Six policiers pour arrêter deux enfants de 6 et 10 ans

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
POLICE - Les deux garçons ont été interpellés mardi à la sortie de l'école pour un vol de vélo.

Deux véhicules de police, pas mois de six policiers et deux heures d’interrogatoires: c’est le dispositif déployé par la police en Gironde pour arrêté deux enfants pour un vol présumé de vélo, dévoile ce jeudi matin le journal Sud-Ouest. Les deux enfants ont ensuite été innocentés.

Le matin même, une mère de famille avait cru reconnaitre le vélo volé d’un de ses enfants. Les deux garçons, âgés de 6 et 10 ans, ont donc été itnterpellés à la sortie de leur école élémentaire, à 16h30, mardi à Floirac en Gironde, devant leurs camarades de classe.

Mais, la mère de l’enfant de 10 ans interpellé a fourni une attestation sur l’honneur signée de la personne qui lui avait offert (un adjudant-chef de la base aérienne de Mérignac), il y a un an et demi. Elle a dénoncé un «procédé honteux».

«Mon fils ne veut plus retourner à l'école»

Interrogée par France-info, elle a expliqué qu’elle aurait compris que la police la convoque au poste pour expliquer d’où venait le vélo de son fils, mais pas qu’il soit ainsi arrêté devant l’école pour subir ensuite un interrogatoire de deux heures. «Mon fils ne veut plus retourner à l’école, explique-t-elle, avant de promettre qu’elle va écrire au ministère de l’Intérieur».

Quant aux membres du corps enseignants, ils affirment n’avoir rien vu. L’école est dans une rue piétonne, les véhicules de police sont donc intervenus au bout de la rue. Mais ils ont prévu d’en parler avec les enfants et les parents d’élèves, dès lundi.

Cette affaire intervient quelques semaines après la parution d’un rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) dénonçant des actes de «violence illégitime» des forces de l’ordre envers les moins de 18 ans.


C. L.
 
POLICE - Les deux garçons ont été interpellés mardi à la sortie de l'école pour un vol de vélo.

Deux véhicules de police, pas mois de six policiers et deux heures d’interrogatoires: c’est le dispositif déployé par la police en Gironde pour arrêté deux enfants pour un vol présumé de vélo, dévoile ce jeudi matin le journal Sud-Ouest. Les deux enfants ont ensuite été innocentés.

Le matin même, une mère de famille avait cru reconnaitre le vélo volé d’un de ses enfants. Les deux garçons, âgés de 6 et 10 ans, ont donc été itnterpellés à la sortie de leur école élémentaire, à 16h30, mardi à Floirac en Gironde, devant leurs camarades de classe.

Mais, la mère de l’enfant de 10 ans interpellé a fourni une attestation sur l’honneur signée de la personne qui lui avait offert (un adjudant-chef de la base aérienne de Mérignac), il y a un an et demi. Elle a dénoncé un «procédé honteux».

«Mon fils ne veut plus retourner à l'école»

Interrogée par France-info, elle a expliqué qu’elle aurait compris que la police la convoque au poste pour expliquer d’où venait le vélo de son fils, mais pas qu’il soit ainsi arrêté devant l’école pour subir ensuite un interrogatoire de deux heures. «Mon fils ne veut plus retourner à l’école, explique-t-elle, avant de promettre qu’elle va écrire au ministère de l’Intérieur».

Quant aux membres du corps enseignants, ils affirment n’avoir rien vu. L’école est dans une rue piétonne, les véhicules de police sont donc intervenus au bout de la rue. Mais ils ont prévu d’en parler avec les enfants et les parents d’élèves, dès lundi.

Cette affaire intervient quelques semaines après la parution d’un rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) dénonçant des actes de «violence illégitime» des forces de l’ordre envers les moins de 18 ans.


C. L.


C'est vraiment honteux.

Le pauvre petit enfant a dû être traumatisé.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Arrestation de d'enfants de 6 et 10 ans: Darcos s'interroge, MAM veut une enquête

POLEMIQUE - Les critiques fusent, notamment à droite, après l'interpellation de deux garçons à la sortie de l'eur école.

L’interpellation de deux cousins de 6 et 10 ans, à la sortie de leur école à Floirac en Gironde, n’en finit pas de créer l’indignation et d’interroger sur les méthodes de la police.

Le directeur départemental de la sécurité publique, Albert Doutre, semble défendre ses troupes, en précisant que la police a agi sur requête d'une mère de famille qui avait déposé plainte pour vol et qui a pensé reconnaître ses vélos. Il précise que les enfants ont été interpellés «très judicieusement un peu à l'écart du groupe scolaire» après la fin de la classe, avant d'être conduits «sans menottes ni rudoiement» au commissariat situé à proximité, où leurs mères les ont ensuite rejoints, afin d'établir leur identité et d'être auditionnés.

