Fille de rabbin, Tova Reich dénonce l'exploitation commerciale de l'Holocauste dans un roman hilarant qui a fait hurler aux Etats-Unis. Enquête sur un scandale annoncé.
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http://bibliobs.nouvelobs.com/roman...on-holocauste-y-a-t-il-un-shoah-business.html
Ce sont les Laurel et Hardy de la Shoah : Maurice, le père, dirige le musée de l'Holocauste à Washington. Il est cynique, menteur, uniquement obsédé par l'appât du gain. Norman, le fils, préside une société qui attribue, contre forte rémunération, des licences officielles «Holocauste compatible». Sa boîte a pour clients tous les professionnels de l'humanitaire, qui, dans les domaines les plus divers, font commerce de la souffrance, animale ou humaine. C'est un marché fort juteux.
Comment Norman et Maurice s'y prennent-ils pour remplir leurs comptes en banque sur le dos des victimes? Ils organisent des voyages privés à Auschwitz pour milliardaires américains prêts à contribuer, au nom de la mémoire estropiée, à leur petite entreprise. Leur numéro est minable, mais, sur les lieux de la tragédie numéro un, qui ne tomberait pas dans le panneau?
D'autant que Maurice n'hésite pas à embellir son CV: il raconte volontiers comment, avec d'autres partisans juifs, il a réussi à résister aux nazis, à en tuer même. Chaque fois, Norman, son fils, rit jaune. Il craint que les gros mensonges de son père ne soient découverts et que, le scandale éclatant, ils ne soient forcés de fermer boutique. Au moins Maurice a-t-il effectivement vécu.
http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/y-a-t-il-un-shoah-business/ar-BB9ZyQS
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Ce sont les Laurel et Hardy de la Shoah : Maurice, le père, dirige le musée de l'Holocauste à Washington. Il est cynique, menteur, uniquement obsédé par l'appât du gain. Norman, le fils, préside une société qui attribue, contre forte rémunération, des licences officielles «Holocauste compatible». Sa boîte a pour clients tous les professionnels de l'humanitaire, qui, dans les domaines les plus divers, font commerce de la souffrance, animale ou humaine. C'est un marché fort juteux.
Comment Norman et Maurice s'y prennent-ils pour remplir leurs comptes en banque sur le dos des victimes? Ils organisent des voyages privés à Auschwitz pour milliardaires américains prêts à contribuer, au nom de la mémoire estropiée, à leur petite entreprise. Leur numéro est minable, mais, sur les lieux de la tragédie numéro un, qui ne tomberait pas dans le panneau?
D'autant que Maurice n'hésite pas à embellir son CV: il raconte volontiers comment, avec d'autres partisans juifs, il a réussi à résister aux nazis, à en tuer même. Chaque fois, Norman, son fils, rit jaune. Il craint que les gros mensonges de son père ne soient découverts et que, le scandale éclatant, ils ne soient forcés de fermer boutique. Au moins Maurice a-t-il effectivement vécu.
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