La droite a repris à la gauche, dimanche, la majorité au Sénat. Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher devraient en briguer la présidence.
10 h 15. Jean-Pierre Bel (PS) relativise la défaite, pointe une « déculpabilisation » sur le FN
« J'avais dit au mois de mars que je pensais que nous allions garder le Sénat. J'imaginais une défaite de la gauche aux municipales mais pas à ce niveau-là. Si comme je l'imaginais nous avions perdu 130 villes de plus de 10 000 habitants, je pense que nous aurions gardé le Sénat ; en réalité nous avons perdu 180 villes de plus de 10 000 habitants (...) 96% du collège sénatorial est issu des collèges municipaux », a analysé Jean-Pierre Bel (PS), qui cède mardi la présidence du Sénat.
« Il n'y a pas eu de raz-de-marée » en faveur de la droite. « Nous avons bien tenu », a estimé au demeurant l'ex-sénateur de l'Ariège.
Interrogé sur l'entrée de deux sénateurs FN, M. Bel a répondu : « Les grands électeurs, c'est un tiers encarté plutôt à gauche, un tiers à droite et au milieu il y a des grands électeurs qui suivent un peu l'air du temps. (...) S'il y a eu une déculpabilisation d'un certain nombre de ceux qui étaient appelés à voter, cela conduit à ce genre de résultats ».
9 h 40. Selon Jean-Pierre Raffarin (UMP), le Sénat « menacé de disparition »
Jean-Pierre Raffarin, réélu dimanche au Sénat dont il brigue la présidence, a assuré que cette haute assemblée était menacée « de disparition » si elle ne parvenait pas à prouver son « efficacité ».
Sur BFMTV et RMC, l'ancien Premier ministre s'est dit frappé par « une remise en cause très forte du Sénat dans cette campagne » des sénatoriales.
Parlant de « campagne de dénigrement », il a lancé : « Il faut vraiment que le Sénat ait conscience que son avenir est aujourd'hui en jeu, que le Sénat est menacé de disparition s'il n'est pas capable de réaffirmer son efficacité ».« Victor Hugo, déjà, disait : 'Sénateurs, montrez que vous êtes nécessaires'. Il faut qu'on montre la nécessité du Sénat », a affirmé Jean-Pierre Raffarin qui voit dans cette assemblée un « contre-pouvoir vis-à-vis de tous les présidents ».
Le Sénat bascule à droite
Après une parenthèse de trois ans à gauche inédite sous la Ve République, l'opposition de droite reprend le Sénat.
http://www.grasse.maville.com/actu/...-victoire-de-la-droite_54135-2628736_actu.Htm
10 h 15. Jean-Pierre Bel (PS) relativise la défaite, pointe une « déculpabilisation » sur le FN
« J'avais dit au mois de mars que je pensais que nous allions garder le Sénat. J'imaginais une défaite de la gauche aux municipales mais pas à ce niveau-là. Si comme je l'imaginais nous avions perdu 130 villes de plus de 10 000 habitants, je pense que nous aurions gardé le Sénat ; en réalité nous avons perdu 180 villes de plus de 10 000 habitants (...) 96% du collège sénatorial est issu des collèges municipaux », a analysé Jean-Pierre Bel (PS), qui cède mardi la présidence du Sénat.
« Il n'y a pas eu de raz-de-marée » en faveur de la droite. « Nous avons bien tenu », a estimé au demeurant l'ex-sénateur de l'Ariège.
Interrogé sur l'entrée de deux sénateurs FN, M. Bel a répondu : « Les grands électeurs, c'est un tiers encarté plutôt à gauche, un tiers à droite et au milieu il y a des grands électeurs qui suivent un peu l'air du temps. (...) S'il y a eu une déculpabilisation d'un certain nombre de ceux qui étaient appelés à voter, cela conduit à ce genre de résultats ».
9 h 40. Selon Jean-Pierre Raffarin (UMP), le Sénat « menacé de disparition »
Jean-Pierre Raffarin, réélu dimanche au Sénat dont il brigue la présidence, a assuré que cette haute assemblée était menacée « de disparition » si elle ne parvenait pas à prouver son « efficacité ».
Sur BFMTV et RMC, l'ancien Premier ministre s'est dit frappé par « une remise en cause très forte du Sénat dans cette campagne » des sénatoriales.
Parlant de « campagne de dénigrement », il a lancé : « Il faut vraiment que le Sénat ait conscience que son avenir est aujourd'hui en jeu, que le Sénat est menacé de disparition s'il n'est pas capable de réaffirmer son efficacité ».« Victor Hugo, déjà, disait : 'Sénateurs, montrez que vous êtes nécessaires'. Il faut qu'on montre la nécessité du Sénat », a affirmé Jean-Pierre Raffarin qui voit dans cette assemblée un « contre-pouvoir vis-à-vis de tous les présidents ».
Le Sénat bascule à droite
Après une parenthèse de trois ans à gauche inédite sous la Ve République, l'opposition de droite reprend le Sénat.
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