Un OPCVM ? C'est un véhicule, comme disent les spécialistes. L'épargnant roule en OPCVM. Pratiquement, l'épargnant confie son épargne à une banque qui crée un OPCVM avec. Celui-ci gère l'épargne, c'est-à-dire qu'il la place (d'où le P d'OPCVM) en valeurs mobilières (d'où le VM). L'objectif du gérant de l'organisme (le O d'OPCVM) est, dit sa publicité, de valoriser l'épargne, en plus-values ou en intérêts. C'est en effet son objectif, car plus elle est valorisée, plus ses commissions de gestion sont rondelettes. C'est-y pas beau, le gagnant-gagnant.
Il arrive que poussé par la fièvre commissionnaire, le gérant achète pour ses clients des CDS et des CDO, vous savez ces titres qui spéculent sur les hypothèques, autrement sur les défauts de paiement. Il reste alors à l'épargnant ses yeux pour pleurer. Mais en général les gérants d'OPCVM sont prudents. Ils investissent dans les obligations d'Etats. Il y a aussi des OPCVM dédiées, à l'immobilier, à la monnaie, aux métaux précieux, aux matières premières. Il y en a pour tous les goûts spéculatifs, des plus plan-plan aux plus fous.