Sciences et découvertes

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en effet ! merci

<<Actuellement, les scientifiques mènent une fouille archéologique dans la ville d'Amesbury, l'agglomération la plus proche de Stonehenge. Ils ont découvert de nouveaux indices montrant que les gens vivaient dans la région depuis des millénaires, bien avant la construction du monument. Parmi les artéfacts, les chercheurs ont déterré, sur le site archéologique de Blick Mead, des ossements de plusieurs grands animaux et de nombreux silex brûlés. A l'aide des techniques de datation au radiocarbone, ils ont pu confirmer que ces nouvelles découvertes remontaient à 10000 ans, aux alentours de 8820 avant EC.
Alors que Stonehenge n'a été construit qu'entre 2500 et 3000 avant EC, ces nouvelles découvertes indiquent que les premiers habitants de la région étaient là des milliers d'années avant la construction du monument. Bien que la plupart des ossements trouvés sur le site de Blick Mead appartenaient à de grands animaux comme des aurochs ou des cerfs rouges, il y avait aussi des ossements provenant de plus petits animaux. L'année dernière, les chercheurs ont découvert que les Britanniques de la préhistoire vivant dans la région consommaient des cuisses de grenouilles, des milliers d'années avant les français...>>

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L’Arbre à vent : une toute nouvelle éolienne française capable de produire beaucoup d’énergie avec peu de vent

L’énergie fournie par le vent est gratuite, écologique et inépuisable mais les éoliennes conçues actuellement sont souvent jugées trop bruyantes, trop grandes et peuvent dénaturer le paysage. Une start-up parisienne a mis au point un système en forme d’arbre dont les feuilles agissent comme des mini éoliennes capables d’apporter puissance et autonomie. DGS vous présente ce projet ingénieux qui mêle technologie et écologie.


NewWind R&D est une start-up parisienne dont l’ambition est de réconcilier nature et technologie, environnement et besoins énergétiques. Jérôme Michaud-Larivière et son équipe d’ingénieurs ont mis au point l’Arbre à vent, constitué d’un tronc en acier blanc et d’une centaine de feuilles en plastique (PVC) vert qui actionnent autant de mini-turbines silencieuses. Cet arbre épuré, stylisé et esthétique fonctionne quasiment toute l’année car chaque feuille, équipée d’une technologie Aeroleaf, tourne dès que le vent atteint 2 mètres par seconde (il faut au minimum 4 mètres par seconde pour faire fonctionner une éolienne classique) quelle que soit sa direction, ce qui évite le phénomène de cisaillement.

En produisant à lui seul de 2,5 à 4 kWh, un Arbre à vent de 11 mètres de haut peut répondre aux besoins en électricité d’une famille de 4 personnes (hors chauffage).
Cette merveille technologique coûte 29 500 euros hors taxes, les branches sont amovibles et les feuilles sont clipsées ce qui lui donne une longévité d’une dizaine d’années.
Le premier exemplaire a été inauguré au Parc du Radôme à Pleumeur-Bodou le 23 avril 2014, depuis 21 arbres ont été commandés (principalement par des collectivités locales et des grandes entreprises) et un démonstrateur devrait être installé à Paris, place de la Concorde, dès 2015.

http://dailygeekshow.com/2014/12/20...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2014-12-20

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Pour protéger son grand-père atteint d’Alzheimer, ce petit génie de 15 ans invente un dispositif révolutionnaire

Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales comme la mémoire. Au-delà de l’amnésie, elle provoque des errances nocturnes dangereuses qui peuvent entraîner la mort. DGS vous présente un dispositif révolutionnaire inventé par Kenneth, un adolescent de 15 ans, pour protéger son grand-père et les autres malades.


Le grand-père de Kenneth Shinozuka, un adolescent vivant à New York, fait partie des 5,2 millions d’Américains qui souffrent de la maladie d’Alzheimer et l’un des 65 % d’entre eux qui sont sujets aux errances nocturnes. Pour les personnes âgées, ces épisodes d’errance peuvent causer des blessures pouvant entraîner la mort. Kenneth a remarqué que sa tante, qui s’occupait de son grand-père, devait lutter pour prévenir ces épisodes.

http://dailygeekshow.com/2014/12/19...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2014-12-20


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Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
Pour protéger son grand-père atteint d’Alzheimer, ce petit génie de 15 ans invente un dispositif révolutionnaire

Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales comme la mémoire. Au-delà de l’amnésie, elle provoque des errances nocturnes dangereuses qui peuvent entraîner la mort. DGS vous présente un dispositif révolutionnaire inventé par Kenneth, un adolescent de 15 ans, pour protéger son grand-père et les autres malades.


Le grand-père de Kenneth Shinozuka, un adolescent vivant à New York, fait partie des 5,2 millions d’Américains qui souffrent de la maladie d’Alzheimer et l’un des 65 % d’entre eux qui sont sujets aux errances nocturnes. Pour les personnes âgées, ces épisodes d’errance peuvent causer des blessures pouvant entraîner la mort. Kenneth a remarqué que sa tante, qui s’occupait de son grand-père, devait lutter pour prévenir ces épisodes.

http://dailygeekshow.com/2014/12/19...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2014-12-20


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Bien compliqué au regard du cahier des charges :)
Beau bricolage pour son age, malgré tout.
 

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Le lasso de l'espace qui va prédire les sécheresses... et les inondations

Chaque fois que l'on parle de missions spatiales, certains s'interrogent sur leur utilité. On entend même assez souvent des commentaires du genre "au lieu de dépenser des millions là-haut, on devrait plutôt se préoccuper de ce qui se passe sur Terre". La réponse à cela est bien entendu d'expliquer à quel point l'espace a apporté des solutions à nos vies de Terriens, et a la possibilité d'améliorer encore davantage nos vies.

La mission que la NASA va envoyer en orbite le 29 janvier est un très bon exemple de l'utilité immédiate des missions spatiales.
L'engin qui va être déployé à 680 kilomètres d'altitude se nomme SMAP (pour Soil Moisture Active Passive), et il est doté d'une impressionnante antenne ressemblant à un gros lasso grillagé.

Le travail de SMAP va être de mesurer la teneur en eau des sols, une minuscule fraction de l'eau terrestre qui a un effet énorme sur la météo et l'agriculture.

Pour un cultivateur, la teneur en eau d'un sol peut faire toute la différence entre une bonne et une mauvaise récolte : la connaître à l'avance permettrait de prendre des mesures pour gérer le plus efficacement possible l'irrigation en périodes de sécheresse.
En étant informés des risques plus en amont, ils pourraient modifier leurs modèles d'irrigation, ou encore décaler les semailles ou les moissons afin d'avoir le meilleur résultat possible.

Avoir les données sur cette teneur en eau peut également donner les moyens de prévoir (et parfois de prévenir) les glissements de terrain et les inondations, et même de rendre encore plus précises les prévisions météorologiques.

En effet, l'humidité du sol aurait localement une influence sur la météo, qui serait même particulièrement importante dans certaines régions du monde (notamment dans le Midwest américain, le nord de l'Inde et le Sahel).

Doté d'un radar, d'un radiomètre (qui mesure le rayonnement électromagnétique) et de la fameuse antenne-lasso, SMAP va donc pouvoir mesurer "l'humidité logée dans les sols de la Terre avec une précision et une résolution sans précédent", assure la NASA.

Le lasso en question effectuera 14 tours à la minute, ce qui n'impressionnerait probablement pas un cow-boy entraîné, mais pour un satellite, c'est en soi un exploit.
Le satellite va l'utiliser pour envoyer des micro-ondes vers la Terre, et les capter après qu'elles ont été réfléchies par la surface de notre planète. Mais avant de rebondir, elles pénètrent de cinq centimètres dans le sol, ce qui permet d'avoir des données sur l'état de celui-ci. Les informations en provenance des trois instruments fourniront les données nécessaires aux mesures précises de l'humidité des sols.

"Actuellement, il n'y a pas de réseau global, ni au sol ni de satellites, qui surveille l'humidité des sols à l'échelle locale", assure la NASA. SMAP sera donc une première en la matière, puisqu'il va fournir une cartographie de la teneur en eau des sols sur l'ensemble de la planète, actualisée tous les trois jours.

Bien sûr, cela a un coût (estimé entre 350 et 400 millions de dollars, soit 293 à 335 millions d'euros, chiffres du budget prévisionnel), mais même les plus sceptiques adversaires de l'aventure spatiale ne pourront pas nier l'utilité d'une telle mission...

vidéo sur http://espace-temps.blogs.nouvelobs...-predire-les-secheresses-et-les-i-551813.html

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un métal légendaire que l’on croyait uniquement tiré du mythe de l’Atlantide

Au large des côtes siciliennes, 39 lingots d’orichalque ont été retrouvés par des plongeurs dans une épave vieille de 2600 ans, rapporte Discovery News. Le navire, en provenance de Grèce ou d’Asie Mineure, apportait le métal à Gela en Sicile méridionale quand il a été pris dans une tempête et a coulé à environ 300 mètres du port. « Rien de semblable n’a jamais été découvert auparavant », explique l’archéologue des fonds marins Sebastiano Tusa.



