"la source des femmes"

andek

Arifi thi arif isawar s'rificht ig irfien waha !
Salam aleikoum,

La même propagande, ce sont juste les moyens qui ont changés.. Cela me rappelle la propagande concernant la guerre d’Algérie, vouloir a tous prix par des moyens de propagande s'attaquer au dernier bastion qu'est la femme musulmane. Aujourd'hui les femmes musulmanes le porte par conviction religieuse alors qu'avant c’était qu'un élément culturel et cela les propagandiste occidentaux l'ont en travers de la gorge..


Passage d’un ouvrage de Frantz Fanon, L’an V de la révolution algérienne, datant de 1959, dans lequel ce dernier écrivait ce qui suit.

« Ayons les femmes le reste suivra »

Il y a chez l’Européen cristallisation d’une agressivité, mise en tension d’une violence en face de la femme algérienne. Dévoiler cette femme, c’est mettre en évidence la beauté, c’est mettre à nu son secret, briser sa résistance, la faire disponible pour l’aventure. Cacher le visage, c’est aussi dissimuler un secret, c’est faire exister un monde du mystére et du caché. Confusément, l’Européen vit à un niveau fort complexe sa relation avec la femme algérienne. Volonté de mettre cette femme à portée de soi, d’en faire un éventuel objet de possession.Cette femme qui voit sans être vue frustre le colonisateur. Il n’y a pas réciprocité. Elle ne se livre pas, ne se donne pas, ne s’offre pas.

« L’administration coloniale peut alors définir une doctrine politique précise : “Si nous voulons frapper la société algérienne […] dans ces facultés de résistance, il nous faut d’abord conquérir les femmes : il faut que nous allions les chercher derrière le voile où elles se dissimulent et dans les maisons où l’homme les cache.” Cette situation de la femme sera alors prise comme thème d’action [1] Frantz Fanon, Sociologie d’une révolution, Paris, François... [1] . »
 
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