Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Général
Sciences et découvertes
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="mam80, post: 13184047, member: 228134"] La mort étrange d'ancêtres géants du Soleil [IMG]http://espace-temps.blogs.nouvelobs.com/media/02/01/1232379775.jpg[/IMG]Les premières étoiles de l'univers ont disparu il y a bien longtemps. Composés principalement d'hydrogène et d'hélium, ces soleils monstrueux avaient une vie courte, seulement quelques millions d'années, et aujourd'hui ils ne sont plus qu'un modèle théorique, que l'on n'a pas pu observer. On pense que certaines de ces étoiles seraient encore visibles dans des galaxies incroyablement lointaines, dont la lumière remonterait à un passé suffisamment reculé, mais pour l'instant, il n'y a aucune certitude à ce sujet. [SIZE=3]Avec ou sans métaux, le "conflit des générations" stellaires[/SIZE] Les étoiles que l'on connaît aujourd'hui sont divisées en deux "populations". Les plus jeunes (relativement) ont moins de 10 milliards d'années, et composent la quasi totalité des étoiles observables. Leurs aînées, elles, ont entre 11 et 13,5 milliards d'années, et se trouvent dans le halo galactique, sphère diffuse autour de la Voie Lactée (ou des autres galaxies). La différence réside dans leur teneur en métaux (en astronomie, les composés autres que l'hydrogène et l'hélium). Alors que les étoiles "jeunes" sont riches en métaux, les plus anciennes, elles, en ont comparativement très peu. Il existe cependant une troisième génération dans l'arbre généalogique des étoiles : les quasi-mythiques étoiles dites de "population III". Elles seraient nées dans les 400 millions d'années après le Big Bang, auraient été composées quasi uniquement d'hydrogène et d'hélium... et auraient eu une vie très courte. Paradoxalement, ce seraient elles qui auraient été à l'origine des premiers éléments chimiques lourds, formés dans leurs derniers instants, et qui se seraient alors répandus dans l'univers après leur "mort". [SIZE=3]De grands ancêtres retournés au néant?[/SIZE] Les modèles actuels pour ces "grands ancêtres" nous expliquent que ces étoiles ont fini de manière spectaculaire, dans des explosions gigantesques (une supernova démultipliée), laissant derrière elles un trou noir. Seulement voilà, ce modèle ne convient pas à tout le monde, en tout cas pas pour toutes ces étoiles de population III. Une équipe d'astrophysiciens des universités de Californie-Santa Cruz et du Minnesota (USA) vient de découvrir une famille d'étoiles qui n'auraient même pas formé de trou noir, et auraient tout simplement...disparu. Ces étoiles auraient été de véritables monstres de l'espace : 55 à 56000 fois la masse du Soleil. Ke-Jung Chen, auteur principal d'un article écrit sur le sujet dans The Astrophysical Journal, explique qu'ils ont "découvert qu'il y avait un petit créneau dans lequel les étoiles supermassives pouvaient exploser complètement au lieu de devenir un trou noir supermassif. Personne n'avait découvert ce mécanisme auparavant". Après 1,69 millions d'années, une telle étoile va devenir instable et commencer à s'effondrer. Durant ce processus, elle va synthétiser rapidement des éléments "lourds" : oxygène, néon, magnésium, silicone... Le processus réclame davantage d'énergie que celle qui maintient la cohésion de l'étoile. L'effondrement s'arrête, et une explosion massive se produit. Ces gigantesques ancêtres, datant de la prime enfance de l'univers, se seraient donc tout simplement évaporées, ensemençant l'espace de leurs restes... qui ont contribué ensuite à former d'autres étoiles, celles qui peuplent aujourd'hui nos galaxies. Certaines de ces explosions pourraient même avoir déclenché un pic de formation d'étoiles dans leur galaxie... Quelle est donc l'importance aujourd'hui de savoir que, parmi les soleils géants primordiaux, certains aient disparu et pas d'autres? Pour les chercheurs, "avec une plus grande compréhension de la manière dont ces étoiles sont mortes, on espère glaner quelques aperçus de la manière dont l'univers tel que nous le connaissons s'est formé". Crédit photo : Simulation d'une vue en coupe d'une étoile supermassive de 55000 masses solaires, montrant le coeur dans lequel l'hélium est converti en oxygène. (Ken Chen, Université de Californie-Santa Cruz) elles devraient pouvoir être détectées par le futur télescope Euclid, dans l'infra-rouge. mam [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Général
Sciences et découvertes
Haut