Selon le célèbre ouvrage de Platon, Critias, le métal légendaire était le deuxième plus cher après l’or et aurait été exploité uniquement sur l’Atlantide pour couvrir l’intérieur du temple de Poséidon. Les experts conviennent aujourd’hui que l’orichalque était un alliage semblable au laiton composé essentiellement de cuivre et de zinc.

Lorsque les lingots nouvellement découverts ont été analysés par spectrométrie de fluorescence X, les scientifiques ont pu observer que le métal était un alliage à base de 75 à 80 pour cent de cuivre, 15 à 20 pour cent de zinc, et un faible pourcentage de nickel, de plomb et de fer. Ce qui correspond à la vision des experts sur la composition du métal mythique

L’équipe de Sebastiano Tusa travaille actuellement sur l’excavation de la totalité de l’épave, ce qui pourra nous apprendre davantage sur les ateliers artisanaux dans l’antiquité. « Cela nous fournira des informations précieuses sur l’histoire ancienne économique de la Sicile. »
Cet alliage découvert au large de la Sicile est vraiment très proche de la description de l’orichalque faite par les experts
http://dailygeekshow.com/2015/01/16...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2015-01-17

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implant flexible placé autour de la moelle épinière

Des chercheurs viennent de mettre au point le premier implant fonctionnel qui pourrait permettre aux personnes paralysées de marcher à nouveau. Grâce à sa souplesse et sa flexibilité, cet appareil peut se placer facilement autour de la colonne vertébrale. DGS vous présente cette innovation fantastique qui a déjà fait ses preuves sur des rats.

Depuis de nombreuses années, les médecins rêvent d’aider les personnes paralysées à marcher grâce à des implants qui stimulent leur moelle épinière. Mais jusqu’à aujourd’hui, c’était impossible ; les accessoires rigides et encombrants finissaient par endommager ou créer des inflammations sur les tissus nerveux des patients. Des scientifiques de l’École polytechnique fédérale de Lausanne ont peut-être trouvé la solution à ce problème pour de bon. Leur implant nommé e-Dura combine des électrodes flexibles (faites de perles de platine et de silicium), des circuits imprimés en or et des micro-canaux qui délivrent des impulsions électriques et chimiques tout en mimant les mouvements de la colonne vertébrale, évitant les frottements. Des rats paralysés en laboratoire ont pu marcher quelques semaines après l’implantation de cet accessoire qu’ils ont gardé sans souci pendant 2 mois.

Il reste encore beaucoup de travail avant que l’e-Dura s’exporte pour les humains et soit disponible dans les hôpitaux. Cela dit, les chercheurs croient énormément au potentiel de cette technologie qui pourrait agir bien au-delà des lésions de la colonne vertébrale. Cela pourrait être également utilisé pour traiter l’épilepsie et la maladie de Parkinson, sans oublier la réduction de la douleur liée à de nombreuses maladies. Ce n’est pas un remède à proprement parler mais cela pourrait aider beaucoup de gens à retrouver leur mobilité perdue sans effets secondaires gênants ou en étant obligé de revêtir des appareils externes tels que les exosquelettes.

http://dailygeekshow.com/2015/01/15...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2015-01-16

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10 questions scientifiques toujours sans réponse qui prouvent que l’Homme a encore tout à découvrir

Ces derniers siècles, on ne compte plus les découvertes étonnantes faites par les hommes dans le domaine de la science. Cependant, il existe encore bien des mystères à résoudre, puisque les hommes se posent constamment des questions, la soif de connaissance les guidant. DGS vous fait découvrir 10 questions scientifiques qui n’ont toujours pas de réponse.

La science est l’une des manières qu’à trouver l’Homme pour expliquer ce qu’il ne comprend pas. D’une manière logique et raisonnée, il est possible de trouver une explication à des faits naturels comme la gravité ou l’évolution des espèces. Avec Isaac Newton qui a expliqué l’attraction et le mouvement en 3 lois, Benjamin Franklin et la découverte de l’électricité, la théorie de l’évolution de Darwin, la physique de la lumière par Maxwell ou encore Mendeleïev et la définition des familles chimiques, les hauts faits s’accumulent.

Cependant, il reste bien des mystères dans notre monde, encore aujourd’hui. Voici donc les 10 questions scientifiques posées par Tom Siegfried sur le site Sciencenews, qui vont vous faire réfléchir.

1. Comment la vie est-elle née ?

la suite sur http://dailygeekshow.com/2015/02/05...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2015-02-06

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Oubliez le calendrier : on a l'âge de son ADN

A part le fait de souffler des bougies et recevoir des cadeaux, les anniversaires ne serviraient pas à grand chose. En effet, le nombre d'années n'aurait pas les mêmes conséquences sur tout le monde, si l'on en croit une étude internationale dirigée par une équipe de l'université d'Edimbourg (Ecosse), qui vient d'être publiée dans la revue Genome Biology.
Ce qui compte, en revanche, c'est le vieillissement de notre ADN, et ça, c'est variable selon les personnes. Il y aurait donc une différence entre l'âge "légal" et l'âge biologique, ce dernier dépendant de l'évolution de l'ADN de chacun au fil du temps, et qui détermine notre espérance de vie.

En étudiant les données de quelques 5000 personnes âgées sur une durée de 14 ans, les scientifiques ont pu établir un lien entre le fait d'avoir une horloge biologique qui "avancerait plus rapidement" et une mort plus précoce, et ce même en tenant compte de facteurs extérieurs comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, ou même l'origine sociale.

Plus précisément, l'indicateur serait le phénomène de méthylation de l'ADN, processus chimique qui modifie celui-ci tout au long de la vie. "Cette modification n'altère pas la séquence d'ADN mais joue un rôle important dans les processus biologiques et peut influencer la manière dont les gènes sont activés et désactivés", expliquent les chercheurs. "Les changements dûs à la méthylation peuvent affecter de nombreux gènes et se produisent tout au long de la vie d'une personne".

"Cette nouvelle recherche augmente notre compréhension de la longévité et du vieillissement sain", affirme le professeur Ian Deary, de l'université d'Edimbourg, co-auteur de l'étude. "C'est très excitant, car elle a permis d'identifier un nouvel indicateur du vieillissement, ce qui améliore la prédiction de l'espérance de vie au-delà de la contribution de facteurs comme le tabagisme, le diabète et les maladies cardio-vasculaires".

Pour l'épidémiologiste Riccardo Marioni, autre co-auteur de ce travail, on ne sait pas aujourd'hui "quels facteurs, liés au mode de vie ou génétiques, influencent l'âge biologique d'une personne. Nous avons plusieurs projets prévus pour enquêter sur cela en détails".

http://espace-temps.blogs.nouvelobs...-calendrier-on-a-l-age-de-son-adn-554894.html

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Marée du siècle en France : on vous explique tout !

Vous faîtes quoi le 21 mars 2015 ? Si vous avez décidé d'assister à la marée du siècle, très bien, ce sera un magnifique spectacle mais savez-vous, finalement, ce qu'est une marée du siècle ? Marées, grandes marées, marée du siècle... Afin de pouvoir répondre aux questions de vos enfants sur le phénomène, Easyvoyage vous le décrypte

Avant de s'interroger sur les grandes marées ou sur la marée du siècle, il faut d'abord se poser la question: « Une marée, c'est quoi ? »
C'est un rapport de force. Les marées résultent de la force de gravité qui s'exerce entre la Terre, la Lune et le Soleil.
Dans le cas d'une marée, la Lune exerce une force d'attraction sur la Terre. Une force qui n'est pas suffisante pour que les deux astres entrent en collision mais qui parvient tout de même à déformer légèrement la Terre. La Terre s'allonge alors comme un ballon de rugby et les océans se soulèvent.
Cette force de gravité s'applique également à la Lune qui, sous l'effet de la masse de la Terre, connaît aussi des marées.
(NDLR: Évidemment, tout n'est pas aussi simple que ça, d'autres facteurs entrant en ligne de compte dans le phénomène comme par exemple la force centrifuge, qui permet de comprendre pourquoi la terre présente 2 bourrelets symétriques quand elle se déforme.)

Une grande marée, c'est quoi ?

SHOM
Si une marée résulte en grande partie de l'attraction qu'exerce la Lune sur la Terre, l'attraction du Soleil joue également un rôle dans le phénomène.
Quand la Lune et le Soleil se retrouvent alignés sur le même axe, leur force d'attraction se cumule. La Terre est alors un peu plus déformée et la mer se soulève davantage que lors d'une marée normale.

