A partir du 10 avril 2017, le zolpidem (Stilnox® et génériques par voie orale), l’hypnotique le plus prescrit en France, devra être prescrit sur ordonnance sécurisée, comme les stupéfiants et assimilés, selon un arrêté paru au Journal officiel du 10 janvier 2017[1].
Cette décision a pour objectif de limiter la prescription de ce puissant sédatif-hypnotique apparenté aux benzodiazépines en raison du risque d’abus, de pharmacodépendance et d’usage détourné associé à la molécule.
Depuis plusieurs années, les mesures se succèdent pour tenter de limiter la consommation et les effets secondaires associés à ce produit.
Depuis plusieurs années, les mesures se succèdent pour tenter de limiter la consommation et les effets secondaires associés à ce produit.
En 2012, suite à une étude du Pr Bernard Bégaud (CHU de Bordeaux) et coll. qui a établi une association entre la consommation de benzodiazépines et un risque accru de démence chez les 65 ans et plus, les autorités de santé ont lancé une campagne de sensibilisation, afin de modérer l'utilisation de somnifères chez les personnes âgées. Puis, en 2014, l’ANSM a placé, le médicament, sous surveillance renforcé et le remboursement du traitement a été limité à 15 %.
En parallèle, dès 2013, la FDA et l’agence européenne du médicament (EMA) avaient recommandé d’abaisser les doses pour limiter l’hypovigilance associée au produit le lendemain de la prise.
En pratique
A partir du 10 avril, la prescription devra être rédigée sur une ordonnance sécurisée et indiquer en toutes lettres le nombre d’unités thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage du médicament.
La durée de prescription restera de 28 jours.
En outre, le chevauchement de deux ordonnances ne sera pas autorisé, sauf mention expresse du prescripteur.
Enfin, le délai de présentation de l’ordonnance à l’officine de 3 jours ne s'appliquera pas, ni le fractionnement de la délivrance.
http://francais.medscape.com/voirar...plsnews_170116_MSCPEDIT_FR&uac=218142FT&faf=1
mam
Cette décision a pour objectif de limiter la prescription de ce puissant sédatif-hypnotique apparenté aux benzodiazépines en raison du risque d’abus, de pharmacodépendance et d’usage détourné associé à la molécule.
Depuis plusieurs années, les mesures se succèdent pour tenter de limiter la consommation et les effets secondaires associés à ce produit.
Depuis plusieurs années, les mesures se succèdent pour tenter de limiter la consommation et les effets secondaires associés à ce produit.
En 2012, suite à une étude du Pr Bernard Bégaud (CHU de Bordeaux) et coll. qui a établi une association entre la consommation de benzodiazépines et un risque accru de démence chez les 65 ans et plus, les autorités de santé ont lancé une campagne de sensibilisation, afin de modérer l'utilisation de somnifères chez les personnes âgées. Puis, en 2014, l’ANSM a placé, le médicament, sous surveillance renforcé et le remboursement du traitement a été limité à 15 %.
En parallèle, dès 2013, la FDA et l’agence européenne du médicament (EMA) avaient recommandé d’abaisser les doses pour limiter l’hypovigilance associée au produit le lendemain de la prise.
En pratique
A partir du 10 avril, la prescription devra être rédigée sur une ordonnance sécurisée et indiquer en toutes lettres le nombre d’unités thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage du médicament.
La durée de prescription restera de 28 jours.
En outre, le chevauchement de deux ordonnances ne sera pas autorisé, sauf mention expresse du prescripteur.
Enfin, le délai de présentation de l’ordonnance à l’officine de 3 jours ne s'appliquera pas, ni le fractionnement de la délivrance.
http://francais.medscape.com/voirar...plsnews_170116_MSCPEDIT_FR&uac=218142FT&faf=1
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