Stop au contrôles au faciès

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Depuis l’automne 2011, ils sont des milliers à avoir saisi le pôle juridique du Collectif Stop le contrôle au faciès ! pour dénoncer les abus, les humiliations du quotidien, les comportements peu républicains d’une frange des forces de l’ordre.

En complément de notre pôle juridique, nous avons décidé d’élaborer ce guide disponible gratuitement en téléchargement et qui servira d’appui juridique, pédagogique et politique à toutes celles et ceux qui souhaitent faire valoir leurs droits.




Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger le guide:
 
Depuis l’automne 2011, ils sont des milliers à avoir saisi le pôle juridique du Collectif Stop le contrôle au faciès ! pour dénoncer les abus, les humiliations du quotidien, les comportements peu républicains d’une frange des forces de l’ordre.

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Je dit pas que ca n existe pas..mais ca doit faire 15 ans que je ne suis pas fait controler!!
Il y a aussi le comportement des gens aussi qui incite au controle d identité.
 

Drianke

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Creil : les policiers ne seront pas poursuivis

À moins d’un dernier recours devant la cour de cassation, cette affaire devrait en rester là. Un policier antillais, qui dénonçait avoir subi un contrôle au faciès suivi de violences sur sa personne par trois collègues en tenue, devant la gare de Creil en 2009, n’obtiendra pas le renvoi des fonctionnaires en justice. Au terme d’une longue bataille judiciaire, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Amiens vient de confirmer le non-lieu pour les policiers.

Le 26 janvier 2009, cet homme de 59 ans se rend sur son lieu de travail en région parisienne depuis la gare de Creil. Il explique qu’il a constaté la présence de trois policiers qui ne contrôlaient que les Noirs et les Arabes, selon ses dires. Sans exposer aux fonctionnaires qu’il est l’un de leur collègue, il va demander des explications. Le quinquagénaire d’origine antillaise se fait contrôler à son tour. Mais, ont noté les juges, il a « sorti son portefeuille mais n’a pas présenté ses papiers d’identité ». L’homme avait été menotté.

Les juges ont considéré que le contrôle « était régulier et ne saurait constituer en soi une atteinte physique ou psychique » au plaignant. Ils soulignent par ailleurs « qu’aucun élément ne permet de conforter sa thèse d’une discrimination qui aurait été à l’origine du recours ».

Ce non-lieu vient confirmer la décision du premier juge d’instruction en charge de l’enquête, ainsi que des réquisitions du parquet. Symbole de la bataille judiciaire qu’a suscitée cette affaire, ainsi que le plaignant et ses avocats (Mes Ursulet, Charrière-Bournazel), les policiers mis en cause et leurs conseils (Mes Bibard, Diboundje et Bertrandie) avaient passé plus de 8 heures dans le bureau d’un juge d’instruction de Senlis lors des confrontations…

http://www.courrier-picard.fr/region/creil-les-policiers-ne-seront-pas-poursuivis-ia0b0n489810
 

Drianke

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Conf de presse sur les conséquences, recours et actions face aux dérives de l'après-Charlie avec le CCIF, la Voix des Rroms, Urgence Notre Police Assassine et La Quadrature du Net à suivre en live tweet sur @controlefacies

https://www.facebook.com/stoplecontroleaufacies?fref=nf
 

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Depuis l’automne 2011, ils sont des milliers à avoir saisi le pôle juridique du Collectif Stop le contrôle au faciès ! pour dénoncer les abus, les humiliations du quotidien, les comportements peu républicains d’une frange des forces de l’ordre.

En complément de notre pôle juridique, nous avons décidé d’élaborer ce guide disponible gratuitement en téléchargement et qui servira d’appui juridique, pédagogique et politique à toutes celles et ceux qui souhaitent faire valoir leurs droits.