Et la marée du siècle dans tout cela ?

Pour commencer, elle porte mal son nom car, à moins qu'un siècle fasse désormais 18 ans,
des marées atteignant des coefficients maximums de 119-120 (ce que l'on nomme donc « marée du siècle ») se produisent tous les 18 ans, c'est astronomique et mathématique.

La précédente s'est ainsi produite le 10 mars 1997 et il ne faudra pas attendre 100 ans pour voir la prochaine mais le 3 mars 2033.
Ceci corrigé, qu'est-ce qui distingue une grande marée de la marée du siècle ?

A vrai dire, pas grand chose lorsque l'on sait que vendredi 20 et samedi 21 février 2015 le coefficient de marée était de 118 (sur une échelle de 120), soit un point de moins seulement que la marée du siècle tant attendue le 21 mars 2015.

Donc, la marée du siècle se caractérise par le fait qu'elle atteigne les coefficients les plus forts jamais observés, qu'elle a un cycle de 18 ans (cycle de Saros) et coïncide avec l'équinoxe du printemps.

Mais même si ce ne sera pas la seule marée du siècle du siècle, celle du 21 mars 2015 aura ceci d'exceptionnel qu'elle sera la première marée du siècle du second millénaire et ça, pour le coup, ça la rend vraiment unique.

24 heures pour deux phénomènes uniques

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul,
n'oubliez pas d'assister à l'éclipse de soleil qui se produira la veille vers 9 heures
comme un prélude à la marée du siècle du lendemain


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Une momie retrouvée dans une statue bouddhique

Des universitaires néerlandais ont découvert sous le vernis doré d'une statue bouddhique du XI ou XIIe siècle les restes d'un moine chinois.
http://www.lepoint.fr/insolite/une-...p#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20150224

Par Nicolas Guégan
L'analyse d'une statue bouddhique remontant aux XI-XIIe siècles vient de révéler un secret jusqu'alors bien gardé : la présence d'une momie. Pratiquée au centre médical de Meander à Amersfoot (Pays-Bas), cette "autopsie" a permis de mettre au jour un squelette humain vieux de plus de mille ans. À en croire les premiers indices récoltés par Erik Bruijn, un spécialiste de l'art bouddhique, la momie pourrait être celle d'un célèbre maître bouddhiste chinois connu sous le nom de Liuquan. Selon le NL Times, un journal néerlandais anglophone, il s'agit là d'une première. Jamais une statue n'avait en effet dissimulé dans ses entrailles des restes humains.

Pour percer les mystères de cette statue, les chercheurs néerlandais lui ont fait subir une batterie de tests. C'est grâce à un CT-Scan, un examen aux rayons X permettant de recréer une image 3D d'une structure anatomique, que le voile a été levé. Des prélèvements effectués à l'intérieur du Bouddha ont également permis de découvrir des reliques très particulières à la place même des organes : des rouleaux de papier recouverts de caractères chinois. En revanche, il ne s'agit pas là d'une première. En 2005, l'analyse à Paris de statues coréennes remontant à l'époque Koryo (X-XIVe siècles) avait révélé la présence de perles, de graines ou encore de morceaux de tissu.

Selon les chercheurs néerlandais, cette découverte pourrait être le résultat d'une automomification.

Cette pratique, interdite depuis le XIXe siècle, obligeait ceux qui s'y soumettaient à suivre un régime très particulier jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Le processus, long de plusieurs milliers de jours, se concluait par l'emmurement du moine dans une cavité toute juste assez grande pour l'accueillir. Ce dernier devait s'y tenir dans la position du lotus et faire sonner une cloche tous les jours pour signaler qu'il était encore en vie. Après le dernier tintement, ses congénères attendaient encore mille jours avant d'ouvrir la tombe et de constater la momification.

Pour les plus curieux, sachez que le Bouddha est actuellement exposé au musée d'Histoire naturelle de Budapest (Hongrie) jusqu'en juin 2015.

le point

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Nos ancêtres étaient-ils des charognards ?

L'image d'Epinal du brave chasseur préhistorique, affrontant les gigantesques mammouths et les féroces tigres à dents de sabre vient d'être sérieusement écornée par une étude publiée dans le numéro de ce mois du Journal of Human Evolution. La paléoanthropologue Brianna Pobiner, de la Smithsonian Institution, vient en effet de présenter les résultats de fouilles au Kenya qui montreraient que nos ancêtres Homo Erectus auraient profité des restes de proies tuées par les grands carnivores, et principalement des lions.
En passant plusieurs mois dans une réserve naturelle kenyane, la chercheuse a pu observer les techniques de chasse des carnivores, essentiellement les lions. Cela lui a permis de constater que les restes de viande se trouvant sur une proie de grande taille déjà bien entamée par les carnivores étaient abondants. "Le plus surprenant est la grande quantité de viande que les lions abandonnent lorsqu'ils ont tué une proie", précise-t-elle à Popular Archaeology. "En fait, les restes de viande provenant d'un seul zèbre tué par des lions pourraient avoir fourni presque 6100 calories pour nos ancêtres, ce qui représente les besoins caloriques journaliers de presque trois mâles Homo Erectus adultes, ou à peine plus de 11 Big Macs."

"Les preuves fossiles de la consommation de viande et de moelle par les humains préhistoriques datent d'au moins 2,6 millions d'années, sous forme d'os d'animaux débités", explique Brianna Pobiner sur son blog. "Les outils de la même période suggèrent que nos ancêtres utilisaient des simples couteaux de pierre et des rochers arrondis pour détacher la viande des os et pour les briser afin d'accéder à la moelle riche en calories à l'intérieur. Mais à cette époque, les humains mesuraient à peine un mètre et n'avaient pas développé les technologies de chasse, comme les lances ou les arcs et les flèches. Alors, comment pouvaient-ils venir à bout d'animaux gros et dangereux comme des éléphants et des hippopotames?"

Pour Brianna Pobiner, "attendre que de plus gros prédateurs abandonnent leur proie aurait valu la peine pour des espèces humaines comme Homo Erectus." Ils pouvaient en effet patienter jusqu'à ce que les lions s'en aillent pour découper la viande restante des os, et briser ces derniers pour récupérer la moelle. "En plus, attendre aurait diminué les risques pour eux de se faire manger par les lions", ajoute la paléoanthropologue.

Elle supporte également la thèse de la récupération des restes de la chasse des tigres à dents de sabre, qui fréquentaient les mêmes régions que les humains. Ces gigantesques félins étaient probablement solitaires, et auraient donc laissé beaucoup de viande sur les grosses proies qu'ils avaient tuées. Là encore, de quoi nourrir quelques hommes préhistoriques...

Le fait que des ancêtres de l'Homme aient pu se contenter de restes n'est peut-être pas aussi poétique que de grandes chasses dangereuses dans la savane, mais cela avait probablement le mérite d'être efficace.

Crédit image : vue d'artiste d'un groupe d'Homo Erectus dépeçant un éléphant (Karen Carr Studios/Human Origins Program/Smithsonian Institution) http://espace-temps.blogs.nouvelobs...etres-etaient-ils-des-charognards-557065.html


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Ethiopie.
Une mandibule vieillit l'homme de 400 000 ans...
Monde - 04 Mars -


Un fossile découvert dans la zone | Photo Reuters.
http://www.ouest-france.fr/ethiopie...032062049050018041033055040046060041125050052


Une mandibule avec des dents datant de 2,8 millions d'années trouvée en Ethiopie est le plus ancien fossile du genre Homo, qui repousse ses origines de 400 000 ans.

Cette découverte annoncée mercredi, donne un nouvel éclairage sur l'émergence du genre Homo à qui appartient l'homme estiment les scientifiques dont les travaux paraissent mercredi dans la revue américaine Science.

« La mise au jour de cette mâchoire inférieure aide à réduire le fossé dans l'évolution entre l'Australopithèque - la célèbre Lucy datant de 3,2 millions d'années - et les premières espèces du genre Homo comme l'erectus ou l'habilis », expliquent ces paléontologues.

« Ce fossile est un excellent exemple d'une transition des espèces dans une période clé de l'évolution humaine », ajoutent-ils.

Découverte en 2013
Cette mandibule a été trouvée en 2013 dans une zone de fouille appelée Ledi-Geraru dans la région Afar en Ethiopie par une équipe internationale de chercheurs menée notamment par Kaye Reed, de l'Université d'Arizona et Brian Villmoare de l'Université du Nevada.


Depuis des décennies, les scientifiques cherchent des fossiles en Afrique pour trouver des indices des origines de la lignée Homo mais avec peu de succès puisqu'ils ont découvert très peu de fossiles de la période jugée critique allant de moins trois millions d'années à moins 2,5 millions d'années.