Enquête interne

Certes! Mais la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, n’en a pas moins demandé au directeur général de la police nationale l'ouverture d'une enquête interne. Tandis que le parquet de Bordeaux a souligné que «lorsque ses services ont été avisés, les mineurs se trouvaient déjà au poste de police».

Il faut dire que les critiques affluent de toute part, y compris à droite. Le ministre de l’Education nationale inaugurait jeudi le 90e congrès annuel de la PEEP (parents d’élèves), à l’occasion duquel il a annoncé qu’il songeait à autoriser la fouille des élèves pour lutter contre les violences scolaires. Dans un communiqué, il a fait savoir qu'il «s'interrogeait sur les circonstances de l'interpellation».

Condamnation à droite

A droite aussi on s’interroge, et même on condamne. Devant le tollé suscité par l’affaire, le très actif porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefevbre n’a pas hésité à prendre sa plume un jour férié pour demander «une enquête sur les conditions de cette interpellation, les raisons pour lesquelles la police n'a, semble-t-il, pas prévenu les parents et a jugé indispensable de procéder comme elle l'a fait». «L'école doit rester un lieu privilégié du vivre ensemble, a-t-il écrit dans un communiqué. L'arrestation d'un enfant de six ans soupçonné du vol d'un vélo à la sortie de l'école n'est pas acceptable.»

Quant au corps enseignant il est choqué. Le SNUIpp-FSU, principal syndicat d'enseignants du primaire, a évoqué une arrestation «choquante et démesurée» qui «heurte profondément l'ensemble des enseignants, des éducateurs et des parents d'élèves».

C. L. avec agence
 
Arrestation de d'enfants de 6 et 10 ans: Darcos s'interroge, MAM veut une enquête

POLEMIQUE - Les critiques fusent, notamment à droite, après l'interpellation de deux garçons à la sortie de l'eur école.

L’interpellation de deux cousins de 6 et 10 ans, à la sortie de leur école à Floirac en Gironde, n’en finit pas de créer l’indignation et d’interroger sur les méthodes de la police.

Le directeur départemental de la sécurité publique, Albert Doutre, semble défendre ses troupes, en précisant que la police a agi sur requête d'une mère de famille qui avait déposé plainte pour vol et qui a pensé reconnaître ses vélos. Il précise que les enfants ont été interpellés «très judicieusement un peu à l'écart du groupe scolaire» après la fin de la classe, avant d'être conduits «sans menottes ni rudoiement» au commissariat situé à proximité, où leurs mères les ont ensuite rejoints, afin d'établir leur identité et d'être auditionnés.

Enquête interne

Certes! Mais la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, n’en a pas moins demandé au directeur général de la police nationale l'ouverture d'une enquête interne. Tandis que le parquet de Bordeaux a souligné que «lorsque ses services ont été avisés, les mineurs se trouvaient déjà au poste de police».

Il faut dire que les critiques affluent de toute part, y compris à droite. Le ministre de l’Education nationale inaugurait jeudi le 90e congrès annuel de la PEEP (parents d’élèves), à l’occasion duquel il a annoncé qu’il songeait à autoriser la fouille des élèves pour lutter contre les violences scolaires. Dans un communiqué, il a fait savoir qu'il «s'interrogeait sur les circonstances de l'interpellation».

Condamnation à droite

A droite aussi on s’interroge, et même on condamne. Devant le tollé suscité par l’affaire, le très actif porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefevbre n’a pas hésité à prendre sa plume un jour férié pour demander «une enquête sur les conditions de cette interpellation, les raisons pour lesquelles la police n'a, semble-t-il, pas prévenu les parents et a jugé indispensable de procéder comme elle l'a fait». «L'école doit rester un lieu privilégié du vivre ensemble, a-t-il écrit dans un communiqué. L'arrestation d'un enfant de six ans soupçonné du vol d'un vélo à la sortie de l'école n'est pas acceptable.»

Quant au corps enseignant il est choqué. Le SNUIpp-FSU, principal syndicat d'enseignants du primaire, a évoqué une arrestation «choquante et démesurée» qui «heurte profondément l'ensemble des enseignants, des éducateurs et des parents d'élèves».

C. L. avec agence

normal ce sont des ptits arabes ma main a couper que si ils s'appelaient theophile et gauthier ils n'auraient jamais été humilié comme ca
 
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