Six mois de contestation en Syrie. Et après ?

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L'heure des premiers bilans a sonné pour la contestation syrienne. Six mois se sont écoulés depuis la première manifestation à Deraa, le 15 mars, qui a donné lieu à une vague de contestation dans l'ensemble du pays. La violence de la répression opposée par les forces de sécurité du président Bachar Al-Assad n'a pas eu raison de la détermination des militants anti-régime. Tout comme les appels répétés de la communauté internationale à mettre un terme à une répression qui a fait, selon l'ONU, plus de 2 600 morts, n'ont été, à ce jour, entendus à Damas. Et ce, malgré des sanctions qui devraient avoir un impact certain sur l'économie du pays.

Six mois déjà ... et après ? "Quiconque a vécu la révolution avortée des années 1980, ou les "incidents" comme nous les appelons, vous dira que la révolution actuelle a encore un long chemin devant elle", prédit Syrian Prometheus, un homme d'affaires syro-américain, dans une note sur le blog Syrian Comment. Et, au bout du chemin, "deux options. Soit le régime part ou soit le peuple part", dit un révolutionnaire syrien à Robin Yassin-Kassab, auteur du blog Qunfuz. L'homme se dit confiant, comparant le peuple syrien à un phœnix : "chaque jour, il meurt, abattu, matraqué, poignardé ou étranglé, et chaque jour, il renaît à la vie, de ses propres cendres. Les funérailles sont de nouvelles naissances".

http://printempsarabe.blog.lemonde.fr/2011/09/15/six-mois-de-contestation-en-syrie-et-apres/
 

petitbijou

Casablanca d'antan
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Pour la Russie, le départ de Bachar Al-Assad renforcerait les "organisations terroristes"

Si le régime du président Bachar Al-Assad venait à s'effondrer, les "organisations terroristes" risqueraient de s'imposer en Syrie, a mis en garde, mercredi 14 septembre, Ilia Rogatchev, haut responsable du ministère des affaires étrangères russe. "Si le gouvernement syrien ne peut garder le pouvoir, il y a une très forte probabilité que, dans le pays, les radicaux et les représentants d'organisations terroristes se renforcent", a déclaré M. Rogatchev, directeur du "département des nouvelles menaces" du ministère. Il s'exprimait lors d'un discours à l'université de Saint-Pétersbourg sur la coopération antiterroriste.


La Russie, alliée de la Syrie, refuse de voter une résolution à l'ONU condamnant le régime pour la répression du mouvement de contestation. Le président russe, Dmitri Medvedev, avait déjà estimé qu'au sein de l'opposition syrienne il y avait des "extrémistes" et des "terroristes". Moscou souligne ne pas vouloir d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la Syrie afin d'empêcher que ne s'y renouvelle le "scénario libyen". La Russie milite en effet pour un texte appelant le régime syrien et l'opposition à négocier une solution à la crise, sans condamner la répression.

http://www.lemonde.fr/proche-orient...-terroristes_1572324_3218.html#ens_id=1481132

ça joue sur la dite corde sensible :prudent:
 
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