De ce fait, les experts ne sont pas d'accord sur la période de l'origine de la lignée Homo, qui a abouti à l'émergence des humains modernes, l'Homo Sapiens, il y a environ 200 000 ans.

Changements climatiques
Le nouveau fossile de Ledi-Geraru apporte des indices importants sur les changements intervenus dans la mâchoire et les dents chez le genre Homo seulement 200 000 ans après la dernière trace connue de l'Australopithecus à savoir « Lucy ». Son fossile a été découvert en Ethiopie en 1974 pas très loin de Ledi-Geraru.

« Des fossiles de la lignée Homo de plus de deux millions d'années sont très rares et le fait d'avoir un éclairage sur les toutes premières phases de l'évolution de notre lignée est particulièrement emballant », souligne Brian Villmoare, le principal auteur.

Mais ces chercheurs notent qu'ils ne sont pas en mesure de dire avec cette seule mâchoire s'il s'agit ou non d'une nouvelle espèce du genre Homo.

Une recherche complémentaire parue mercredi dans Science portant sur la géologie et le climat dans la même région d'Ethiopie où a été trouvé le fossile de Ledi-Geraruy, met en évidence un changement climatique qui a rendu l'environnement plus aride il y a 2,8 millions d'années.


Ces scientifiques ont découvert des fossiles de mammifères contemporains de Ledi-Geraru montrant qu'il y avait surtout des espèces vivant dans des habitats dominés par de petits arbustes et des prairies où les arbres étaient rares. Alors qu'à l'époque de Lucy, la végétation était plus verdoyante.

« Nous pouvons voir des indications de sécheresse dans la faune dominante dans l'environnement de Ledi-Geraru », explique Kaye Reed, professeur à l'Université d'Arizona, co-auteur de cette étude.

« Mais il est encore trop tôt pour dire si le changement climatique est responsable de l'émergence du genre Homo, il nous faudra avant cela examiner un plus grand nombre de fossiles d'hominidés que nous continuons à rechercher dans cette région », a-t-elle ajouté.

L'hypothèse du changement climatique ayant conduit à l'extinction des espèces antérieures à celles du genre Homo et à l'émergence de ce dernier est souvent avancée par les scientifiques, relève le professeur Reed.

Dans une autre étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature, des scientifiques ont annoncé une nouvelle reconstruction d'une mandibule déformée qui appartenait à un Homo habilis « bricoleur » vieux de 1,8 million d'années découvert en Tanzanie.

Cette reconstruction a créé la surprise en faisant apparaître une mâchoire primitive de cette espèce et montre aussi un lien évident avec le fossile de Ledi-Geraru.


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Histoire. Découverte d'une tombe princière celte exceptionnelle

Une tombe princière celtique du Ve siècle avant notre ère a été découverte dans une zone artisanale et commerciale près de la ville de Troyes (Aube).

http://www.ouest-france.fr/histoire...032062049050018041033055040046060041125050052

Il s'agit d'une trouvaille « exceptionnelle », a estimé mercredi l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) qui fouille ce site depuis octobre à la demande de l'État.

La tombe est située sur la petite commune de Lavau, à quelques kilomètres de Troyes.


Infographie | Ouest-France
Enterré avec son char
Au centre d'un tumulus (monticule au-dessus d'une sépulture) de 40 mètres de diamètre, le défunt - qui n'a pas encore été dégagé - et son char reposent au coeur d'une chambre funéraire de 14 mètres carrés.

L'Inrap précise sur sa page Facebook, qu'il s'agit de l'une des plus vastes recensées par les archéologues pour cette période.

« Il s'agissait probablement d'un prince celte local », souligne Dominique Garcia, président de l'Inrap, en faisant visiter le chantier à la presse.

« Une partie des objets est d'origine grecque et sans doute étrusque », relève-t-il.


Le site de Lavau | Photo Inrap / Denis Gliksman
Objets grecs et étrusques
La pièce maîtresse du dépôt funéraire est un grand chaudron orné en bronze, dans lequel on mettait du vin coupé d'eau. Il pourrait avoir été réalisé par des artisans étrusques.

Il contient un pichet à vin (oenochoe) en céramique attique à figures noires, fabriqué par des Grecs.

Ce mobilier « atteste des échanges qui existaient entre la Méditerranée et les Celtes », souligne M. Garcia.

La tombe date de la fin du Premier âge du Fer (période dite du Hallstatt).

Échanges méditerranéens

La fin du VIe siècle et le début du Ve siècle av. J.-C.ont été marqués par le développement de l'activité économique des cités-États étrusques et grecques d'Occident, Marseille notamment. A la recherche d'esclaves, de métaux et de biens précieux (étain, ambre...), les commerçants méditerranéens sont entrés en contact avec les communautés celtes continentales.

Celles maîtrisant les voies naturelles de communication, le long des fleuves (Seine, Rhône, Saône, Rhin, Danube) ont profité de ces échanges et leurs élites ont obtenu de nombreux biens de prestige.

Des objets remarquables ont ainsi été retrouvés dans des tombes monumentales, comme à Hochdorf (Allemagne) et à Vix (Bourgogne) notamment.

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13/03/2015 L'Homme de Néandertal fabriquait des bijoux

Parce qu'il n'est que notre "cousin" sur l'arbre de l'évolution des espèces, l'Homme de Néandertal a été longtemps sous-estimé. Mais les recherches récentes révèlent de plus en plus d'éléments montrant qu'il était aussi intelligent que nos ancêtres. Mieux encore, il aurait même eu la fibre artistique.

Lorsque l'Homo Sapiens est arrivé d'Afrique en Europe, voici environ 50 000 ans, les Néandertaliens étaient déjà là depuis plus de 200 000 ans, ce qui en fait probablement les seuls vrais "Européens de souche", si tant est que le concept puisse avoir une réalité scientifique.

Ils étaient installés sur de nombreux sites, dont celui situé à Krapina, dans ce qui est aujourd'hui la Croatie.

.../...
 

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suite et fin

C'est là que des fouilles réalisées entre 1899 et 1905 ont mis au jour un ensemble de serres de grand aigle de mer (ou pygargue à queue blanche), parmi des restes d'os et d'outils néandertaliens. Oubliées pendant plus d'un siècle, ces serres ont été étudiées de nouveau par une équipe internationale, qui a pu s'apercevoir que les serres en question, datant de 130 000 ans, étaient très probablement les premiers bijoux que l'on puisse attribuer à l'Homme de Néandertal.

Les serres portent en effet de nombreuses entailles, marques de coupe et signes de polissage. Trois des plus grandes ont aussi de petites encoches, à peu près au même endroit. Dans une étude publiée dans le journal PLOS One, les auteurs expliquent que ces différentes caractéristiques observées sur ces serres "suggèrent qu'elles feraient partie d'un assemblage de bijoux", et qu'elles auraient été montées soit en collier, soit en bracelet. Pour les chercheurs, "La présence de ces huit serres indique que les Néandertaliens de Krapina ont acquis et collectionné ces serres d'aigles pour une sorte de but symbolique".

Si l'on avait déjà découvert sur d'autres sites quelques serres de rapaces et plumes qui laissaient penser que Néandertal les utilisait comme parures, la collection trouvée à Krapina est à la fois la plus importante et la plus ancienne.

"C'est vraiment une découverte étonnante", se réjouit David Frayer, paléoanthropologue de l'université du Kansas, et l'un des auteurs de l'étude. Il souligne non seulement la prouesse technique dans la réalisation des "bijoux", mais aussi celle nécessaire pour capturer les rapaces qui ont fourni les serres. "Ce sont des oiseaux très puissants", explique-t-il à Nature, "cela demande une certaine dose de courage, ou même de folie pure, que d'attraper l'un de ces animaux". Le grand aigle de mer est en effet le plus gros prédateur aérien d'Europe avec ses deux mètres d'envergure...

L'Homme de Néandertal avait donc des qualités que l'on considère comme propres à l'humain moderne : l'imagination, les connaissances techniques pour réaliser des bijoux, la capacité d'exprimer une pensée symbolique, et la bravoure nécessaire pour chasser un grand prédateur ailé.

Crédit photo : Serres trouvées sur le site néandertalien de Krapina (Croatie). Elles portent des marques qui suggèrent qu'elles faisaient partie d'un collier ou d'un bracelet (Luka Mjeda, Zagreb) http://espace-temps.blogs.nouvelobs.com/

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Sciences : de toutes les couleurs
Le Point - Publié le 19/03/2015 à 08:12

VIDÉO. Saviez-vous que le changement de couleur ultra-rapide du caméléon panthère dépendait de son état d'excitation ? Explications.

Comment le caméléon panthère change-t-il de couleur ?


Le secret du changement de couleur ultra-rapide du caméléon panthère repose sur la présence de millions de microcristaux de guanine dans sa peau.
Selon l'état d'excitation de l'animal, ces cristaux se rapprochent ou s'éloignent, renvoyant alors des longueurs d'onde lumineuse différentes. Bleu dans un cas et jaune ou rouge dans un autre.