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C'est pour ta sécurité, nous vivons dans un monde dangereux
 

Drianke

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Jeandin ma biche chui une leucoderme moi alors j'ai pas de problème de faciès en fait c'est plutôt mes enfants qui sont en danger lol...sont plutôt mélanodermes

Tu peux me faire un jeu de scrabble avec leu co et méla no? tu sais tes déclinaisons comme dans Islam...:timide:

:D



C'est pour ta sécurité, nous vivons dans un monde dangereux
 
Jeandin ma biche chui une leucoderme moi alors j'ai pas de problème de faciès en fait c'est plutôt mes enfants qui sont en danger lol...sont plutôt mélanodermes

Tu peux me faire un jeu de scrabble avec leu co et méla no? tu sais tes déclinaisons comme dans Islam...:timide:

:D
Non parce que tu ne cherche pas à comprendre
mais je peut te sortir un verset qui dit au simplets de faire cela.
47.30. Or, si Nous voulions Nous te les montrerions. Tu les reconnaîtrais certes à leurs traits; et tu les reconnaîtrais très certainement au ton de leur parler. Et Allah connaît bien vos actions.

pour toi qui est simpliste ce sera la vue et l'accent
pour le Coran c'est la vue des lettres, et les signes de l'accent,

VOUlion sera luis même quand il passera à Vous,
il MONTrera quoi, celui qui se transformera en montagne
 
Depuis l’automne 2011, ils sont des milliers à avoir saisi le pôle juridique du Collectif Stop le contrôle au faciès ! pour dénoncer les abus, les humiliations du quotidien, les comportements peu républicains d’une frange des forces de l’ordre.

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ben toi c'est normal qu'il te contrôle, t'es étrangère à la civilisation...
 

Drianke

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On c pas vu tous les deux..rdv devant les arènes un de ces jours..je te conterai l histoire de ce vieux roi à la recherche de la Vérité...:D

Vertige ou tournis?
quand je te vois j'ai toujours le vertige ...
 

Drianke

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tu ne dois pas lire tous mes sujets et c'est ton droit mais le contrôle de faciès existe en France si tu es blond aux yeux bleus alors remercie Amon, Anubis, Hâpy, Mâat, Osiris, Ptah et consors...
tes sujets appellent toujours à la haine.
 
Creil : les policiers ne seront pas poursuivis

À moins d’un dernier recours devant la cour de cassation, cette affaire devrait en rester là. Un policier antillais, qui dénonçait avoir subi un contrôle au faciès suivi de violences sur sa personne par trois collègues en tenue, devant la gare de Creil en 2009, n’obtiendra pas le renvoi des fonctionnaires en justice. Au terme d’une longue bataille judiciaire, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Amiens vient de confirmer le non-lieu pour les policiers.

Le 26 janvier 2009, cet homme de 59 ans se rend sur son lieu de travail en région parisienne depuis la gare de Creil. Il explique qu’il a constaté la présence de trois policiers qui ne contrôlaient que les Noirs et les Arabes, selon ses dires. Sans exposer aux fonctionnaires qu’il est l’un de leur collègue, il va demander des explications. Le quinquagénaire d’origine antillaise se fait contrôler à son tour. Mais, ont noté les juges, il a « sorti son portefeuille mais n’a pas présenté ses papiers d’identité ». L’homme avait été menotté.

Les juges ont considéré que le contrôle « était régulier et ne saurait constituer en soi une atteinte physique ou psychique » au plaignant. Ils soulignent par ailleurs « qu’aucun élément ne permet de conforter sa thèse d’une discrimination qui aurait été à l’origine du recours ».

Ce non-lieu vient confirmer la décision du premier juge d’instruction en charge de l’enquête, ainsi que des réquisitions du parquet. Symbole de la bataille judiciaire qu’a suscitée cette affaire, ainsi que le plaignant et ses avocats (Mes Ursulet, Charrière-Bournazel), les policiers mis en cause et leurs conseils (Mes Bibard, Diboundje et Bertrandie) avaient passé plus de 8 heures dans le bureau d’un juge d’instruction de Senlis lors des confrontations…

http://www.courrier-picard.fr/region/creil-les-policiers-ne-seront-pas-poursuivis-ia0b0n489810
c'est pour ta sécurité, ceux qui font des attentas, ne regarde pas si toi tu es au marché en train de faire tes commissions

tu ne reproche pas au homme de faire ce que Dieu dit:
47.30. Or, si Nous voulions Nous te les montrerions. Tu les reconnaîtrais certes à leurs traits; et tu les reconnaîtrais très certainement au ton de leur parler. Et Allah connaît bien vos actions.

il faut apprendre ta télépathie ? tu regardes les traits de ceux qui font des attentats ?
 

