Comment Sarkozy veut "relever le défi du métissage"

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
"Regardons le nombre de fils d'ouvriers dans nos grandes écoles (...) regardons les discriminations. Et posons-nous la question : qu'avons-nous fait de la République ?" Lors de son discours sur "l'égalité réelle des chances et la promotion de la diversité" à l'École polytechnique à Palaiseau (Essonne), Nicolas Sarkozy a longuement justifié les mesures de discriminations positives qu'il veut mettre en oeuvre pour favoriser l'égalité des chances. Le Président s'est même amusé d'avoir dû consacrer "cinq pages" de son discours pour réaffirmer son attachement au modèle républicain et à l'égalité, avant de prévenir : "C'est mon unique concession à la pensée unique."

L'ambition est claire : "relever le défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle", car "en [le] relavant, la France est fidèle à son histoire". "Nous n'avons pas le choix, la diversité à la base du pays doit s'illustrer par la diversité à la tête du pays. Nous n'avons pas le choix, c'est un impératif au risque de nous confronter à des problèmes considérables", a-t-il martelé. Après avoir écarté toute idée de discrimination positive fondée sur des critères ethniques, le chef de l'État a ardemment défendu l'établissement de statistiques qui doivent permettre d'évaluer la politique qui sera mise en oeuvre aussi bien dans l'Éducation que dans l'entreprise, ou encore dans la sphère publique et les médias.

Éducation. Nicolas Sarkozy veut "ouvrir en grand les lieux où se forme l'élite de demain". À partir de 2009, 25 % des places dans les lycées de préparation aux grandes écoles seront réservées aux élèves boursiers. 30 % dès 2010. Pour atteindre de tels chiffres, le Président veut ouvrir des "internats d'excellence" pour les boursiers à l'intérieur même des lycées à classes préparatoires aux grandes écoles. "Ces établissements offriront à leurs pensionnaires un tutorat assuré par des élèves de grandes écoles, un suivi personnalisé pris en charge par les professeurs, ainsi que des compléments disciplinaires". Une partie des crédits débloqués pour le plan de relance seront consacrés à cette politique, a affirmé Nicolas Sarkozy à son ministre de l'Éducation nationale. Quant à l'université, elle doit créer des emplois étudiants destinés à apporter de l'aide aux élèves boursiers de première année.

Entreprises. Le Président "souhaite que le CV anonyme devienne un réflexe pour les employeurs", pour que chacun bénéficie d'un entretien. Le gouvernement proposera à 100 grandes entreprises de mettre en place en 2009 ce type de CV. "Les résultats [de cette expérimentation] diront s'il faut aller plus loin", précise Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, la Halde aura le pouvoir de faire des contrôles inopinés sur le lieu de travail. Chaque année, les entreprises dépassant une certaine taille devront rendre compte des actions menées dans le bilan social. Un label de la diversité sera mis en place pour les plus méritantes. L'État va enfin examiner la possibilité de "conditionner" l'attribution des marchés publics à "la mise en oeuvre par les entreprises d'actions favorables à la diversité".

Fonction publique. Elle "doit donner l'exemple pour aider à préparer les jeunes aux concours" : chaque ministère devra créer des classes préparatoires intégrées à ses écoles qui devront accueillir un effectif représentant au moins 30 % des postes ouverts par concours. "N'hésitez pas à avoir recours à des cabinets de recrutement", a lancé Nicolas Sarkozy aux responsables de l'administration pour qu'ils diversifient leur recrutement.

Partis politiques. Le chef de l'État affirme vouloir "renouveler la classe politique en profondeur". Il veut instaurer une "charte de la diversité" pour les partis politiques, voire conditionner le financement public au respect des engagements.

Médias. Les télévisions prendront des engagements dans des "conventions passées avec le CSA".

Sur tous ces dossiers, Nicolas Sarkozy veut aller vite. Le gouvernement et le Premier ministre présenteront un plan d'action d'ici le mois de mars pour mettre en oeuvre la batterie de mesures annoncées. Yazid Sabeg, actuel président de l'Agence nationale de rénovation urbaine, a été nommé "commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances" pour y veiller.
http://www.lepoint.fr/
 
je trouve M.sarko...divertissant ;quant à l'égalité des chances ,une distribution équitable de la malchance aurait été plus réaliste par les temps qui courrent
 
Un "pseudo orateur"qui seduit son auditoire avec de belles idées .........
Penchons nous de plus près sur la réalité ..........
Les idées deviennent de belles chimères!

Ce Monsieur a compris que pour seduire le public , il fallait mettre en avant de belles paroles.........
 

Angelo52

y=mx+p
Un "pseudo orateur"qui seduit son auditoire avec de belles idées .........
Penchons nous de plus près sur la réalité ..........
Les idées deviennent de belles chimères!