REGARDEZ le changement de couleur du caméléon (images EpiPsyX) :Sciences : de toutes les couleurs - Le Point

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Marée du siècle en France : on vous explique tout !

Vous faîtes quoi le 21 mars 2015 ? Si vous avez décidé d'assister à la marée du siècle, très bien, ce sera un magnifique spectacle mais savez-vous, finalement, ce qu'est une marée du siècle ? Marées, grandes marées, marée du siècle... Afin de pouvoir répondre aux questions de vos enfants sur le phénomène, Easyvoyage vous le décrypte

Avant de s'interroger sur les grandes marées ou sur la marée du siècle, il faut d'abord se poser la question: « Une marée, c'est quoi ? »
C'est un rapport de force. Les marées résultent de la force de gravité qui s'exerce entre la Terre, la Lune et le Soleil.
Dans le cas d'une marée, la Lune exerce une force d'attraction sur la Terre. Une force qui n'est pas suffisante pour que les deux astres entrent en collision mais qui parvient tout de même à déformer légèrement la Terre. La Terre s'allonge alors comme un ballon de rugby et les océans se soulèvent.
Cette force de gravité s'applique également à la Lune qui, sous l'effet de la masse de la Terre, connaît aussi des marées.
(NDLR: Évidemment, tout n'est pas aussi simple que ça, d'autres facteurs entrant en ligne de compte dans le phénomène comme par exemple la force centrifuge, qui permet de comprendre pourquoi la terre présente 2 bourrelets symétriques quand elle se déforme.)

Une grande marée, c'est quoi ?

SHOM
Si une marée résulte en grande partie de l'attraction qu'exerce la Lune sur la Terre, l'attraction du Soleil joue également un rôle dans le phénomène.
Quand la Lune et le Soleil se retrouvent alignés sur le même axe, leur force d'attraction se cumule. La Terre est alors un peu plus déformée et la mer se soulève davantage que lors d'une marée normale.
J'ai le droit de penser autre chose .
 

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Quand le chat n'est pas là, les souris chantent !

Les petits rongeurs si familiers ont un talent caché : ils peuvent rivaliser avec des oiseaux chanteurs.

On avait déjà découvert que chatouiller les rats pouvait les faire rire,
aujourd'hui ce sont les souris mâles qui révèlent une capacité assez étonnante :
tout comme certains oiseaux, ils peuvent chanter pour faire la cour à leur partenaire potentielle.
Mais contrairement aux mésanges et autres rossignols, vous n'entendez pas le chant d'amour des souris car il est trop aigu pour vos oreilles : les vocalises de ces Caruso miniature se situent en effet dans les ultrasons

(...)Apparemment, les souris auraient un répertoire moins étendu que les oiseaux, mais ils exécuteraient leurs meilleures performances lorsque l'objet de leur attention n'est pas à portée de vue mais... d'odorat. "Les mâles chantent de manière plus complexe, et plus fort, lorsqu'ils sentent l'urine d'une femelle mais qu'ils ne la voient pas", précisent les chercheurs, "en comparaison, les chants sont plus longs et plus simples lorsque les mâles chantent directement pour les femelles en leur présence".(...)
"Il est clair que la capacité de la souris à vocaliser est beaucoup plus limitée que pour un oiseau ou un humain, et pourtant il est remarquable de trouver toutes ces différences de complexité dans les chants". Il y aurait ainsi un sens (pour les souris) à ces chants, qui suivraient des motifs spécifiques.(...)

Vidéo du chant des souris réalisée par Jonathan Chabout (Duke University)
Quand le chat n'est pas là, les souris chantent ! : Le Nouvel Observateur


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La reproduction de la Grotte de CHAUVET ouverte aujourd'hui au public

Grotte Chauvet : les peintures sont bien les plus vieilles du monde
Les œuvres d’art peintes sur les parois de la grotte de Chauvet-Pont d’Arc ont été réalisées entre -32.000 et -21.000 ans. C’est ce que révèle une étude effectuée par plusieurs équipes du CNRS. Cette datation clôt la controverse : ces peintures sont bien les plus vieilles que nous connaissons. La demande d’enregistrement au patrimoine de l’humanité sera-t-elle confortée ?

Une coupe de la grotte de Chauvet-Pont d'Arc. Au-dessus d'une couche marneuse (Marly ledge), une partie de la falaise s'est écroulée à plusieurs reprises, fermant l'entrée de la grotte. Les analyses géomorphologiques permettent de dater ces événements.



Quand ont été réalisées les superbes peintures qui ornent les parois de la grotte découverte en 1994 par Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire, trois spéléologues, près du village de Vallon-Pont d’Arc, dans les gorges de l’Ardèche ?

Les mesures au carbone 14 indiquaient un âge d’environ 31.000 ans, ce qui faisait de leurs auteurs des Aurignaciens, c’est-à-dire des Homo sapiens (comme nous, donc), de la période dite de la culture aurignacienne, qui s’est déployée au début du Paléolithique supérieur.
Pas d’accord, rétorquaient d’autres spécialistes qui, eux, se basent justement sur des datations relatives élaborées en comparant les différentes cultures. Car ces œuvres d’art découvertes dans cette grotte évoquent bien davantage la culture magdalénienne, située entre 17.000 et 12.000 ans avant le présent, et dont le plus bel exemple est la grotte ornée de Lascaux, datée de -17.000 ans.

En effet, les peintures de la grotte de Chauvet-Pont d’Arc – tel est aujourd’hui son nom officiel – étonnent et ravissent toujours ceux qui ont eu le privilège de les voir, rares puisque l’accès est interdit au public.
Dans le film réalisé par Werner Herzog, les spécialistes qui s’expriment parlent spontanément de « joyau ». Les peintures évoquent la faune de l’époque (rhinocéros, félins, mammouths, ours…) dans des compositions sophistiquées, qui représentent souvent des scènes complexes et utilisent le relief (comme à Lascaux) pour accentuer les effets de perspective.


En 2014, « ce joyau », comme l'appellent ceux qui ont étudié la grotte de Chauvet-Pont d'Arc, sera visible par tous. Comme à Lascaux, une copie est en effet en cours de réalisation.

Deux méthodes indépendantes confirment la datation des fresques de la grotte Chauvet
Est-il possible que de telles fresques puissent dater de l’époque où H. sapiens côtoyait Néandertal ? Eh bien oui, affirment aujourd’hui des scientifiques du CNRS dans un article publié dans la revue Pnas. Deux résultats viennent confirmer la datation aurignacienne : la quantité de l’isotope 36 du chlore et l’étude des éboulis… Les géologues du laboratoire Edytem (Environnements et dynamiques des territoires de montagnes, université de Savoie), menés par Benjamin Sadier, ont étudié la structure actuelle de la falaise au niveau de l’entrée de la grotte.

Ce travail de géomorphologie est la spécialité de ce laboratoire savoyard installé au Bourget-du-Lac. Selon eux, la falaise s’est brisée à plusieurs reprises entre -29.000 et -21.000 ans, obturant complètement l’accès. Par ailleurs, les scientifiques qui ont étudié la grotte depuis sa découverte semblent formels : il n’a jamais existé qu’une seule entrée.


L'une des multiples scènes peintes sur les parois de la grotte de Chauvet-Pont d'Arc : des grands lions des cavernes à la chasse

La falaise reconstruite virtuellement
La seconde mesure détermine la quantité de 36Cl, un isotope formé par l’exposition aux rayons cosmiques. La quantité restante dans les calcaires indique depuis combien de temps la roche a été enfouie sous terre. Les mesures, effectuées par le Cerege (Centre européen de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement, Aix-en-Provence), ne sont pas simples car il faut retrancher la quantité de chlore 36 qui a pu s’infiltrer ultérieurement par percolation de l’eau dans les fissures de la roche.



Les chercheurs se sont appuyés sur une reconstitution en 3D de la falaise à l’aide de mesures au Lidar (Light Detection and Ranging). Le résultat final concorde remarquablement avec celui de l’analyse géomorphologique, indiquant une obturation survenue au plus tôt vers 21,5 +/- 1,0 milliers d’années avant le présent.