Drianke

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"T'as la gueule d'un fumeur de shit": j'ai vécu un contrôle au faciès. Ma pire humiliation

En octobre dernier, j’étais avec mon mari et ma nièce de trois ans sur le quai d’une gare à Paris. Nous attendions tranquillement notre train à destination de Nice pour rejoindre ma famille. Bagages à nos pieds, ma nièce dans les bras de mon mari.

Un cortège de quatre policiers s’est alors avancé vers nous. Sans dire bonjour, ils ont demandé à mon mari ses papiers.

"T’as la gueule d’un type qui fume du shit"

Mon mari et moi sommes français d’origine algérienne. Je n’avais encore jamais subi de contrôle d’identité – peut-être parce que je suis une femme –, mais mon mari n’en était pas à sa première expérience.

Discrètement, il a murmuré à mon intention ces quelques mots :

"Encore. C’est tout le temps."

Voici l’échange entre mon mari et les policiers, auquel j’ai assisté :

- Pourquoi ?

- C’est comme ça.

- Je ne comprends pas. J’ai fait quelque chose de mal ?

- C’est juste ta gueule qui ne me revient pas. T’as la gueule d’un type qui fume du shit.

L’humiliation de ma vie

Sans en dire davantage, l’un d’entre eux a arraché ma nièce des bras de mon mari, puis ils ont plaqué mon mari au sol pour l’empêcher de bouger. Moi, je hurlais :

- Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a fait ? Laissez-le.

- Je fais ce que je veux.

Je leur ai dit que si mon mari avait "la gueule d’un type qui fume du shit", il n’avait qu’à le fouiller. Evidemment, ils n’ont rien trouvé, mais nous ont demandé de les suivre au poste de police. "Pour quel motif ?" Aucune réponse.

Autour de nous, quelques badauds nous regardaient comme s’il s’agissait d’un spectacle. Nous sommes allés au poste. Ma nièce pleurait. Moi, j’étais tellement abasourdie et je ne savais pas quoi dire à part "pourquoi ?" et "vous n’avez pas le droit."

Jamais je ne me suis sentie autant humiliée.

Je n’étais plus qu’une étrangère

Il faut le dire : ces policiers ont contrôlé mon mari parce qu’il avait une "tête d’arabe".

La violence de ce contrôle d’identité m’a totalement estomaquée. Voir ma nièce arrachée ainsi, mon mari plaqué au sol comme un criminel, comme un vulgaire chien sur le quai de la gare, est une vision qui n’est pas prête de disparaître de mon esprit.

Je ne me suis jamais sentie aussi mal, autant jugée. J’étais renvoyée à l’image d’étranger et de criminel. Je ne souhaite à personne de vivre une telle humiliation.

Ce jour-là, nous avons loupé notre train. Au poste de police, énervés et profondément choqués, nous avons tenté de porter plainte. Personne n’a voulu l’enregistrer.

Avant, j’étais naïve

Pendant les jours qui ont suivi, j’en ai parlé avec mes proches. Dans ma famille, nous sommes plutôt du genre à ne pas utiliser les mots "racisme" ou "violences policières" à tout bout de champ. Peut-être naïvement, je pensais que la police était là pour nous protéger, nous, citoyens. Ce jour-là, je me suis sentie menacée par des gens qui au contraire sont payés pour me défendre.

Cette histoire a littéralement changé ma vision de la police, de l’État. Comment ces contrôles abusifs peuvent-ils exister en France ?

J’avais bien entendu quelques histoires par-ci par-là mais j’étais persuadée que les gens avaient été abordés parce qu’ils avaient une "dégaine un peu chelou". Je n’ai jamais imaginé que ça pourrait m’arriver.

De pleine face, cette réalité a été difficile à accepter.

Je me méfie de tout

Aujourd’hui, je suis devenue méfiante. Quand je croise des policiers dans la rue, je ne me sens pas sereine. Je crains de revivre cette expérience parce que j’ai un visage "basané". Et pourtant, je suis française, je travaille et je n’ai rien à me reprocher.

