Salat Al Istikhara

LYON3

L Espoir Ne Disparait
Salam Aleykoum


Combien de fois faut-il entreprendre la consultation ?

Il n’y a aucun inconvénient à répéter la consultation si l’intéressé n’est pas rassuré. L’érudit al-Moubarakfouri dit dans son commentaire sur at-Tirmidhi : " Est-il recommandé de répéter la prière et l’invocation pour la même affaire si l’intéresse ne découvre rien de rassurant qui lui permette de savoir s’il faut ou pas entreprendre ? " Al-Iraqi dit : il paraît que c’est recommandable » voir Touhfatou al-Ahtwadhi, 2/593.

Il n’existe aucun délai déterminé pour effectuer la prière de consultation et il est permis de répéter la prière plusieurs fois. Aucun nombre n’est fixé, et le prieur peut faire des invocations avant et après le clôture de la prière .



La réponse est-elle indiquée en rêve exclusivement ?

Parmi les fausses croyances entretenus par la masse figure celle qui veut qu’on se livre au sommeil immédiatement après la consultation et que l’on considère les bonnes choses vues en rêve comme un bon augure qui signifie que l’entreprise est bonne et qu’il peut s’y engager, et que l’on juge qu’en l’absence d’un rêve on doit s'abstenir. Ce n’est point un indice valable comme nous le savons.

Quand on a accompli la consultation comme la religion la recommande, on s’engage dans l’affaire sans attendre un rêve ou un autre signe. D’aucuns croient que si l’on s’endort immédiatement après la consultation, on doit en voir le résultat en rêve. Cette croyance est fausse car parfois on ne voit rien du tout en rêve. C’est pourquoi le musulman doit se contenter de ce que la Charia lui enseigne et se conformer aux exigences de la sagesse. Il peut aussi consulter les hommes sûrs et raisonnables et réfléchir à ses affaires et examiner ce qui lui paraît le plus convenable. Une fois qu’il s'apprête à prendre une décision ou penche vers une action, il entreprend alors la consultation religieuse puis exécute sa décision tout en étant certain qu’Allah l’assistera à faire le bon choix.

L’analyse que nous venons de faire ne signifie pas que le sentiment de soulagement qui envahit l’intéressé ( après la consultation ne fait pas partie des bons ) signes. Elle signifie qu’il ne faut pas en faire l’unique signe décisif sur la bonté de l’entreprise. L’homme procède souvent à la consultation à propos d’une affaire qu’il aime et pour laquelle il est bien disposé dès le départ.

A propos du sentiment de soulagement, Cheikh Ibn Taymiya dit : « Une fois Allah consulté, on doit penser que le choix d’Allah réside en ce à quoi on se sent à l’aise et le trouve facile . » Madjmou’ al-fatawa , 10/539. Aussi existe t-il une différence (énorme ) entre celui qui fait du soulagement l’unique signe et celui qui en fait un signe parmi d’autres. Wa lahou A'alam - Et Allah le sait mieux.

Cheikh Mouhamed Saleh el Mounajeed
 
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