Les peintures pariétales de la grotte Chauvet-Pont d’Arc ne peuvent donc être plus récentes que cette date, ce qui en fait les fresques les plus anciennes que nous connaissons aujourd’hui. Depuis janvier 2012, ces fresques sont officiellement candidates pour figurer au patrimoine mondial de l’Unesco.
Cette nouvelle datation vient donc à point nommé pour en souligner l’importance…

L'art pariétal de + de 31 000 ans


grotte chauvet - Recherche Google
et

La réplique de la grotte Chauvet comme si vous y étiez! - Loisirs - Notre Temps

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posté par @amsawad

Quand les navigateurs français débarquèrent en 1406 pour la première fois aux îles Canaries, ils se trouvèrent en présence d'indigènes au teint clair et de taille haute, qui se désignaient eux-mêmes sous le terme de Guanches qui proviendrait de la déformation castillane de la dénomination que les indigènes de Tenerife faisaient d'eux-mêmes dans leur propre langue: «wuanchinet« (l'homme de Chinet) en référence à Tenerife, appelée par les autochtones «Tichinitah« d'un dérivé du mot «tchinit« désignant le dattier en berbère.

Des études anthropologiques établissent un parallèle entre l'homme d'Afalou (Cro-Magnon d'Afrique du Nord) et celui des Canaries en plus d'autres groupes ethniques (proto-méditerranéens) provenant par vagues successives durant le néolithique d'Afrique du Nord.

De même, des études ethnographiques appuyées par des trouvailles archéologiques confirment les ressemblances entre les Canariens et les Berbères avant l'Islam sur le plan artistique (gravures rupestres, céramique incisée, inscriptions lybiques...) ou des croyances (sacrifices rituels et offrandes aux divinités naturalistes, fêtes consacrées à la fécondation, rites funéraires...).Sur ce dernier point, l'ethnologue italien Attilio Gaudio précise que les rites d'inhumation des Canariens et toutes leurs formes de sépulture appartiennent à la période néolithique des peuples nord-africains et sahariens comme c'est le cas pour les tumulus et les tombes cylindriques.

De plus, les Guanches avaient pour particularité d'embaumer les corps selon des techniques rappelant aussi bien l'Egypte que le Mexique ou le Pérou. Décimé par les guerres de conquête et par les épidémies, emmené en esclavage ou assimilé par les colons dont il embrassa la foi catholique, le peuple guanche finit par s'acculturer selon un long processus fait d'immigrations et de métissages aboutissant à la disparition de sa langue et de sa culture autochtone dont il subsiste toutefois quelques vestiges. Parmi ces survivances: plus d'un millier de mots répertoriés initialement par le consul Berthelot et dont le caractère berbère est démontré par les philologues.



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Un mini-dinosaure aux ailes de chauve-souris découvert

Il s'appelle Yi qi. Il a la taille d'un pigeon et des ailes de chauve-souris: ce dinosaure étrange, découvert en Chine, constitue une surprise pour les paléontologues qui y voient une expérimentation non aboutie dans le processus de l'évolution.

Cousin primitif des oiseaux, Yi qi semble avoir eu des ailes non pas faites de plumes mais d'une membrane qui devait lui permettre de se déplacer dans les airs un peu comme les chauves-souris ou les écureuils volants, selon une étude publiée mercredi sur le site de Nature.

«Nous ne savons pas si Yi qi battait des ailes, ou s'il planait ou bien s'il faisait les deux mais il a certainement développé un type d'aile qui est unique dans le contexte de la transition des dinosaures vers les oiseaux», relève le professeur Xu Xing, de l'Institut de paléontologie des vertébrés(IVPP) de Pékin.

Trouvé par un paysan
Yi qi (qui signifie «aile étrange» en mandarin) vivait il y a environ 160 millions d'années.
Il appartient à la famille des Scansoriopterygidés, petits dinosaures à plumes qui vivaient pendant le Jurassique moyen et tardif. Munis de longs doigts, ils étaient sans doute capables de grimper aux arbres. Leurs fossiles n'ont été retrouvés qu'en Chine. Les Scansoriopterygidés font eux-mêmes partie des théropodes, dinosaures bipèdes, la plupart du temps carnivores, qui comptent dans leurs rangs le célèbre Tyrannosaure mais aussi l'ancêtre des oiseaux.

Yi qi (prononcer «ee chee») a été mis au jour par un paysan dans la province de Hebei, proche de Pékin. Le dinosaure devait peser environ 380 grammes, a estimé l'équipe de paléontologues, principalement chinois, qui a mené l'étude. Il avait des dents et était sans doute omnivore.
L'équipe a bien retrouvé des plumes le long du squelette de Yi qi mais elles sont trop étroites et filamenteuses pour lui avoir permis de s'élever dans les airs.

http://img.20mn.fr/wihrzZJvQ4m7w00Z...saure-ailes-chauve-souris-decouvert-chine.jpg


20 mn

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Des scientifiques chinois ont créé des mutants en modifiant le code génétique d’embryons humains

Pour la première fois au monde, des chercheurs chinois ont modifié des gènes sur un embryon humain. Très controversée d’un point de vue éthique, cette expérience a de quoi effrayer. SooCurious vous explique les secrets de cette découverte.

Bien qu’étrange et assez stupéfiante, la possibilité de modifier des gènes sur un embryon humain pourrait avoir un effet bénéfique sur le traitement des maladies héréditaires.
En effet, des maladies telles que la mucoviscidose ou certains cancers pourraient être amoindries grâce à la technologie développée par les scientifiques chinois de l’université de Sun Yat-sen, à Canton.

Autorisées en Chine ou aux Etats-Unis, ces pratiques scientifiques sont néanmoins interdites dans la majorité des pays occidentaux.

Pour la première fois au monde, des chercheurs chinois ont modifié des gènes sur un embryon humain. Très controversée d’un point de vue éthique, cette expérience a de quoi effrayer. SooCurious vous explique les secrets de cette découverte.

Bien qu’étrange et assez stupéfiante, la possibilité de modifier des gènes sur un embryon humain pourrait avoir un effet bénéfique sur le traitement des maladies héréditaires.

En effet, des maladies telles que la mucoviscidose ou certains cancers pourraient être amoindries grâce à la technologie développée par les scientifiques chinois de l’université de Sun Yat-sen, à Canton. Autorisées en Chine ou aux Etats-Unis, ces pratiques scientifiques sont néanmoins interdites dans la majorité des pays occidentaux.

Pointés du doigt par les défenseurs de l’éthique, les chercheurs ont souligné que leurs travaux avaient été effectués sur des embryons non viables (c’est-à-dire n’ayant pas les ressources nécessaires pour devenir des bébés). En tentant de modifier le gène responsable des bêta-thalassémies (formes d’anémies héréditaires dues à une déficience des globules rouges), les scientifiques ont développé une technique de montage de la lignée germinale (cellules susceptibles de former les gamètes) appelée « CRISPR ». Les chercheurs ont concentré leurs efforts sur l’utilisation de CRISPR sur le génome des cellules somatiques (cellules non-reproductives comme celles trouvées dans la peau, les muscles, les nerfs, les os et le foie par exemple) pour les aider à étudier les maladies. S’ensuit une modification de l’ADN des embryons de telle sorte que ces modifications soient conservées dans la lignée germinale, et ainsi transmises aux générations futures.

Cette découverte scientifique est à la fois exceptionnelle par son ingéniosité technologique et terrifiante par sa modification de la nature. Grâce à la technique de montage CRISPR, les chercheurs réussissent littéralement une mutation du genre humain et indiquent pouvoir éviter certaines maladies.

À la rédac’ de SooCurious, bien qu’impressionnés par une telle avancée scientifique, nous sommes perplexes et nous nous posons beaucoup de questions éthiques autour d’une telle modification… Pensez-vous que ces chercheurs chinois sont allés trop loin ?

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la rose et le réséda
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Sur la piste du trésor du Capitaine Kidd à Madagascar

L'archéologue Barry Clifford assure avoir retrouvé le navire du célèbre Capitaine Kidd, d'où il a remonté un lingot d'argent. Mais l'Unesco s'inquiète d'une découverte qui fait peu de cas du patrimoine.
Le trésor du célèbre pirate William Kidd gît-il depuis le XVIIe siècle au large de Madagascar? C'est ce qu'espère l'archéologue américain Barry Clifford, qui vient de remonter du fond de la baie des Pirates, au large de la petite île de Sainte-Marie, un lingot d'argent de 45 kilos. "Après 15 ans de recherches et d'expéditions à Madagascar, j'ai enfin fait une découverte extraordinaire, s'est félicité l'explorateur. Toutes les preuves indiquent que ce lingot appartient au trésor du Capitaine Kidd". Il porterait en effet un signe distinctif garantissant qu'il faisait bien partie du butin de Kidd.

Un corsaire devenu pirate
William Kidd, dit Capitaine Kidd, est né à Greenock, en Ecosse, le 22 janvier 1645, et a été pendu à Londres le 23 mai 1701. On le retrouve dans la littérature d'Edgar Poe et dans la culture populaire américaine, ainsi que dans des bandes dessinées ou un jeu vidéo. Le "Capitaine Kidd" avait commencé sa carrière comme corsaire au service de la couronne d'Angleterre. A ce titre, il était censé pourchasser les pirates. Avant de semer la terreur sur l'Adventure Galley, un navire équipé de 34 canons et comptant une centaine d'hommes d'équipage. Kidd a amassé entre 1696 et 1698 une fortune en or, soie et bijoux. Finalement arrêté, il a été exécuté par pendaison en 1701.

