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Actualités internationales
Standing rock, quand l'armée s'en prend aux natifs américains sur leurs propres terres
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[QUOTE="Umrao Jaan, post: 14859232, member: 370383"] La résistance noyaute autour de plusieurs camps (Sacred Stone, Sicangu, Oceti Sakowin, red warrior…) a n’a comme armes que des protestations pacifiques et des prières. En contrepartie, un site de sépulture Sioux sacré aurait été délibérément détruit et les protecteurs font face à une répression inouïe d’abord de la part des services de sécurité du projet qui n’ont pas hésité à asperger des protecteurs de gaz lacrymogènes et à les attaquer avec des chiens puis par les autorités du Dakota du Nord qui à l’aide de police militarisée ont procédé à des d’arrestations musclées et des poursuites par centaines même à l’encontre de journalistes* au mépris de la loi fondamentale. En effet, la liberté de la presse est protégée par le premier amendement de la constitution Etasunienne. Dans une tentative d’imposer le black-out sur ces événements, la journaliste Amy Goodman, la seule à couvrir les attaques du 3 Septembre par les agents de sécurité, a été poursuivie pour avoir fait son travail. La vidéo qui met en scène les violences a été vue plus de 14 millions de fois. Aucune charge n’a finalement été retenue contre elle. Un cran dans la violence a été franchi hier (le 21 Novembre) lorsque la police a violemment réprimé des protecteurs de l’eau qui tentaient de libérer l’accès d’un pont près du camps Oceti Sakowin bloqué par cette même police. En usant de canaux à eaux, de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène, plus de 100 personnes ont été blessées. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est le statu quo. Après la délivrance de l’ultime permis de construction accordé de façon illégitime le mois de Juillet par le corps d’ingénieurs de l’armée, un arrêt momentané a été décidé le 09 Septembre conjointement par ce corps ainsi que Le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Justice suite à la mobilisation des tribus indigènes et de leurs alliés. L’administration Obama n’a pas réagi fermement. Au contraire, dans une interview accordée au media « NowThis », Obama ne fait que prolonger ce statu quo: [I]« Je pense qu’en règle générale, il y a moyen selon mon point de vue d’accommoder les terres sacrées des autochtones. Je pense qu’en ce moment le corps d’armée examine les possibles alternatives pour rediriger ce pipeline. Nous allons donc laisser les choses suivre leur cours encore quelques semaines afin de statuer si cela peut être résolu ou non d’une manière qui me semble à l’écoute des traditions des premiers Américains ».[/I] Dans un contexte plus large du « changement climatique », les engagements étatiques ne cadrent pas avec les objectifs affichés dans l’accord de la COP21 qui est entré en vigueur le 04 Novembre 2016 (maintien de l’augmentations des températures moyennes en-deçà de 2 °C) car ceci nécessiterait des réductions d’émissions drastiques. Accorder les permissions à ce projet constitue une énième violation de cet accord. [/QUOTE]
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