Imaginez que vous ne connaissiez pas l'Islam, rien, ni sur le dogme, ni sur les pratiques. Imaginez également qu'un musulman vous propose de découvrir sa religion. Alors spontanément j'ai envie de lui dire "vas-y présente ta religion stp". Alors j'imagine le mec se mettre à genoux et faire le mouvement de prosternation en disant "Allah ouackbar", bref il fait la Sâlat. Sérieusement vous n'auriez pas le sentiment que le mec se fout de votre gueule ? Quel peut bien avoir le sens des mouvements pendant les Sâlats ? se pencher, se lever, poser son front sur le sol et répéter mécaniquement des formules ?
C'est fou comment on peut voir son univers avec le recul.
En effet, la salât n'a aucun sens. Ces gestes sont tout bonnement absurdes. On serait tenté de se dire que tout ceci n'est qu'une vaste blague.
Il existe des bienfaits dans toutes les directives coraniques: la préservation de la vie, le respect, l'harmonie au sein d'une société, la chasteté, l'interdiction de l'alcool, le partage, la générosité... Dans tout ceci il y a des bienfaits, il y a des intérêts bénéfiques directs.
Mais pas pour la prière. Pourquoi? Car c'est ce qu'on appelle un acte de foi. On ne gagne rien à faire la prière. Elle peut certes apporter un bien-être intérieur, mais celui facilement trouvable dans tous les exercices de méditation type yoga et compagnie.
C'est justement ce côté absurde qui fait que seule une personne ayant la foi en Dieu pourra la pratiquer.
On trouve de tout chez les non-musulmans: des gens qui ne boivent pas d'alcool, qui s'expriment correctement, qui sont pudiques, qui sont généreux... Je me dis parfois que certains ont l'air plus musulmans que ceux que l'on nomme "musulmans", car ils sont vertueux!
Mais aucun d'entre eux ne pourraient faire une "prière" constituée d'inclinaisons et de prosternations. C'est un acte dénué de tout intérêt que nous faisons uniquement parce que Dieu nous l'a demandé, et pour aucune autre raison.
On peut respecter les autres principes pour de multiples raisons. Par contre, il n'y a qu'une seule condition pour pouvoir faire la salât: croire.