Soudan : khartoum vit à l’heure des émeutes

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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20 personnes, au moins, ont trouvé la mort et plus de 60 autres ont été blessées lors des affrontements qui ont eu lieu à Khartoum entre les forces de l’ordre et des manifestants qui protestaient contre la décision du gouvernement d’arrêter la subvention aux prix du carburant.

Selon des agences de presse étrangères, les manifestants ont incendié un bâtiment universitaire, des stations services et des voitures et ont bloqué la route menant à l’aéroport de Khartoum. D’autres manifestants ont même scandé des slogans appelant à la chute du régime.

Par ailleurs, le président soudanais, Omar El Béchir qui devait assister aux travaux de l’Assemblée Générale des Nations-Unies a décidé finalement d’annuler son voyage sur fond de ces évènements.

http://www.tunisienumerique.com/soudan-khartoum-vit-a-lheure-des-emeutes/194102
 

Drianke

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Soudan: la contestation gagne Khartoum
La liberté d'expression est ménacée au Soudan du Sud.
unhcr.fr
Par RFI

Une vague de protestation, sans précédent, s’abat sur le Soudan, pour le troisième jour consécutif. Des manifestants ont défilé, pour la première fois, le mercredi 25 septembre, dans les rues de Khartoum. Le mouvement de contestation - à l'origine contre la hausse des prix du carburant - a tourné à l'émeute et selon un premier bilan il y aurait eu près de 29 morts durant ces trois derniers jours. Les manifestants réclament désormais plus de liberté.

L’ambassade des Etats-Unis à Khartoum appelle à ne pas recourir à la force.

Des actions sporadiques ont eu lieu, ce mercredi matin, dans la capitale du Soudan. Des jeunes ont brûlé des pneus ; tenté d’incendier des stations d’essence et mis le feu à des transports publics dans les quartiers, à la périphérie du centre ville.

Très vite, l’armée et les forces de l’ordre ont quadrillé la ville et se sont déployés, en particulier, devant les stations service, ce qui a donné lieu à des échauffourées entre les forces de l’ordre et les contestataires.
Les autorités ont décidé de couper tout accès à Internet, craignant la mobilisation à travers les réseaux sociaux, très fréquentés par la jeunesse.

L’Etat a annoncé la fermeture des écoles jusqu’à lundi prochain. Par ailleurs, les Instituts culturels français, allemand et anglais ainsi que l’école française de Khartoum ont été fermés jusqu’à nouvel ordre.

Craignant les représailles des protestataires, un grand nombre de transporteurs publics ont préféré s’abstenir de travailler, aggravant ainsi la crise des transports. Les nombreux soudanais dépendant de ces transports se sont empressés de rentrer chez eux dès le début de l’après-midi, profitant du moindre moyen de transport et de la solidarité des personnes véhiculées. Khartoum est devenue déserte.

Jointe par RFI, une femme - qui a refusé de donner son nom par crainte de représailles - a assisté aux manifestations de ce mercredi. Elle nous livre son témoignage.

http://www.rfi.fr/afrique/20130925-soudan-contestation-gagne-khartoum
 

Drianke

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Un calme précaire règne à Khartoum après les manifestations sanglantes
01.10.2013 à 10h53

La capitale soudanaise de Khartoum a connu lundi un calme prudent après une semaine de protestation contre les hausses de prix des carburants.

Aucune manifestation n'a été signalée à Khartoum lundi. En revanche, des centaines d'étudiants de l'université d'Al-Ahfad se sont rassemblés à Omdurman, où des témoins oculaires disent avoir vu les autorités utiliser du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

« Khartoum observe un calme complet et la vie est revenue à la normale après les événements tragiques », a déclaré le ministre de l'Intérieur soudanais Ibrahim Mahmoud Hamid lors d'une conférence de presse lundi à Khartoum.

Le ministre a par ailleurs réaffirmé que le bilan des manifestations à Khartoum et dans d'autres villes depuis lundi dernier s'était élevé à 34 morts, démentant les affirmations de groupes militants et d'opposition évoquant plus de 200 victimes.

Le ministre a promis de mettre en place une enquête indépendante pour déterminer la cause des décès dans ces manifestations, lesquelles étaient destinées à protester contre la décision du gouvernement d'augmenter les prix des carburants.

