Par Ristel Edimo
Plus de 700 professionnels de la pêche en Espagne sont au sol depuis la rupture de laccord de pêche entre le Maroc et lUnion européenne (UE) en décembre 2011. Malgré lasphyxie de ses finances, lEspagne va devoir puiser davantage dans ses caisses pour venir en aide aux pêcheurs dAndalousie et des Iles Canaries. Ladoption d'un nouvel accord, censée être effective en juin 2012, risque de tarder.
Respect des eaux nationales oblige
Au Maroc, les professionnels continuent de tirer la sonnette dalarme quant à la surexploitation des eaux nationales. Selon un reportage réalisé par France 24, la Russie seule extrairait « 120 000 tonnes » des eaux marocaines chaque année. Les pêcheurs marocains crient à la diminution des ressources et ne veulent plus laccès direct aux eaux du royaume pour les pêcheurs étrangers. Pour eux, le nouvel accord, sil est signé, devrait se baser sur dautres termes.
En avril dernier, le ministre de lAgriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et le ministre des affaires étrangères, Youssef Amrani, avaient posé la condition sine qua none à ladoption dun nouvel accord de pêche: le « respect total de sa ressource, de lenvironnement et des intérêts du secteur de la pêche marocaine ».
Pour lheure, les négociations se poursuivent. Une délégation de la Commission européenne sest rendue à Rabat cette semaine pour les faire avancer. LEspagne, qui était très confiante pour l'adoption de l'accord en juin, se dit obligé de maintenir cette aide aux pêcheurs andalous et canariens tant que laccord de pêche entre le Maroc et lUE nest pas signé. Car celui-ci reste la seule solution.
Plus de 700 professionnels de la pêche en Espagne sont au sol depuis la rupture de laccord de pêche entre le Maroc et lUnion européenne (UE) en décembre 2011. Malgré lasphyxie de ses finances, lEspagne va devoir puiser davantage dans ses caisses pour venir en aide aux pêcheurs dAndalousie et des Iles Canaries. Ladoption d'un nouvel accord, censée être effective en juin 2012, risque de tarder.
Respect des eaux nationales oblige
Au Maroc, les professionnels continuent de tirer la sonnette dalarme quant à la surexploitation des eaux nationales. Selon un reportage réalisé par France 24, la Russie seule extrairait « 120 000 tonnes » des eaux marocaines chaque année. Les pêcheurs marocains crient à la diminution des ressources et ne veulent plus laccès direct aux eaux du royaume pour les pêcheurs étrangers. Pour eux, le nouvel accord, sil est signé, devrait se baser sur dautres termes.
En avril dernier, le ministre de lAgriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et le ministre des affaires étrangères, Youssef Amrani, avaient posé la condition sine qua none à ladoption dun nouvel accord de pêche: le « respect total de sa ressource, de lenvironnement et des intérêts du secteur de la pêche marocaine ».
Pour lheure, les négociations se poursuivent. Une délégation de la Commission européenne sest rendue à Rabat cette semaine pour les faire avancer. LEspagne, qui était très confiante pour l'adoption de l'accord en juin, se dit obligé de maintenir cette aide aux pêcheurs andalous et canariens tant que laccord de pêche entre le Maroc et lUE nest pas signé. Car celui-ci reste la seule solution.