Le fantôme de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) a encore frappé. Au nom des Fils et Filles des déportés juifs de France, qu'il préside, l'avocat Serge Klarsfeld s'indigne, dans une lettre rendue publique mercredi 19 janvier, que l'écrivain français, connu pour son antisémitisme, fasse partie - à l'occasion du 50e anniversaire de sa mort - des personnalités incluses dans le recueil 2011 des célébrations nationales, publié par le ministère de la culture.
Ce recueil, dont la présentation publique devait être faite vendredi 21 janvier par Frédéric Mitterrand, contient une notice sur Céline, rédigée par l'universitaire Henri Godard, professeur émérite, qui a édité l'oeuvre de Céline dans "La Pléiade". Elle commence par : "Doit-on, peut-on célébrer Céline ? Les objections sont trop évidentes. Il a été l'homme d'un antisémitisme virulent, qui, s'il n'était pas directement meurtrier, était d'une extrême violence verbale, et il a été condamné en justice pour cela."
Ce recueil, dont la présentation publique devait être faite vendredi 21 janvier par Frédéric Mitterrand, contient une notice sur Céline, rédigée par l'universitaire Henri Godard, professeur émérite, qui a édité l'oeuvre de Céline dans "La Pléiade". Elle commence par : "Doit-on, peut-on célébrer Céline ? Les objections sont trop évidentes. Il a été l'homme d'un antisémitisme virulent, qui, s'il n'était pas directement meurtrier, était d'une extrême violence verbale, et il a été condamné en justice pour cela."