Je n’arrive pas à me dire que nous avons été interpellés sans raison. C’est dégeulasse. Jusqu’à preuve du contraire, il me semble que je suis libre d’aller et venir comme je le souhaite. C’est dans notre Constitution.

Au bout de quelques semaines, je me suis rapprochée du collectif Stop au contrôle au faciès. Depuis, j’ai même saisi le défenseur des droits. Mon dossier est en cours d’instruction, mais cela peut prendre plus d’un an. Encore une fois, je me sens comme une petite fourmi.

Je suis quelqu’un de discret et je ne veux pas porter plainte contre l’État. Je ne m’en sens pas la force et j’estime que ce n’est pas lui qui est responsable dans cette histoire, mais quatre personnes qui font partie des forces de l’ordre. Que je ne retrouverai pas.

http://leplus.nouvelobs.com/contrib...n-controle-au-facies-ma-pire-humiliation.html
 
"T'as la gueule d'un fumeur de shit": j'ai vécu un contrôle au faciès. Ma pire humiliation

En octobre dernier, j’étais avec mon mari et ma nièce de trois ans sur le quai d’une gare à Paris. Nous attendions tranquillement notre train à destination de Nice pour rejoindre ma famille. Bagages à nos pieds, ma nièce dans les bras de mon mari.

Un cortège de quatre policiers s’est alors avancé vers nous. Sans dire bonjour, ils ont demandé à mon mari ses papiers.

"T’as la gueule d’un type qui fume du shit"

Mon mari et moi sommes français d’origine algérienne. Je n’avais encore jamais subi de contrôle d’identité – peut-être parce que je suis une femme –, mais mon mari n’en était pas à sa première expérience.

Discrètement, il a murmuré à mon intention ces quelques mots :

"Encore. C’est tout le temps."

Voici l’échange entre mon mari et les policiers, auquel j’ai assisté :

- Pourquoi ?

- C’est comme ça.

- Je ne comprends pas. J’ai fait quelque chose de mal ?

- C’est juste ta gueule qui ne me revient pas. T’as la gueule d’un type qui fume du shit.

L’humiliation de ma vie

Sans en dire davantage, l’un d’entre eux a arraché ma nièce des bras de mon mari, puis ils ont plaqué mon mari au sol pour l’empêcher de bouger. Moi, je hurlais :

- Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a fait ? Laissez-le.

- Je fais ce que je veux.

Je leur ai dit que si mon mari avait "la gueule d’un type qui fume du shit", il n’avait qu’à le fouiller. Evidemment, ils n’ont rien trouvé, mais nous ont demandé de les suivre au poste de police. "Pour quel motif ?" Aucune réponse.

Autour de nous, quelques badauds nous regardaient comme s’il s’agissait d’un spectacle. Nous sommes allés au poste. Ma nièce pleurait. Moi, j’étais tellement abasourdie et je ne savais pas quoi dire à part "pourquoi ?" et "vous n’avez pas le droit."

Jamais je ne me suis sentie autant humiliée.

Je n’étais plus qu’une étrangère

Il faut le dire : ces policiers ont contrôlé mon mari parce qu’il avait une "tête d’arabe".

La violence de ce contrôle d’identité m’a totalement estomaquée. Voir ma nièce arrachée ainsi, mon mari plaqué au sol comme un criminel, comme un vulgaire chien sur le quai de la gare, est une vision qui n’est pas prête de disparaître de mon esprit.

Je ne me suis jamais sentie aussi mal, autant jugée. J’étais renvoyée à l’image d’étranger et de criminel. Je ne souhaite à personne de vivre une telle humiliation.

Ce jour-là, nous avons loupé notre train. Au poste de police, énervés et profondément choqués, nous avons tenté de porter plainte. Personne n’a voulu l’enregistrer.

Avant, j’étais naïve

Pendant les jours qui ont suivi, j’en ai parlé avec mes proches. Dans ma famille, nous sommes plutôt du genre à ne pas utiliser les mots "racisme" ou "violences policières" à tout bout de champ. Peut-être naïvement, je pensais que la police était là pour nous protéger, nous, citoyens. Ce jour-là, je me suis sentie menacée par des gens qui au contraire sont payés pour me défendre.

