Sarkozy : la justice suspend l'enquête sur les écoutes . ou est la justice ? la honte !

De gros nuages maintenant .
Cette décision offre un répit à l'ancien président de la République, qui reste toutefois mis en examen.
La cour d'appel de Paris a suspendu mardi l'enquête sur l'affaire des «écoutes» visant Nicolas Sarkozy. Chargée de contrôler les procédures d'enquête, la chambre de l'instruction a décidé d'examiner les requêtes en nullité déposées mi-septembre par l'ancien président et son avocat Thierry Herzog. Ces derniers contestent la légalité des écoutes des conversations téléphoniques, qui ont conduit à leur mise en examen en juillet dernier. Les discussions entre un avocat et son client relèvent du secret professionnel et ne peuvent être versées au dossier, défendent-ils notamment.

La cour d'appel va devoir se prononcer sur le fond, dans les mois à venir. Des mois - voire une année - pendant lesquels les juges d'instruction Claire Thépaut et Patricia Simon vont devoir interrompre leurs investigations visant à déterminer si l'ancien chef de l'État a tenté d'obtenir auprès d'un haut magistrat des informations dans un dossier judiciaire le concernant. «Il y a de fortes chances pour que la Cour de cassation soit saisie», explique un magistrat. L'enjeu est de taille: si les écoutes se révèlent illégales, c'est tout le dossier qui s'écroule. Cette décision offre un répit à Nicolas Sarkozy, mais le candidat à la présidence de l'UMP reste toutefois mis en examen, tout comme Me Herzog et le haut magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert.

L'interruption d'enquête judiciaire reste très rare en France. Depuis 2007, seules douze instructions ont été suspendues par la cour d'appel de Paris. La chambre d'instruction joue la carte de la prudence. Compte tenu du risque d'annulation de la procédure, les juges veulent prendre le temps d'examiner le fond de cette affaire pour éviter que tout nouvel acte pri
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