STIB : la famille du superviseur sort de son silence

boptitprince

je ne suis qu'un prince..
http://www.dhnet.be/infos/faits-div...mille-du-superviseur-sort-de-son-silence.html


STIB : la famille du superviseur sort de son silence

(18/04/2012)

Plus un seul centimètre carré du visage du superviseur de la Stib n’était reconnaissable

BRUXELLES La famille du superviseur de la Stib qui a pu le voir juste avant son décès, affirme que “plus un centimètre carré du visage n’était reconnaissable”. D’après ce qu’un médecin de l’AZ VUB leur a dit, le superviseur avait les os du visage brisés, “les orbites, la cloison nasale et le maxillaire cassés”.

Pour la première fois depuis le 7 avril, la famille s’exprime. Selon elle, le superviseur ne craignait pas l’insécurité. En 28 ans de Stib, M. Iliaz Tahiraj n’avait jamais été agressé.

C’est à dessein que la famille n’a pas voulu intervenir dans la grève de la semaine passée.

Arrivé sur place, le superviseur a fait remonter le chauffeur dans son bus. La famille veut démentir les rumeurs : ce chauffeur n’est pas un cousin. Et aucune menace de sa part ne pèse sur Alexandre Vander Elst à sa sortie de prison. “Mais nous ferons tout, avec nos avocats, pour que justice soit faite.”Douze jours après le décès de leur père, Sadbere et Mexhat Tahiraj, deux des quatre enfants, disent ne pas en savoir plus sur les circonstances que ce qu’en ont écrit les journaux. “Nous savons que le chauffeur du bus a voulu nous rencontrer : lui sait ce que nous ignorons. Mais nous n’avons pas donné suite à sa demande. Ce chauffeur, nous ne savons même pas qui c’est.”

Sadbere vérifie son GSM. “Il est 9h03 quand j’ai appris que papa avait été agressé et se trouvait à l’hôpital. Rien d’autre. À ce moment, nous ne savions même pas à quel hôpital. À l’UZ de Jette, nous avons dû patienter. Finalement, la chirurgienne est apparue. Elle s’est adressée à maman et lui a demandé de bien vouloir s’asseoir. Elle avait une mauvaise nouvelle. Et nous avons appris que papa, que nous croyions blessé, était cérébralement mort. On le maintenait sous respirateur. Son corps réagissait mais le cerveau ne fonctionnait plus. Nous avons pu l’approcher.”

Plus un centimètre carré de son visage, poursuit Sadbere. “Le corps était chaud mais son visage était noir. Du sang avait coulé du nez, la lèvre était éclatée. La chirurgienne répétait qu’elle avait fait ce qu’elle avait pu mais c’était fini, il allait falloir débrancher. Que ce garçon prétende qu’il n’y a eu qu’un seul coup, ça nous paraît inconcevable : il s’est acharné sur le visage de mon père. Cela dit, laissons l’instruction se faire.”

Papa, poursuit sa fille, avait bien sûr suivi la formation de gestion du stress. “Il l’avait nommée autrement : il l’appelait “gestion de l’assertivité”. Nous sommes dans l’ignorance. Pourquoi l’automobiliste a-t-il téléphoné pour un accident sans gravité à 6 h du matin et a-t-il fait venir cet ami ? Et qu’est-ce qui a déclenché alors que mon père avait fait remonter le chauffeur dans son bus. Avec sa corpulence, papa avait une allure de nounours. Superviseur depuis des années après avoir conduit des bus pendant plus de 15 ans, il était connu à la Stib pour avoir le don d’apaiser les esprits.”




la suite ici : http://www.dhnet.be/infos/faits-div...mille-du-superviseur-sort-de-son-silence.html
 
Haut