Cette histoire a littéralement changé ma vision de la police, de l’État. Comment ces contrôles abusifs peuvent-ils exister en France ?

J’avais bien entendu quelques histoires par-ci par-là mais j’étais persuadée que les gens avaient été abordés parce qu’ils avaient une "dégaine un peu chelou". Je n’ai jamais imaginé que ça pourrait m’arriver.

De pleine face, cette réalité a été difficile à accepter.

Je me méfie de tout

Aujourd’hui, je suis devenue méfiante. Quand je croise des policiers dans la rue, je ne me sens pas sereine. Je crains de revivre cette expérience parce que j’ai un visage "basané". Et pourtant, je suis française, je travaille et je n’ai rien à me reprocher.

Je n’arrive pas à me dire que nous avons été interpellés sans raison. C’est dégeulasse. Jusqu’à preuve du contraire, il me semble que je suis libre d’aller et venir comme je le souhaite. C’est dans notre Constitution.

Au bout de quelques semaines, je me suis rapprochée du collectif Stop au contrôle au faciès. Depuis, j’ai même saisi le défenseur des droits. Mon dossier est en cours d’instruction, mais cela peut prendre plus d’un an. Encore une fois, je me sens comme une petite fourmi.

Je suis quelqu’un de discret et je ne veux pas porter plainte contre l’État. Je ne m’en sens pas la force et j’estime que ce n’est pas lui qui est responsable dans cette histoire, mais quatre personnes qui font partie des forces de l’ordre. Que je ne retrouverai pas.

http://leplus.nouvelobs.com/contrib...n-controle-au-facies-ma-pire-humiliation.html
Bonjour,
La manière est déplorable, mais les contrôles inévitable, tout le monde reconnaîtra le faciès des gens qui on fait des attentas, et ce n'est pas le blondinet au yeux bleu tu comprends, on peut me demander ma carte d'identité 3 fois par jour, on ne discute pas et on présente, ça va très vite. si ton visage est fermé, c'est comme si tu ne reconnait pas le travaille qu'ils sont obligé de faire, sa complique..
quand il y a des attentats, que tu sois jaune noir ou blanc tu exploses la même chose, donc c'est pour ta sécurité, si c'était majoritairement des blancs qui font des attentats, sûre qu'aucune personne de couleur ne serait inquiéter, c'est l'actualité qui veut cela.

""Encore. C’est tout le temps."" c'est à éviter, parce que c'est pas les mêmes policier.

tiens même Dieu utilise cela, pourtant il sensé savoir ce que l'on a dans la tête.

55.41. On reconnaîtra les criminels à leurs traits. Ils seront donc saisis par les toupets et les pieds.

moi je sait de quelle traits il s'agit, c'est comme les traits du contenu du soleil.
et le CRImineL c'est le CRI de l'éCRITure qui sera miné (en remontant le temps de la matière avec l'aide du feu)
 

Drianke

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La promesse oubliée : lutter contre le délit de faciès

La fin du délit de faciès, c'était l'engagement n°30 du candidat Hollande. Une promesse qui revient sur le devant de la scène : treize personnes reprochent à la police des contrôles discriminatoires. Après avoir été déboutés en première instance, la justice examine à nouveau leur plainte commune depuis le 24 février.

Un délit de sale gueule, c'est ce pour quoi l'Etat pourrait être condamné. Treize personnes auraient été victimes de contrôles d'identité systématiques à cause de leurs origines africaines ou maghrébines. Des contrôles qui pouvaient survenir jusqu'à plusieurs fois par semaine, selon les témoignages recueillis par France Info.

Pour concrétiser la promesse présidentielle de lutter contre le délit de faciès, l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault avait un temps envisagé la mise en place d'un récépissé qui serait remis après chaque contrôle d'identité. Le récépissé devait obliger les policiers à motiver le choix d'un contrôle d'identité. Mais cette solution n'a pas été appliquée par le ministre de l'intérieur de l'époque, Manuel Valls. Le premier flic de France avait alors préféré réviser le code de déontologie de la police, en rétablissant le port du matricule pour les policiers. Des mesures conformes aux conclusions du rapport du défenseur des droits d'alors, Dominique Baudis.............

http://luipresident.blog.lemonde.fr/2015/03/01/la-promesse-oubliee-lutter-contre-le-delit-de-facies/
 
La promesse oubliée : lutter contre le délit de faciès

La fin du délit de faciès, c'était l'engagement n°30 du candidat Hollande. Une promesse qui revient sur le devant de la scène : treize personnes reprochent à la police des contrôles discriminatoires. Après avoir été déboutés en première instance, la justice examine à nouveau leur plainte commune depuis le 24 février.

