette limite. En revanche, ton islam théocratique, lui, ne laisse aucune liberté, il impose UNE interprétation à tous les musulmans sans les laisser libre de choisir ou non la manière dont ils veulent vivre leur foi, et s'immisce dans leur quotidien en régulant les actes et les pensées de tout un chacun.

La privation de liberté - et la dictature - se situe donc du côté théocratique.

j ai pas dit que c est ma vision ou interpretation mais c est une possible
si tu crois aux differentes interpretations alors tu ne devrais pas eleminer les barbus salafistes ils ont aussi leur interpretation meme si tu n es pas d accord avec
tu parles de laiiciter qui laisse liberter aux musulmans de pratiquer leurs culte mais ce n est pas vrai
la France pionniere de laiiciter interdit aux femmes de porter le voile ou burka, la suisse interdit la construction de menarais ...
 
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