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Shabbat kasher aux deux alpes
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[QUOTE="nwidiya, post: 13571635, member: 2450"] Il est 17 h 45, des petits garçons qui ont troqué leur casque de ski contre une kippa de velours noir se poursuivent dans le hall. Des hommes se regroupent dans la salle de télévision de l’hôtel pour la prière de l’après-midi, décalée à cause de la journée sur les pistes. Ils doivent se tourner vers l’Est, vers le temple de Jérusalem, et être au moins dix pour lancer la récitation. L’un d’eux, M. Paris, 55 ans, sort son smartphone de sa poche pour utiliser son appli compilant la Torah. «Les trois prières quotidiennes sont des points de rencontre, non obligatoires, explique le responsable du club de vacances. Certains font la prière, d’autres non, il y a différents niveaux de religiosité.» Une population modérée, comparée à celle qui vient en station l’été, estime Stéphane, 35 ans, l’un des clients de l’hôtel des Deux Alpes : «Ici, c’est détente. Les juifs que vous voyez là vont à la mer pendant les grandes vacances. Par contre, les religieux qui viennent à la montagne en été, vous ne les verrez jamais en maillot sur une plage.» Papillotes et schtreimel Dans les Alpes, les seuls lieux de culte officiels en altitude se trouvent à Megève et à Courchevel, gérés par le Beth Habad de Grenoble, l’antenne régionale de la communauté loubavitch (l’une des branches du hassidisme, courant majeur de l’orthodoxie juive). Pas de synagogue en dur, mais des salles aménagées pour les touristes pendant l’hiver. A Megève, des offices peuvent avoir lieu à la demande, le vendredi à 18 heures et le samedi à 10 heures. Idem à Courchevel, de début février à mi-mars. Au mois d’août, lorsqu’on déambule dans le marché artisanal de l’Alpe d’Huez, il n’est pas rare de croiser des femmes têtes couvertes, collants opaques et robes austères, suivies à quelques mètres d’hommes avec papillotes et schtreimel - des familles venues à la montagne en «camps de vacances spirituels», alliant loisirs et temps de prière. «Les juifs orthodoxes représentent environ 20% de la population touristique totale de la station au mois d’août, estime Fabrice Hurth, directeur de l’office du tourisme de l’Alpe d’Huez. Ils privatisent deux ou trois établissements et viennent avec leurs propres denrées. A la piscine, les femmes veulent porter le maillot de bain intégral ou garder leurs vêtements. C’est interdit, mais il est arrivé qu’elles entrent quand même dans l’eau habillées, alors il a fallu leur demander de sortir. Ce type d’incident est hypermarginal, précise le directeur de l’office. L’hiver dernier, on a eu le même problème avec une femme en burqa dans un lieu public, on a dû lui dire de partir, tout le monde était mal à l’aise.» «Proximité avec le Créateur» Avec les montagnards, cela frise parfois le choc des cultures. Quand on s’enquiert de l’offre kascher dans l’une des supérettes des Deux Alpes, c’est la colle pour l’une des vendeuses : «C’est quoi ? Kascher, la marque ?» En été, les juifs orthodoxes en promenade dans la vallée de Courchevel séjournent à La Tania, la station située à mi-chemin entre Courchevel et Méribel : «C’est pratique, car la plupart des sites sont bien équipés pour les familles nombreuses, les poussettes, les petits vélos, dit Adeline Roux, directrice de l’office du tourisme de Courchevel. Et c’est là que des hébergeurs accèdent à leur type de demande, à savoir privatiser des résidences ou des hôtels de gros volume en entrée ou milieu de gamme.» Basés à Grenoble depuis 1980, le rabbin loubavitch Victor Lahiany et son épouse, Michèle, veillent au bon accueil des pratiquants en vacances - environ 2 000 personnes, surtout l’été, dont près de la moitié à l’Alpe d’Huez : «Dans cette station, comme aux Deux Alpes, on passe des accords ou des partenariats avec les enseignes alimentaires pour l’ouverture saisonnière d’un rayon kascher, raconte Michèle Lahiany. Pour la piscine, on voit si on peut louer un créneau privé. Ce que veulent nos vacanciers, c’est s’aérer, parler avec leurs enfants et se consacrer à l’étude.» Y aurait-il un attachement particulier à la montagne dans la culture juive ? Pour le rabbin Lahiany : «C’est un lieu qui nous élève, où on ressent une proximité avec le Créateur, avec les forces spirituelles… Moïse, Abraham… Tous les patriarches étaient des bergers.» La question fait en revanche bien marrer M. Paris, en vacances dans l’hôtel des Deux Alpes : «Non ! Moïse sur la montagne n’a rien à voir avec mes performances à ski [/QUOTE]
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