Salafistes à Tunis: "Ils nous attaquent avec des sabres"

Les tensions causées par des étudiants islamistes à l'université de la Manouba, en banlieue de Tunis, ont franchi ces derniers jours un nouveau palier.

Alors qu'un petit groupe de personnes d'obédience salafiste tient un sit-in depuis le 28 novembre en revendiquant le droit pour les étudiantes de porter le niqab, la traduction de six étudiants devant le conseil de discipline de cette université de lettres et sciences humaines accueillant 13 000 étudiants, le 2 mars, a provoqué une escalade de violence.

Mardi 6 mars en fin de journée, le bureau du doyen a été saccagé par une étudiante sanctionnée pour avoir porté le niqab.

Mercredi 7 mars au matin, un groupe plus nombreux de salafistes a manifesté devant les grilles de l'université, avant d'envahir le campus.

Des salafistes ont retiré le drapeau national tunisien. Le président de la République Moncef Marzouki a qualifié cet acte de « lâche et condamnable ». Depuis novembre, les progressistes accusent le gouvernement tunisien, issu d'une majorité islamiste, de passivité dans cette affaire.

A l'intérieur du campus, des affrontements violents ont eu lieu. La police ne serait intervenue que tardivement. Selon le témoignage d'un enseignant rapporté par le site algérien L'Expression, un étudiant français en journalisme aurait été molesté, et sa caméra cassée.

A la même source, une professeure de français a déclaré :

« Depuis novembre, il y a eu des incidents tous les jours. Mais ça empire. En tout et pour tout il y a peut être sept ou huit filles en niqab et quelques barbus dans la fac, mais on voit bien qu'ils ont du renfort extérieur. »

http://www.rue89.com/2012/03/08/tunis-des-islamistes-envahissent-la-fac-de-la-manouba-230011
 
Les tensions causées par des étudiants islamistes à l'université de la Manouba, en banlieue de Tunis, ont franchi ces derniers jours un nouveau palier.

Alors qu'un petit groupe de personnes d'obédience salafiste tient un sit-in depuis le 28 novembre en revendiquant le droit pour les étudiantes de porter le niqab, la traduction de six étudiants devant le conseil de discipline de cette université de lettres et sciences humaines accueillant 13 000 étudiants, le 2 mars, a provoqué une escalade de violence.

Mardi 6 mars en fin de journée, le bureau du doyen a été saccagé par une étudiante sanctionnée pour avoir porté le niqab.

Mercredi 7 mars au matin, un groupe plus nombreux de salafistes a manifesté devant les grilles de l'université, avant d'envahir le campus.

Des salafistes ont retiré le drapeau national tunisien. Le président de la République Moncef Marzouki a qualifié cet acte de « lâche et condamnable ». Depuis novembre, les progressistes accusent le gouvernement tunisien, issu d'une majorité islamiste, de passivité dans cette affaire.

A l'intérieur du campus, des affrontements violents ont eu lieu. La police ne serait intervenue que tardivement. Selon le témoignage d'un enseignant rapporté par le site algérien L'Expression, un étudiant français en journalisme aurait été molesté, et sa caméra cassée.

A la même source, une professeure de français a déclaré :

« Depuis novembre, il y a eu des incidents tous les jours. Mais ça empire. En tout et pour tout il y a peut être sept ou huit filles en niqab et quelques barbus dans la fac, mais on voit bien qu'ils ont du renfort extérieur. »

http://www.rue89.com/2012/03/08/tunis-des-islamistes-envahissent-la-fac-de-la-manouba-230011

dans un pays dit musulman il est interdit de porter le niquab!!!!!!!!!!!!!!!!! est en accuse les salafistes c'est vraiment ridicule
 
La démocratie et le droit à la revendication s'imposent à tous; il va falloir conjuguer entre les différentes mouvances, et ce sera un exercice très difficile où un camp l'emportera car les visions de la société sont trop opposées. Les confrontations se multiplieront.
L'avantage de l'ancien régime est qu'il garantissait une forme de stabilité.
 
Les tensions causées par des étudiants islamistes à l'université de la Manouba, en banlieue de Tunis, ont franchi ces derniers jours un nouveau palier.

Alors qu'un petit groupe de personnes d'obédience salafiste tient un sit-in depuis le 28 novembre en revendiquant le droit pour les étudiantes de porter le niqab, la traduction de six étudiants devant le conseil de discipline de cette université de lettres et sciences humaines accueillant 13 000 étudiants, le 2 mars, a provoqué une escalade de violence.

Mardi 6 mars en fin de journée, le bureau du doyen a été saccagé par une étudiante sanctionnée pour avoir porté le niqab.

Mercredi 7 mars au matin, un groupe plus nombreux de salafistes a manifesté devant les grilles de l'université, avant d'envahir le campus.

Des salafistes ont retiré le drapeau national tunisien. Le président de la République Moncef Marzouki a qualifié cet acte de « lâche et condamnable ». Depuis novembre, les progressistes accusent le gouvernement tunisien, issu d'une majorité islamiste, de passivité dans cette affaire.

A l'intérieur du campus, des affrontements violents ont eu lieu. La police ne serait intervenue que tardivement. Selon le témoignage d'un enseignant rapporté par le site algérien L'Expression, un étudiant français en journalisme aurait été molesté, et sa caméra cassée.

