Samir: incertitudes sur l'issue de la liquidation

thitrite

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Des repreneurs intéressés par la Samir élaborent des offres de reprise. Mais la raffinerie n’est pas suffisamment valorisée, le dossier de liquidation ne semble pas bien maîtrisé, les syndicats et les créanciers s’impatientent, chaque jour qui passe fait baisser la valeur de la Samir et éloigne l’espoir d'un redémarrage.

Le 21 décembre prochain au plus tard, le tribunal devra de nouveau statuer sur l’éventuelle prolongation de la continuation de l’activité de la Samir. La précédente prolongation, d’une durée de six mois, arrive à échéance le 21 de ce mois.

Prononcé le 21 mars 2016, le jugement de liquidation avait fixé un délai de trois mois, durant lequel la continuation de l'activité de la Samir devait être poursuivie. Le 21 juin, le tribunal a décidé, sur demande du M. Krimi, syndic de la Samir, d'accorder six mois supplémentaires, c’est-à-dire jusqu'au 21 décembre 2016.

Le syndic va vraisemblablement demander une nouvelle prolongation. La seule incertitude concerne la durée qui sera accordée, ainsi que l’argumentaire que développera le syndic pour étayer sa requête.

La précédente demande, en juin dernier, avait mis en avant l’utilité de faire redémarrer la raffinerie, pour mieux la valoriser.

Aujourd’hui, cela fait 16 mois que le raffinage s’est arrêté. Plus le temps passe, plus il est difficile de faire redémarrer la raffinerie. C’est plus complexe que de faire redémarrer une voiture restée au garage.

Les syndicats ne sont pas dupes. C’est pour cela qu’au cours des 15 derniers jours, ils ont renforcé leur mobilisation pour exiger un redémarrage de l’outil industriel et une intervention de l’Etat pour sauver le groupe.

Une partie de la ville de Mohammédia vit de la Samir. 1.200 salariés sont employés par ce groupe et 5.000 par les différentes sociétés sous-traitantes et divers fournisseurs, selon des sources syndicales.

Le mois de décembre sera donc celui où le sort de la Samir reviendra dans l’actualité, après avoir évolué dans la discrétion la plus totale au cours des derniers mois.

>Le silence du syndic suscite des interrogations. La loi ne l’oblige pas à communiquer, mais ne l’en empêche pas.

Les interrogations font naître les rumeurs et l’inquiétude. Les syndicats s’interrogent, mais aussi les créanciers, les sous-traitants, les habitants de Mohammédia… Cela fait beaucoup de monde.

L’enjeu est colossal: 6.000 emplois environ, de l’activité économique et de la valeur ajoutée, près de 9 milliards de DH de créances du secteur bancaire, plus de 12 milliards de DH de créances de la Douane (et donc du Trésor)…




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http://www.medias24.com/MAROC/ECONO...certitudes-sur-l-issue-de-la-liquidation.html








 

ould khadija

fédalien
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A mon humble avis, il faut la renationalisation de l'entreprise
C'est comme ça que l'état a sauvé 2m qui était dans la même situation que la samir.
 
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