Le premier vice-président soudanais Ali Osman Mohamed Taha a de son côté déclaré que « nous avons dépassé les événements récents, et nous sommes désormais plus forts et plus solidaires des mesures économiques approuvées récemment ».

S'exprimant lors d'une cérémonie pour la distribution d'une aide aux familles pauvres à Khartoum lundi, M. Taha a souligné l' importence d'éviter la violence et les sabotages.

« L'expression pacifique de son opinion est permise, mais la violence et le sabotage doivent être évités » a-t-il observé.

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8415393.html
 

Drianke

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Soudan : Les violences continuent

Le Soudan est pris dans une nouvelle spirale de violence depuis la hausse du prix des carburants. Cette dernière est due à la suppression des subventions sur les carburants depuis une semaine. La conséquence directe de cette suppression a doublé les prix à la pompe et la réaction populaire ne s’est pas fait attendre.

Pour maîtriser la situation, les autorités ont réagi avec beaucoup d’ardeur en envoyant les forces de l’ordre, ce qui n’a fait qu’accroître le niveau de violence, causant ainsi la mort de dizaines de manifestants. Officiellement, il n’y en aurait que 33 mais les contestataires déclarent 50 morts. Soucieux de trouver une solution alternative plutôt que de reculer sur la question des subventions, le gouvernement a promis de revoir à la hausse les salaires, en commençant par le salaire minimum.Mais cela n’a pas suffi à calmer la colère de la population. Aussi, les acteurs politiques de l’opposition ont saisi l’occasion pour demander carrément la démission du chef de l’Etat, Omar El Bachir.

Les manifestations s’intensifient et la répression continue. Les autorités ont pris des mesures draconiennes contre les médias pour éviter l’effet boule de neige à l’instar des printemps arabes. Internet a été suspendu et les chaines internationales n’émettent plus.

Cette politique de réorientation des fonds de subvention aux carburants a toujours été encouragée par les institutions de Bretton Wood. Ces dernières semblent ne pas avoir évalué pertinemment les risques d’embrasements des pays où le pouvoir d’achat de la population reste faible.

Le gouvernement soudanais refuse d’annuler ces augmentations ce qui pourrait être perçu par les manifestants comme un aveu de faiblesse et donc fragiliser l’autorité de l’Etat.

Au fil de ces événements sanglants, les revendications des manifestants pourraient se multiplier et bientôt se cristalliser sur d’autres visées que les simples augmentations du prix des carburants.


http://www.legriot.info/9728-soudan-les-violences-continuent/
 

Drianke

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Parce que tu crois que le génocide sur les noirs du Soudan c'était quoi? on parle de génocide ethnico-culturel et pas d'autre chose au Soudan...mais bon ça faisait pas pleurer dans les chaumières, pas plus qu'au Rwanda d'ailleurs du moment que les grands protègent leurs intérêts!

Ha oui le Soudan, autres pays de la liste de Wesley Clark et comme par hasard il y a une révolution la bas ! lol c'est marrant la vie keumême...
 
C est curieux al jazeera qui a accompagné toutes les revolutions arabes semblent se desinterréssé de cette revolution ...meme les dirigants soudanais ne l accusent pas ...par contre ils accusent al arabiya ..
Est ce parceque le regime soudanais est affilié aux freres musulmans???
 
20 personnes, au moins, ont trouvé la mort et plus de 60 autres ont été blessées lors des affrontements qui ont eu lieu à Khartoum entre les forces de l’ordre et des manifestants qui protestaient contre la décision du gouvernement d’arrêter la subvention aux prix du carburant.

Selon des agences de presse étrangères, les manifestants ont incendié un bâtiment universitaire, des stations services et des voitures et ont bloqué la route menant à l’aéroport de Khartoum. D’autres manifestants ont même scandé des slogans appelant à la chute du régime.

Par ailleurs, le président soudanais, Omar El Béchir qui devait assister aux travaux de l’Assemblée Générale des Nations-Unies a décidé finalement d’annuler son voyage sur fond de ces évènements.

http://www.tunisienumerique.com/soudan-khartoum-vit-a-lheure-des-emeutes/194102
Que chaque pays ce mele de ses oignons.
 

mam80

la rose et le réséda
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18 04 2014

Une base de l'ONU attaquée au Soudan du Sud : au moins 20 morts

70 personnes au moins ont également été blessés parmi les 5.000 civils réfugiés dans la bas

Au moins vingt civils réfugiés dans la base de l'ONU à Bor (dans l'est du Soudan du Sud) ont été tués jeudi 17 avril et 70 autres blessés lors d'une attaque armée, selon les Etats-Unis.