Ce Monsieur a compris que pour seduire le public , il fallait mettre en avant de belles paroles.........

sarlo : du vent, du vent, du vent
la baudruche se dégonflera bientôt et ça fera un énorme PCHHHHHHHIIIIIIIIIIIIIITTTTTTT.......!!!!
 
interview de Malek Boutih, secrétaire national pour les questions de société au PS:

"Le jugement que je porte" sur le discours de Nicolas Sarkozy sur la diversité "c'est en tant que socialiste", ajoute-t-il.

Ce jugement est très positif: "Dans le discours présidentiel, plus que les mesures, ce que je retiendrai c'est la première partie, qui restera, à mon avis, un grand discours de quinquennat, et peut-être, quelque chose qui marquera l'histoire de notre pays", a affirmé à Europe 1 ce membre du Bureau national du PS, alors que le chef de l'Etat a égrené une série de mesures en faveur de la diversité.

"Il se passe quelque chose de bien qui ouvre des nouvelles voies", a ajouté M. Boutih, qui a qualifié les réactions critiques des responsables socialistes de "presque de la jalousie!".

Pour ce fils d'immigrés algériens, né en France, âgé de 44 ans, le PS n'a pas "un train" mais "une ligne ferroviaire entière" de retard sur la question de la diversité.

M. Boutih avait par ailleurs souligné sur France inter: "Je suis très honoré qu'on pense à moi" pour entrer au gouvernement alors que "dans mon propre parti on ne m'a fait aucun cadeau, ni à moi ni à tous ceux qui me ressemblent".

Il a aussi salué Nicolas Sarkozy qui a cassé "des tabous" en intégrant des femmes issues de la diversité dans son gouvernement, comme un reproche aux socialistes de n'en avoir pas fait autant quand ils étaient aux commandes.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h6ASe2Bp-mwnKQ5h44x9Cv96M8aA
 
parolé , parolé et parolé , parolé et parole comme d'habitude avec ce bouffon

sarlo : du vent, du vent, du vent
la baudruche se dégonflera bientôt et ça fera un énorme PCHHHHHHHIIIIIIIIIIIIIITTTTTTT.......!!!!

Ce n'est peut-être pas le top, mais c'est toujours mieux qu'un silence complet ou un ballon qui n'a jamais été gonflé (ou pire encore avec le ps)...

Avec des ministres et préfets issus de l'immigration, il permet au gens de prendre l'habitude d'en voir à des postes importants. Et c'est souvent ce manque d'habitude qui choque plutôt qu'un réel racisme.
En fait, c'est presque le fait de ne pas en voir provoque la question "pourquoi on en voit pas ?" la réponse est souvent "parce qu'ils n'en sont pas capable". On peut dire ce qu'on veut, mais Sarkozy a eu l'initiative, même si c'est bien souvent issu d'une réflexion de type marketing, de bousculer les habitudes en la matière.
 
Je ne peux me résoudre à croire ne serais qu'une fraction de seconde que celui qui a voulu nétoyyer les bougnouls au Karcher met en place aujourd'hui des mesures qui visent à les promouvoir.

Sarkozy est entiché d'une haine manifeste contre les arabo musulmans...
Ce qui l'interesse à travers ses mesures c'est d'une part détruire le PS en lui retirant de sous ses pays un de ses propres thèmes, d'autre part de continuer à s'attirer vers lui non pas les voix des maghrébins mais des socialistes français de souches qui voient dans ces "mesurettes" un virage à gauche.

Si Sarkozy voulait réconcillier les banlieues avec la France il fera mieux de combattre l'islamophobie qui est aujourd'hui durablement installée dans une partie de la société française et plus largement chez les élites.

Appeler des Sabegs ou des boutihs pour faire de l'écho à Obama c'est du foutage de gueule ni plus ni moins
 
Sarkozy est entiché d'une haine manifeste contre les arabo musulmans...
j'en doute vu ses nombreux efforts pour installer l'islam dans le paysage républicain (CFCM, formation des imams, volonté de changer la loi de 1905,...).
en revanche il n'aime pas les racailles, c'est certain.
 
C'est vrai qu'il est difficile de croire en quelqu'un qui emploie des termes radicaux tels que "nettoyage au karcher" en ciblant une certaine population.
D'un autre côté, doit-on espérer quelque chose d'une gauche "caviar", qui s'est littéralement démantelée dès lors que des postes importants ont été proposés aux têtes de liste ? Le retournement de veste est tout simplement minable... Ceux qui prônaient le social, on tout oublié à partir du moment où leur intérêt personnel a été émoustillé.
Quant à Malek BOUTIH, il n'a fait qu'exprimer tout haut, ce que tout le monde pense : et il a bien raison.
On critique Sarko, que l'on connaît, mais pourquoi la gauche n'a-t-elle pas eu l'idée de composer un gouvernement avec des personnes issues de l'immigration. Il y a pourtant des têtes pensantes, de la matière grise qui ne demande qu'à s'exprimer...
J'ai vu dernièrement Rachida DATI sur Avignon. J'ai apprécié son élocution et... certaines de ses idées. Cette fille a du chien, quoi que l'on pense. Espérons simplement que tous ces discours ne soient pas des discours dans le vent, des feux de paille. Quelle issue à ce programme : l'avenir nous le dira...
 