Un délit de sale gueule, c'est ce pour quoi l'Etat pourrait être condamné. Treize personnes auraient été victimes de contrôles d'identité systématiques à cause de leurs origines africaines ou maghrébines. Des contrôles qui pouvaient survenir jusqu'à plusieurs fois par semaine, selon les témoignages recueillis par France Info.

Pour concrétiser la promesse présidentielle de lutter contre le délit de faciès, l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault avait un temps envisagé la mise en place d'un récépissé qui serait remis après chaque contrôle d'identité. Le récépissé devait obliger les policiers à motiver le choix d'un contrôle d'identité. Mais cette solution n'a pas été appliquée par le ministre de l'intérieur de l'époque, Manuel Valls. Le premier flic de France avait alors préféré réviser le code de déontologie de la police, en rétablissant le port du matricule pour les policiers. Des mesures conformes aux conclusions du rapport du défenseur des droits d'alors, Dominique Baudis.............

http://luipresident.blog.lemonde.fr/2015/03/01/la-promesse-oubliee-lutter-contre-le-delit-de-facies/

la grande différence avec les blancs c'est que les basané les noire se plaigne, tendis que les blancs trouvent cela normal, ils ont été a l'école et savent que c'est pour leur sécurité, pas de discrimination.
je suis blanc et j'ais été contrôlé plusieurs fois, je ne vais pas leur dire est-ce que j'ai une tête d'assassin, là ça risque bien de ce compliqué.

vue le nombre de personne de couleur dans les prisons d'on les gens de couleur ne représentent que 20% de la population,
le choix est en fonction des événements.
 

Drianke

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Drianke

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Samedi 30 mai Saint Quentin, rue Gustave Eiffel a 13h30 commencera la marche pour la vérité sur sa mort, dans le commissariat du 10eme à Paris.

Saint-Quentin: La mort d’Amadou Koumé défile dans la tête de ses proches
 

Drianke

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Saint-Quentin : 800 personnes crient justice après la mort d’Amadou Koumé

Cela fait plus de trois mois que famille, amis, connaissances, se posent la même question : que s’est-il passé dans la nuit du 5 au 6 mars dernier dans ce commissariat parisien du XXe arrondissement de Paris ? C’est là qu’Amadou Koumé, 33ans, parti travailler en région parisienne, a trouvé la mort. Ce samedi, à la demande de la famille et de l’ensemble des réseaux sociaux qui ont relayé l’appel, près de 800 personnes sont venus rendre hommage à celui qui était connu et apprécié dans le quartier. Mais aussi et surtout pour réclamer toute la lumière sur les circonstances de sa disparition.
« C’est ton cœur qui t’amène à être là »

« On n’est pas venus pour se bagarrer, il y a nos femmes, nos enfants. Nous sommes venus pour rendre hommage à Amadou », a clamé le cousin de la victime, avant d’inviter le rassemblement à observer une minute de silence, et à se diriger dans le calme vers la sous-préfecture, ce qui a été scrupuleusement respecté. Une foule bigarrée, dans laquelle il n’était plus question de différences religieuses, de communautarisme ou de couleur de peau, a arpenté les rues jusqu’en centre-ville, derrière une immense banderole soutenue par les femmes et les enfants du quartier. Alors qu’un portrait d’Amadou Koumé, réalisé par les artistes du quartier Europe, était porté par les hommes.

