Difkoum
Anti sioniste et khawa khawa.
Salafistes et casseurs sèment la panique
Les salafistes tunisiens sortent la grosse artillerie
L'incident le plus grave s'est produit à Essijoumi, où le tribunal a été attaqué et le bureau du procureur totalement incendié.
Nuit mouvementée à Tunis Salafistes et casseurs sèment la panique L'incident le plus grave s'est produit à Essijoumi, où le tribunal a été attaqué et le bureau du procureur totalement incendié. Des violences simultanées impliquant des salafistes ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi dans plusieurs endroits de Tunis et dans le nord-ouest, relançant les questions sur le caractère organisé de ces troubles et l'identité des assaillants, islamistes et casseurs mélangés. Les violences -attaques contre des bâtiments administratifs et affrontements avec les forces de l'ordre- se sont produites en fin de soirée dans plusieurs cités populaires de l'ouest de Tunis, Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans la chic banlieue nord à La Marsa, Carthage, Le Kram. Les groupes d'assaillants étaient «mixtes» et mêlaient «des gens de la mouvance salafiste et des malfaiteurs», a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Khaled Tarrouche, qui a fait état de 90 arrestations et de 7 blessés légers chez les policiers. Plusieurs témoins ont également fait état de «barbus» et de «voyous» mélangés. L'incident le plus grave s'est produit à Essijoumi, où le tribunal a été attaqué et le bureau du procureur totalement incendié. «Il y a beaucoup de destructions, et des ordinateurs ont été volés. C'est grave car le tribunal représente la souveraineté de l'Etat», a déclaré le procureur de la République Amor Ben Mansour. Le ministre de la Justice Nourredine Bhiri a dénoncé «un acte terroriste» et promis que les coupables allaient le «payer cher». Les violences ont également touché les cités populaires d'Ettadhamen, où un poste de la garde nationale a été incendié, et Intilaka, où la tension est restée vive mardi. Par ailleurs, des renforts de police et de l'armée ont été déployés à Jendouba, dans le nord-ouest du pays, après des attaques contre des locaux syndicaux et de l'opposition. Les troubles seraient en partie liés à une exposition artistique, le «Printemps des Arts» à La Marsa, qui a suscité ce week-end la fureur d'islamistes en raison d'oeuvres jugées blasphématoires, dont celles d'une femme quasi nue entourée d'hommes barbus. Le palais Abdellia, qui abrite l'exposition, a été lundi soir, pour la deuxième nuit consécutive, ciblé par des assaillants, selon des témoignages concordants. Plusieurs oeuvres avaient déjà été détruites dans la nuit de dimanche à lundi par des groupes qui s'étaient introduits dans le palais. Les murs ont été tagués d'inscriptions comme: «Allahou Akbar» ou «Mécréants vous n'avez pas votre place ici», a constaté un photographe de l'AFP. Le directeur de
Les salafistes tunisiens sortent la grosse artillerie
L'incident le plus grave s'est produit à Essijoumi, où le tribunal a été attaqué et le bureau du procureur totalement incendié.
Nuit mouvementée à Tunis Salafistes et casseurs sèment la panique L'incident le plus grave s'est produit à Essijoumi, où le tribunal a été attaqué et le bureau du procureur totalement incendié. Des violences simultanées impliquant des salafistes ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi dans plusieurs endroits de Tunis et dans le nord-ouest, relançant les questions sur le caractère organisé de ces troubles et l'identité des assaillants, islamistes et casseurs mélangés. Les violences -attaques contre des bâtiments administratifs et affrontements avec les forces de l'ordre- se sont produites en fin de soirée dans plusieurs cités populaires de l'ouest de Tunis, Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans la chic banlieue nord à La Marsa, Carthage, Le Kram. Les groupes d'assaillants étaient «mixtes» et mêlaient «des gens de la mouvance salafiste et des malfaiteurs», a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Khaled Tarrouche, qui a fait état de 90 arrestations et de 7 blessés légers chez les policiers. Plusieurs témoins ont également fait état de «barbus» et de «voyous» mélangés. L'incident le plus grave s'est produit à Essijoumi, où le tribunal a été attaqué et le bureau du procureur totalement incendié. «Il y a beaucoup de destructions, et des ordinateurs ont été volés. C'est grave car le tribunal représente la souveraineté de l'Etat», a déclaré le procureur de la République Amor Ben Mansour. Le ministre de la Justice Nourredine Bhiri a dénoncé «un acte terroriste» et promis que les coupables allaient le «payer cher». Les violences ont également touché les cités populaires d'Ettadhamen, où un poste de la garde nationale a été incendié, et Intilaka, où la tension est restée vive mardi. Par ailleurs, des renforts de police et de l'armée ont été déployés à Jendouba, dans le nord-ouest du pays, après des attaques contre des locaux syndicaux et de l'opposition. Les troubles seraient en partie liés à une exposition artistique, le «Printemps des Arts» à La Marsa, qui a suscité ce week-end la fureur d'islamistes en raison d'oeuvres jugées blasphématoires, dont celles d'une femme quasi nue entourée d'hommes barbus. Le palais Abdellia, qui abrite l'exposition, a été lundi soir, pour la deuxième nuit consécutive, ciblé par des assaillants, selon des témoignages concordants. Plusieurs oeuvres avaient déjà été détruites dans la nuit de dimanche à lundi par des groupes qui s'étaient introduits dans le palais. Les murs ont été tagués d'inscriptions comme: «Allahou Akbar» ou «Mécréants vous n'avez pas votre place ici», a constaté un photographe de l'AFP. Le directeur de