"Nous avons découvert 13 navires dans la baie des Pirates et avons travaillé sur deux d'entre eux durant dix semaines, le Fire Dragon et le navire du Capitaine Kidd, l'Adventure Galley", a précisé Barry Clifford.

Détruire tout un patrimoine?
Son enthousiasme n'est pas du goût de l'Unesco, qui s'inquiète du contexte de la découverte, entièrement filmée par une société de production britannique, sous la direction de l'archéologue.


"Au fond, c'est une équipe de tournage qui intervient directement sur un site archéologique. Ce ne devrait pas être autorisé", s'est ému Ulrike Guérin, experte en archéologie sous-marine à l'Organisation des Nations unies pour la science et la culture.

"Il ne sert à rien de découvrir le trésor, si c'est pour détruire tout le site archéologique autour, a-t-elle averti.

On ne peut pas détruire tout un patrimoine juste pour récupérer l'argent".

Barry Clifford serait-il devenu lui aussi un pirate?

L express

mam
 
Sur la piste du trésor du Capitaine Kidd à Madagascar

L'archéologue Barry Clifford assure avoir retrouvé le navire du célèbre Capitaine Kidd, d'où il a remonté un lingot d'argent. Mais l'Unesco s'inquiète d'une découverte qui fait peu de cas du patrimoine.
Le trésor du célèbre pirate William Kidd gît-il depuis le XVIIe siècle au large de Madagascar? C'est ce qu'espère l'archéologue américain Barry Clifford, qui vient de remonter du fond de la baie des Pirates, au large de la petite île de Sainte-Marie, un lingot d'argent de 45 kilos. "Après 15 ans de recherches et d'expéditions à Madagascar, j'ai enfin fait une découverte extraordinaire, s'est félicité l'explorateur. Toutes les preuves indiquent que ce lingot appartient au trésor du Capitaine Kidd". Il porterait en effet un signe distinctif garantissant qu'il faisait bien partie du butin de Kidd.

Un corsaire devenu pirate
William Kidd, dit Capitaine Kidd, est né à Greenock, en Ecosse, le 22 janvier 1645, et a été pendu à Londres le 23 mai 1701. On le retrouve dans la littérature d'Edgar Poe et dans la culture populaire américaine, ainsi que dans des bandes dessinées ou un jeu vidéo. Le "Capitaine Kidd" avait commencé sa carrière comme corsaire au service de la couronne d'Angleterre. A ce titre, il était censé pourchasser les pirates. Avant de semer la terreur sur l'Adventure Galley, un navire équipé de 34 canons et comptant une centaine d'hommes d'équipage. Kidd a amassé entre 1696 et 1698 une fortune en or, soie et bijoux. Finalement arrêté, il a été exécuté par pendaison en 1701.

"Nous avons découvert 13 navires dans la baie des Pirates et avons travaillé sur deux d'entre eux durant dix semaines, le Fire Dragon et le navire du Capitaine Kidd, l'Adventure Galley", a précisé Barry Clifford.

Détruire tout un patrimoine?
Son enthousiasme n'est pas du goût de l'Unesco, qui s'inquiète du contexte de la découverte, entièrement filmée par une société de production britannique, sous la direction de l'archéologue.


"Au fond, c'est une équipe de tournage qui intervient directement sur un site archéologique. Ce ne devrait pas être autorisé", s'est ému Ulrike Guérin, experte en archéologie sous-marine à l'Organisation des Nations unies pour la science et la culture.

"Il ne sert à rien de découvrir le trésor, si c'est pour détruire tout le site archéologique autour, a-t-elle averti.

On ne peut pas détruire tout un patrimoine juste pour récupérer l'argent".

Barry Clifford serait-il devenu lui aussi un pirate?

L express

mam

J'adore. J'ai lu un article là-dessus à mon fils... depuis, il veut qu'on aille explorer le point d'eau du square à côté (l'est un petit pirate depuis ses 2 ans^^)
 

mam80

la rose et le réséda
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Une carte interactive recense toutes les apparitions d'ovnis dans le monde

Voyez-vous des objets dans le ciel? Vous n’êtes pas seul. Le monde entier est témoin de ces apparition d’objets volants, qui sont parfois non identifiés. En fait, le Centre national de signalement des ovnis recense plus de 60.000 de ces apparitions, observées depuis 76 ans. Et pour se rendre compte à quel point le phénomène est mondial, un homme a créé à partir de ces données une carte interactive, qui laisse songeur.
Des nuages en forme d'ovnis observés en Croatie, le 9 février 2015. - Ivo Ravlic/CROPIX/SIPA
M.C.

Voyez-vous des objets dans le ciel? Vous n’êtes pas seul. Le monde entier est témoin de ces apparition d’objets volants, qui sont parfois non identifiés. En fait, le Centre national de signalement des ovnis recense plus de 60.000 de ces apparitions, observées depuis 76 ans. Et pour se rendre compte à quel point le phénomène est mondial, un homme a créé à partir de ces données une carte interactive, qui laisse songeur.



«On a observé des choses étranges dans le ciel depuis des centaines d’années, explique Nigel Watson, auteur d’un Manuel d’investigation des ovnis, au Daily Mail. Mais ce n’est que depuis qu’on les appelle soucoupes volantes ou ovnis que les gens se rendent compte que c’est un phénomène mondial.»

La CIA, plus grand fournisseur d'ovnis
Certaines zones, explique-t-il, sont plus propices à l’apparition d’ovnis. On les appelle des «zones de fenêtres d’ovnis» ou des «portails à ovnis». Ainsi, Bonnybridge, une ville écossaise de 6.000 habitants, connue comme la capitale des ovnis dans le pays, est témoin de 300 apparitions chaque année.

Les sceptiques expliqueront ces apparitions par des activités militaires. La CIA a affirmé en décembre dernier que la moitié des ovnis observés dans les années 1950 et 1960 correspondaient à ses tests d’avions espions U2, volant à plus de 18.000 mètres d’altitude.

La multiplication des drones ces dernières années, ou la facilité qu’offre internet pour signaler une apparition d’objet volant, pourraient expliquer l’augmentation des signalements ces dernières années. «Avec ou sans internet, conclut Nigel Watson, les ufologues estiment que 5 à 10% seulement des apparitions signalées sont réellement surnaturelles et méritent une enquête plus poussée.»

http://www.20minutes.fr/sciences/15...=EPR-182-[welcomemedia]--[article_sciences]--


mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
Cette découverte scientifique est à la fois exceptionnelle par son ingéniosité technologique et terrifiante par sa modification de la nature. Grâce à la technique de montage CRISPR, les chercheurs réussissent littéralement une mutation du genre humain et indiquent pouvoir éviter certaines maladies.

À la rédac’ de SooCurious, bien qu’impressionnés par une telle avancée scientifique, nous sommes perplexes et nous nous posons beaucoup de questions éthiques autour d’une telle modification… Pensez-vous que ces chercheurs chinois sont allés trop loin ?

mam
Certaines maladies sont terrifiantes aussi, et ne pas soigner quand on pourrait, ça peut être aussi contraire à l’éthique.

Difficile de répondre…
 

mam80

la rose et le réséda
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Ce nouvel alliage est capable de subir 10 millions de transformations en retrouvant toujours sa forme d’origine

Les ingénieurs ont créé un alliage capable de reprendre sa forme d’origine même après avoir subi plus de 10 millions de transformations ! C’est sous l’effet de la chaleur que ce nouveau matériau, même plié dans tous les sens, parvient à retrouver sa forme d’origine. SooCurious vous en dit plus sur cet alliage extraordinaire qui pourrait révolutionner de nombreux domaines.


Les alliages qui reprennent leur forme existent déjà et sont utilisés dans de nombreux domaines. Mais celui-ci possède la particularité de pouvoir reprendre sa forme d’origine plus de 10 millions de fois. C’est le professeur Manfred Wuttig et une équipe de chercheurs de l’université de Kiel en Allemagne qui ont développé ce nouvel alliage aux performances remarquables.

Fabriqué à partir de nickel, de cuivre et de titane, l’alliage a été créé sous forme de minuscules morceaux de 1 cm carré, de moins d’un millimètre d’épaisseur. C’est en le déformant plusieurs fois et en l’exposant à la chaleur que ce matériau extraordinaire a été testé. Les changements de structure de la forme de l’alliage ont ensuite été analysés à l’aide d’un puissant microscope et des rayons X.



Une fois plié, l’alliage doit être exposé à la chaleur pour retrouver sa forme d’origine. Contrairement aux alliages déjà existants, qui avaient tendance à perdre leur élasticité après une utilisation prolongée, cet alliage peut supporter des millions de changements et reprendre sa forme d’origine.