"Regardons le nombre de fils d'ouvriers dans nos grandes écoles (...) regardons les discriminations. Et posons-nous la question : qu'avons-nous fait de la République ?" Lors de son discours sur "l'égalité réelle des chances et la promotion de la diversité" à l'École polytechnique à Palaiseau (Essonne), Nicolas Sarkozy a longuement justifié les mesures de discriminations positives qu'il veut mettre en oeuvre pour favoriser l'égalité des chances. Le Président s'est même amusé d'avoir dû consacrer "cinq pages" de son discours pour réaffirmer son attachement au modèle républicain et à l'égalité, avant de prévenir : "C'est mon unique concession à la pensée unique."

L'ambition est claire : "relever le défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle", car "en [le] relavant, la France est fidèle à son histoire". "Nous n'avons pas le choix, la diversité à la base du pays doit s'illustrer par la diversité à la tête du pays. Nous n'avons pas le choix, c'est un impératif au risque de nous confronter à des problèmes considérables", a-t-il martelé. Après avoir écarté toute idée de discrimination positive fondée sur des critères ethniques, le chef de l'État a ardemment défendu l'établissement de statistiques qui doivent permettre d'évaluer la politique qui sera mise en oeuvre aussi bien dans l'Éducation que dans l'entreprise, ou encore dans la sphère publique et les médias.

Éducation. Nicolas Sarkozy veut "ouvrir en grand les lieux où se forme l'élite de demain". À partir de 2009, 25 % des places dans les lycées de préparation aux grandes écoles seront réservées aux élèves boursiers. 30 % dès 2010. Pour atteindre de tels chiffres, le Président veut ouvrir des "internats d'excellence" pour les boursiers à l'intérieur même des lycées à classes préparatoires aux grandes écoles. "Ces établissements offriront à leurs pensionnaires un tutorat assuré par des élèves de grandes écoles, un suivi personnalisé pris en charge par les professeurs, ainsi que des compléments disciplinaires". Une partie des crédits débloqués pour le plan de relance seront consacrés à cette politique, a affirmé Nicolas Sarkozy à son ministre de l'Éducation nationale. Quant à l'université, elle doit créer des emplois étudiants destinés à apporter de l'aide aux élèves boursiers de première année.

Entreprises. Le Président "souhaite que le CV anonyme devienne un réflexe pour les employeurs", pour que chacun bénéficie d'un entretien. Le gouvernement proposera à 100 grandes entreprises de mettre en place en 2009 ce type de CV. "Les résultats [de cette expérimentation] diront s'il faut aller plus loin", précise Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, la Halde aura le pouvoir de faire des contrôles inopinés sur le lieu de travail. Chaque année, les entreprises dépassant une certaine taille devront rendre compte des actions menées dans le bilan social. Un label de la diversité sera mis en place pour les plus méritantes. L'État va enfin examiner la possibilité de "conditionner" l'attribution des marchés publics à "la mise en oeuvre par les entreprises d'actions favorables à la diversité".

Fonction publique. Elle "doit donner l'exemple pour aider à préparer les jeunes aux concours" : chaque ministère devra créer des classes préparatoires intégrées à ses écoles qui devront accueillir un effectif représentant au moins 30 % des postes ouverts par concours. "N'hésitez pas à avoir recours à des cabinets de recrutement", a lancé Nicolas Sarkozy aux responsables de l'administration pour qu'ils diversifient leur recrutement.

Partis politiques. Le chef de l'État affirme vouloir "renouveler la classe politique en profondeur". Il veut instaurer une "charte de la diversité" pour les partis politiques, voire conditionner le financement public au respect des engagements.

Médias. Les télévisions prendront des engagements dans des "conventions passées avec le CSA".

Sur tous ces dossiers, Nicolas Sarkozy veut aller vite. Le gouvernement et le Premier ministre présenteront un plan d'action d'ici le mois de mars pour mettre en oeuvre la batterie de mesures annoncées. Yazid Sabeg, actuel président de l'Agence nationale de rénovation urbaine, a été nommé "commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances" pour y veiller.
http://www.lepoint.fr/

salam alaikoum, je voulais simplement dire que je n'y crois pas du touttttt, vous n'avez pas remarqué qu'au début de sa présidence, tout était beau avec ses dati, amara et yade, ohhh c'était magnifique, des femmes issues "de l'immigration", maintenant, on licencie gentiment yade, ensuite, le plan de amara tombe à l'eau, et enfin la dati, personne n'en veut en tout cas les magistrats alors que sarkozy veut relevez le défi du métissage, j'y crois pas, c'est juste pour nous endormir encore un peu avant que ça ne capote comme d'habitude.

à bon entendeur salam.
 
Haut