De nos jours, les habitantes du Royaume se marient vers la fin de la vingtaine. En comparaison à 1960, cela représente un recul de 9,3 ans, révèle le HCP. Le mariage précoce des 15-19 ans, quant à lui, concernait 20% des filles en 1982. Actuellement, il ne représente que 9% de cette tranche d'âge, selon des données statistiques rendues publiques par le HCP à l'occasion de la Journée nationale de la femme. C'est-à-dire qu’au moins 30 000 femmes se sont mariées en deçà de l'âge légal (qui est de 18 ans). Pour le HCP «le mariage devient de moins en moins universel» et cette «tendance serait beaucoup plus marquée chez les femmes». Ainsi, en 2010, le célibat à 50 ans a touché 6,7% des Marocaines (contre 0,9% en 1994) alors qu’il n’a touché que 5,8% des hommes (contre 2,9%).
En outre, le mariage entre cousins, ou entre parents éloignés, a régressé de 33% en 1987 à 21% en 2010. Selon le HCP, cela «exprime une mutation des systèmes de valeurs et comportements sociaux». Le taux d'endogamie avec un cousin germain est resté quasiment stable entre 1995 et 2010 (respectivement à 16,3% et 15,5%) alors que celui avec un parent éloigné a connu une baisse sensible passant de 13% à 5,1%.
Le point positif
Cette évolution qu'a connue la nuptialité s'est accompagnée du «recul du divorce», souligne le HCP. Si dans les années 1960, un tiers des premiers mariages se terminaient par un divorce (31%), le taux de divorce dépasse à peine 10% en 2010.
La proportion des femmes dont le premier mariage a été soldé par un divorce est la plus élevée pendant la période critique des cinq premières années de la vie conjugale (supérieure à 30%). Elle baisse progressivement avec la durée pour atteindre des niveaux inférieurs à 3% au-delà de vingt ans de mariage. La proportion des femmes divorcées a également tendance à baisser avec l'augmentation du nombre d'enfants. Elle passe de 19,8% parmi les femmes n'ayant pas d'enfants à 8% pour celles ayant quatre enfants et plus.
suite.... leMatin
En outre, le mariage entre cousins, ou entre parents éloignés, a régressé de 33% en 1987 à 21% en 2010. Selon le HCP, cela «exprime une mutation des systèmes de valeurs et comportements sociaux». Le taux d'endogamie avec un cousin germain est resté quasiment stable entre 1995 et 2010 (respectivement à 16,3% et 15,5%) alors que celui avec un parent éloigné a connu une baisse sensible passant de 13% à 5,1%.
Le point positif
Cette évolution qu'a connue la nuptialité s'est accompagnée du «recul du divorce», souligne le HCP. Si dans les années 1960, un tiers des premiers mariages se terminaient par un divorce (31%), le taux de divorce dépasse à peine 10% en 2010.
La proportion des femmes dont le premier mariage a été soldé par un divorce est la plus élevée pendant la période critique des cinq premières années de la vie conjugale (supérieure à 30%). Elle baisse progressivement avec la durée pour atteindre des niveaux inférieurs à 3% au-delà de vingt ans de mariage. La proportion des femmes divorcées a également tendance à baisser avec l'augmentation du nombre d'enfants. Elle passe de 19,8% parmi les femmes n'ayant pas d'enfants à 8% pour celles ayant quatre enfants et plus.
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