Selon l’équipe de scientifiques, cet alliage novateur possède beaucoup de perspectives d’avenir et pourrait à terme être exploité lors de la fabrication des ailes d’avion, pour le déroulement de panneaux solaires sur un vaisseau spatial ou bien même être utilisé pour le remplacement d’une valve artificielle.

Extraordinaire ! À la rédaction, on félicite Manfred et son équipe de scientifiques pour cette découverte exceptionnelle. Cet alliage innovant offre de nombreuses possibilités inédites dans l’aéronautique ou dans la médecine. Aimeriez-vous avoir des objets fabriqués avec cet alliage étonnant ou trouvez-vous cette innovation inutile ?

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la rose et le réséda
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Découverte de particules qui iraient plus vite que la lumière

par Robert Evans

GENEVE (Reuters) - Une équipe internationale de scientifiques a annoncé jeudi avoir constaté que certaines particules subatomiques se déplaçaient plus vite que la lumière, ce qui invaliderait, si cela était confirmé, l'une des lois de l'univers mises en évidence par Einstein, à savoir que cette vitesse est indépassable.

Antonio Ereditato, porte-parole de l'équipe qui a fait cette stupéfiante découverte, a déclaré à Reuters que les mesures effectuées sur trois ans avaient montré que des neutrinos partis des laboratoires du CERN, près de Genève, vers le laboratoire souterrain du Gran Sasso, en Italie, étaient arrivés 60 nanosecondes plus vite que la lumière (300.000 km/seconde) ne l'aurait fait.

"Nous avons grande confiance dans la fiabilité de nos résultats. Nous avons vérifié et revérifié, pensé à tout ce qui pourrait avoir influé sur nos relevés, mais nous n'avons rien trouvé", a-t-il expliqué. "Nous voulons maintenant que des collègues les vérifient de façon indépendante".

Si cette découverte était confirmée, elle invaliderait l'un des piliers de la relativité restreinte d'Einstein, qui stipule que la vitesse de la lumière est une "constante cosmique" et que rien, dans l'univers, ne peut se déplacer plus vite.

Cette affirmation, qui a résisté à un siècle d'expériences scientifiques, est l'un des éléments clés du "modèle standard", qui s'efforce de décrire la manière dont l'univers et tout ce qu'il contient fonctionnent.

La découverte, totalement inattendue, a été faite dans le cadre de recherches effectuées par des physiciens travaillant à une expérience appelée OPERA, menée conjointement par le CERN, près de Genève, et le laboratoire du Grand Sasso, dans les Abruzzes, en Italie centrale.

Au total, 15.000 faisceaux de neutrinos - particules élémentaires présentes dans tout le cosmos - ont été émis sur une période de trois ans du CERN en direction du Gran Sasso, à 730 km de là, où ils ont été recueillis par des détecteurs géants.

REMONTER LE TEMPS ?

La lumière aurait parcouru cette distance en 2,4 millièmes de seconde, mais les neutrinos ont été de 60 nanosecondes (ou 60 milliardièmes de seconde) plus rapides que ne l'auraient été des rayons lumineux.

"C'est une différence infime", remarque Ereditato, qui travaille également à l'université de Berne, "mais sur le plan théorique, c'est incroyablement important.
La découverte est tellement stupéfiante que, pour le moment, tout un chacun doit rester très prudent".

Ereditato s'est refusé d'envisager ce que cela pourrait signifier si d'autres physiciens, qui doivent être officiellement informés de la découverte vendredi au CERN, confirment que les relevés d'OPERA sont exacts.

"Je ne veux simplement pas penser aux conséquences", dit-il à Reuters.

Une grande partie des oeuvres de science-fiction sont fondées sur l'idée que, si l'on peut aller plus vite que la lumière, les voyages dans le temps deviennent, en théorie, possibles.

L'existence du neutrino a été confirmée pour la première fois en 1934, mais cette particule élémentaire continue d'intriguer la communauté scientifique.

Le neutrino peut traverser la matière sans être détecté, cela même sur de longues distances, et sans qu'il en soit affecté.
Ainsi, des millions de neutrinos traversent chaque jour le corps humain.


Le laboratoire souterrain de Gran Sasso, à 120 km au sud de Rome, est le plus grand de ce type au monde pour la physique des particules et les recherches cosmiques. Environ 750 scientifiques de 22 pays y travaillent, attirés par la possibilité de mener des expériences dans ses trois vastes salles, protégées des rayons cosmiques par 1.400 mètres de roches.

(Eric Faye pour le service français)

le point (ancien article 2011)

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mam80

la rose et le réséda
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Pourquoi la journée du 30 juin 2015 durera 24 heures et une seconde


Le 30 juin, après 23 heures 59 minutes et 59 secondes, il sera 23 heures 59 minutes et 60 secondes, puis minuit.

Ce jour-là comptera donc 86 401 secondes.
Pour comprendre l’origine de cette seconde intercalaire, qui nous perturbera sans doute moins que le changement d’heure saisonnier, il faut réaliser que trois échelles de temps régissent les activités humaines courantes.

La première est le temps universel, basé sur la rotation de la Terre sur elle-même.
Utilisé pour définir l’heure légale jusqu’en 1972 et longtemps considéré comme uniforme, le temps universel présente en fait des irrégularités d’origine atmosphérique et géophysique. Ainsi, la période de rotation de la Terre sur elle-même est plus courte de 1 à 2 millisecondes en août qu’en février.
Variable au cours de l’année, le temps universel l’est aussi au fil des siècles à cause de l’action de marée de la Lune et du Soleil : le jour actuel est plus long que celui de 1820 de 2,5 millisecondes.

La deuxième échelle est le temps atomique international, officiel depuis 1971.
C’est une échelle de temps établie par le Bureau international des poids et mesures à partir d’un parc d’environ 350 horloges atomiques réparties dans le monde. Une horloge atomique utilise la fréquence du rayonnement émis par un électron lorsqu’il change de niveau d’énergie dans un atome de césium. Fondée sur la physique microscopique, l’échelle de temps atomique est parfaitement uniforme et d’une grande stabilité : elle ne dévie pas de plus d’une seconde en 300 millions d’années.
C’est ce qui lui vaut d’être utilisée à bord des satellites des réseaux de positionnement géographique comme GPS ou Galileo.

Difficilement prévisible longtemps à l’avance
Enfin, le temps universel coordonné fut instauré en 1972.
A cette époque, on a cru bon de ne pas perdre totalement le lien entre le temps et la rotation de la Terre car plusieurs activités, comme la navigation astronomique et le suivi de sondes spatiales, avaient encore besoin du temps universel tout en nécessitant une échelle de temps aussi stable que possible.
D’où la création d’une échelle hybride, possédant les qualités d’uniformité du temps atomique tout en restant en phase avec la rotation de la Terre. C’est pour cela qu’une seconde intercalaire est parfois ajoutée à la dernière minute du dernier jour des mois de juin ou de décembre ; celle du 30 juin 2015 sera le 26e ajout.

Finalement, la seconde intercalaire est à la rotation de la Terre sur elle-même ce que l’année bissextile est à sa révolution autour du Soleil : un recalage entre deux échelles qui dérivent l’une par rapport à l’autre.
Depuis quelques années, la seconde intercalaire est l’objet de critiques récurrentes. Parce qu’elle est difficilement prévisible longtemps à l’avance, ses détracteurs affirment qu’elle pose des problèmes aux systèmes électroniques et informatiques.

Pour résoudre cette question, la proposition la plus extrême consiste à abandonner l’ajout de secondes intercalaires en adoptant une échelle de temps qui suit le temps atomique international sans plus se préoccuper de la rotation de la Terre. La décision, lourde de conséquences, pourrait être prise en novembre, lors de la prochaine conférence de l’Union internationale des télécommunications.

Pour la première fois dans l’Histoire, notre échelle de temps abandonnerait toute relation avec le mouvement de la Terre et du Soleil.


Roland Lehoucq (astrophysicien, Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives)


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/arti...plus_4645054_1650684.html#rBL8MFsleqZgjb2h.99

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Découverte de particules qui iraient plus vite que la lumière

[…]

Antonio Ereditato, porte-parole de l'équipe qui a fait cette stupéfiante découverte, a déclaré à Reuters que les mesures effectuées sur trois ans avaient montré que des neutrinos partis des laboratoires du CERN, près de Genève, vers le laboratoire souterrain du Gran Sasso, en Italie, étaient arrivés 60 nanosecondes plus vite que la lumière (300.000 km/seconde) ne l'aurait fait.

[…]
Houlala, elle est vieille cette histoire, et c’était une erreur. Les neutrinos ne peuvent pas se déplacer plus vite que la lumière. La fausse découverte avait été démentie quelque temps après son annonce fracassante.
 
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