A la même source, une professeure de français a déclaré :

« Depuis novembre, il y a eu des incidents tous les jours. Mais ça empire. En tout et pour tout il y a peut être sept ou huit filles en niqab et quelques barbus dans la fac, mais on voit bien qu'ils ont du renfort extérieur. »

http://www.rue89.com/2012/03/08/tunis-des-islamistes-envahissent-la-fac-de-la-manouba-230011

Ces perturbateurs risquent tout de même un an de prison pour avoir porté atteinte publiquement au drapeau national. Il faut seulement que l'enquête suive...
 

Mohammad

hein + hein = euh
VIB
Ces gens devraient se souvenir qu'il y a 6 mois à peine, ils auraient pleuré de joie si on les avait laissé porter le voile. Ce radicalisme à deux sous est incompréhensif, c'est limite crapuleux et on en vient à se demander où étaient leurs grandes gueules quant Ben Ali tenait la baraque.
 
LE DRAPEAU TUNISIEN SAUVÉ PAR UNE FEMME

C’est une femme. Une fille fière de la Tunisie qui est montée la première, aujourd’hui, pour sauver la patrie. C’est elle qui a grimpé sur le toit pour tenter de remettre en place le drapeau national qu’un salafiste a cru vouloir impunément escamoter à la faculté de Manouba.

Un acte à la fois héroïque et féminin. Illustrant la volonté inflexible de protéger le symbole de la Nation, malmené, à la veille de la journée mondiale de la Femme du 8 mars. Un acte qui a valeur de symbole, et qui signe la reconnaissance que l’on doit avoir vis-à-vis de nos femmes, nos mères, nos sœurs, qui, une fois de plus, nous donnent l’exemple et nous tracent le chemin.

Un exemple de courage qui démontrera aux sceptiques, aux contempteurs de la cause féminine, que ce n’est pas par hasard que c’est en Tunisie que le Code du Statut Personnel a été écrit. Alors que sous d’autres cieux plus propices à l'inoculation du virus des idéologies rétrogrades et même anti-islamiques, la femme n’a pas le droit de conduire une voiture. Dieu merci, la femme tunisienne est libre. Et son modèle envié, jalousé continuera à illuminer la voie de ses sœurs arabes.

C’est en Tunisie qu’a éclos le Printemps Arabe, et des milliers de fleurs se sont épanouies dans les rues du pays, avant de mettre à bas le dictateur. Nos femmes ont défilé, sans craindre les matraques, ont hurlé les chants de la dignité et de la liberté, jusqu’à en faire tomber le mur de l’indifférence, et de la lâcheté. La bataille contre la tyrannie a trouvé à l’avant-garde, sur la ligne sanguinolente du front, des conquérantes comme Radhia Nasraoui, Sihem Ben Sedrine, Om Zied. Autant de figures phares de la révolte et de la contestation, des étoiles qui montreront la direction à prendre au fond de la nuit noire de l’ignominie. Et voici qu’en ce mercredi 7 mars, c’est encore une fois une femme qui galvanisera le courage et la volonté des fils de la Tunisie libre et indépendante.

La lutte continue. Pas question de céder. Et la Tunisienne sera de tous les combats, n’en déplaise à ceux qui voudraient l’enfermer avant de la ramener aux siècles obscurs de l’humanité. Le flambeau de nos femmes ne s’éteindra pas. Son feu brûlera les ravageuses doctrines passéistes, et éclairera le chemin que nos sœurs musulmanes du monde entier ont encore à parcourir. La Tunisie scintille à l’avant-garde, et à briller continuera.
 
salam


le niqab et une loi des barbu elle na rien a voir avec lislam c pas dans le coran

et pui je me jeme demande se que c femme en niqab font a luniversiter
puisque selon le sunnisme la mixiter et interdite
et javait lut aussi dans le sunnisme qune femmes devez rester a la maison

on as limpression que se mouvement de niqab qui est tres minauritaire et fait plus de bruit que dadepte et juste une forme de provocation
 
Le directeur a même été interdit d'entré à l'université, il faisait les chèques de salaires des enseignants sur le capot de sa voiture :confused:

Ah bon c'est le directeur de l'université qui fait les chèques? looool.
Les salafistes sont entrain de se détruire eux mêmes et de se mettre à dos toutes la société civile tunisienne. Sans eux la Tunisie travaillerais sereinement à reconstruire son économie.
 

nadia2612

Ewa Kemel !
VIB
Ah bon c'est le directeur de l'université qui fait les chèques? looool.
Les salafistes sont entrain de se détruire eux mêmes et de se mettre à dos toutes la société civile tunisienne. Sans eux la Tunisie travaillerais sereinement à reconstruire son économie.

Bah écoute c'est ce que j'ai vu.

C'est clair c'est des parasites !
 
j'ai quand meme du mal avec le concept de "pays musulman"

depuis quand un pays prie? jeune? donne l'aumone...

c'est pas plutot l'individu qui est musulman?


Un pays se dit musulman lorsque la majorité de ces citoyens sont musulman,c'est aussi simple que ça.
Interdire le nikab dans un pays ou la majorité des citoyens sont musulmans relève du fantastique
 
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