L'ONU avait annoncé auparavant que l'attaque avait fait des dizaines de blessés parmi les 5.000 civils réfugiés dans la base, ainsi que deux blessés parmi les Casque bleus qui protégeaient la base, mais n'avait pas fait état de morts. Ces civils ont fui les violences ethniques dans une des régions les plus disputées du pays.

Les Etats-Unis "condamnent fermement les récentes attaques par des groupes armés au Soudan du Sud", a affirmé l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power dans un communiqué. Washington va "coopérer avec ses partenaires pour établir les responsabilités et s'efforcer de poursuivre en justice les coupables", a-t-elle conclu.

"Une foule d'hommes armés"
Toby Lanzer, responsable du programme d'aide humanitaire pour la mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss), s'est également dit "scandalisé par l'attaque de jeunes hommes armés contre des civils réfugiés" sur la base de la Minuss à Bor, capitale de l'Etat pétrolifère de Jonglei.

Dans un communiqué ambigu, l'ONU elle-même avait condamné des "meurtres odieux", mais n'avait pas confirmé si l'attaque avait fait des morts.

"Une foule d'hommes armés a forcé l'entrée de la base et a ouvert le feu" sur les civils, en blessant des "dizaines", a indiqué l'ONU, ajoutant que les Casques bleus avaient ouvert le feu sur les assaillants après avoir effectué plusieurs tirs de sommation, les forçant à battre en retraite.

Les assaillants avaient d'abord approché la base "en se faisant passer pour des manifestants pacifiques" désirant présenter une pétition à l'ONU, avant de lancer leur attaque, selon le communiqué.

900.000 déplacés
Ravagée par les combats, la ville de Bor, située à environ 200 kilomètres au nord de la capitale, Juba, a changé de main à plusieurs reprises depuis le début du conflit.

Le ministre sud-soudanais de l'Information, Michael Makuei, a indiqué qu'un "très grand nombre" d'hommes armés de fusils avaient débordé les forces gouvernementales et attaqué les civils coincés dans le camp, ajoutant que les attaquants cherchaient à venger la prise de la ville de Bentiu (nord) par les forces rebelles deux jours plus tôt.

Le conflit au Soudan du Sud, qui a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts et au moins 900.000 déplacés, avait éclaté le 15 décembre à Juba, avant de rapidement s'étendre à d'autres Etats clés du pays, en particulier ceux du Haut-Nil (nord-est), d'Unité (nord) et du Jonglei (est). Alimenté par une vieille rivalité politique, il oppose le président sud-soudanais Salva Kiir à son ancien vice-président Riek Machar, limogé en juillet 2013.

Plus de 67.000 civils sont réfugiés à l'intérieur des bases de l'ONU à travers le pays, afin de se protéger d'un conflit qui a pris une dimension ethnique, opposant les Dinka de Salva Kiir aux Nuer de Riek Machar.

En décembre, des hommes armés avaient déjà attaqué une base de l'ONU dans la ville d'Akobo, également dans l'Etat de Jonglei, tuant au moins 11 civils et deux Casques bleus indiens.

"Le pire est à venir"
L'armée du Soudan du Sud a indiqué jeudi qu'"il y a toujours des combats" autour de la ville de Bentiu, qu'elle tente de récupérer. "Bentiu est encore entre les mains des rebelles, mais nous nous en approchons", a déclaré Philip Aguer, le porte-parole de l'armée.

Des Casques bleus, patrouillant dans Bentiu après que les rebelles aient pris la ville, ont indiqué avoir vu entre 35 et 40 cadavres sur le bord de la route, la majorité en uniforme militaire.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a mis en garde mercredi contre un risque de famine alors que les combats connaissent une recrudescence.

Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), plus de 3,7 millions de personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire et jusqu'à 50.000 enfants vont mourir dans les prochains mois si une action immédiate n'est pas mise en oeuvre.


"Le pire est à venir", a averti Jonathan Veitch, le chef de l'Unicef au Soudan du Sud.

"Si le conflit continue et que les fermiers ratent la saison des plantations, le nombre d'enfants souffrant de malnutrition atteindra des sommets jamais vus ici."

nouvel obs

mam


mam
 
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