Dans le rassemblement, beaucoup se sentaient « obligés d’être présents. Je l’ai connu, c’était une bonne personne, quelqu’un de bon. C’est important d’être là pour avoir des explications sur ce qu’il s’est passé, et pour soutenir la famille pour le deuil », explique un père de famille venu avec son enfant. Sa voisine confie de son côté : « C’est ton cœur qui t’amène à être là. »

« Un silence coupable de la Justice »

Sur les tee-shirts, les messages se voulaient explicites : pour une justice claire et transparente, justice pour Amadou Koumé, ou encore « que s’est-il vraiment passé ? » Car l’instruction judiciaire est toujours au point mort. « Il n’y a rien de nouveau. Le Parquet a ouvert une enquête pour homicide involontaire, mais aucun juge d’instruction n’a encore été désigné. C’est le silence que l’on appelle le silence coupable, déplore Jessica Lefèvre, compagne du défunt. C’est pour cela que l’on est là aujourd’hui, pour interpeller les autorités. »

Le sous-préfet qui a reçu la famille mercredi s’est engagé à interpeller la ministre de la Justice pour obtenir des éclaircissements sur le décès. Quant à la suite à donner à cette forte mobilisation, elle dépendra en partie des « réponses qu’on va daigner nous faire », poursuit Jessica Lefèvre. Afin qu’un jour, on sache ce qui est vraiment arrivé « à quelqu’un d’aimé et de respecté par sa gentillesse », conclut-elle.

Grégory BEUSCART

L'Aisne Nouvelle
 

Drianke

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Info de @mam80

Le jugement était attendu depuis près de trois mois et marque une première en France.

La cour d’appel de Paris a condamné mercredi 24 juin l’Etat français pour « faute lourde » dans cinq cas de « contrôle au faciès », selon les avocats des plaignants.
L’Etat s’est vu ordonner par la cour d’appel de Paris de verser 1 500 euros de dommages et intérêts aux intéressés, a précisé Me Félix de Belloy.

Déboutées en première instance en juillet 2013, treize personnes dénonçant des discriminations lors de contrôles de police « au faciès » avaient interjeté appel le 25 février 2015 pour demander réparation. Toutes avaient décrit des contrôles abusifs, parfois associés à des palpations ou à des manques de respect comme le tutoiement ou des marques de familiarité. Pour cinq d’entre eux, la cour a jugé que ces contrôles n’étaient « pas justifiés », qu’ils « étaient bien discriminatoires », selon Me Félix de Belloy.

Lire : Le contrôle au faciès à la barre

Agées de 18 à 35 ans, étudiantes ou salariées et sans casier judiciaire, ces personnes ont fait l’objet de vérifications d’identité à répétition alors qu’elles vaquaient à des occupations ordinaires comme, par exemple, marcher dans la rue.

Selon elles, ces contrôles se baseraient essentiellement sur des critères « de race ».

Pourtant, comme l’a rappelé Me de Belloy, « la règle » veut que les contrôles d’identité, encadrés par l’article 78-2 du code de procédure pénale, soient motivés par un « comportement qui éveillerait la suspicion ».

Les autres situations — une réquisition du procureur pour une infraction donnée et des contrôles « préventifs » en cas de troubles à l’ordre publics — sont censées être des « exceptions ».

« La police, avec l’assentiment de l’Etat, ignore depuis vingt ans le cadre légal dans lequel elle est censée intervenir », a affirmé l’avocat.

Une étude menée en 2009 par deux chercheurs du CNRS, citée par les parties civiles, a permis d’établir la réalité statistique de leur expérience.

L’observation de 525 contrôles d’identité en différents endroits de Paris a montré qu’un Noir et un Arabe ont respectivement 6,2 fois et 7,7 fois plus de risques de se faire contrôler qu’un Blanc.

La « lutte contre le “délit de faciès” dans les contrôles d’identité » était l’un des 60 engagements de la campagne de François Hollande. Dans cette optique, Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre, avait assuré en juin 2012 que seraient mis en place des récépissés, que les policiers seraient obligés de délivrer aux personnes dont ils contrôlent l’identité. La mesure avait finalement été abandonnée par Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur, dès l’été 2012.


Lire : Contrôles au faciès : le bilan contrasté des expériences étrangères


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justic...cies_4660853_1653578.html#ybW0KEjZfSZ8wXff.99

mam
 

Drianke

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Le Collectif et Mediapart sont partenaires d'une projection débat du film LA LIGNE DE COULEUR de Laurence Petit-Jouvet

Le film retrace le parcours de personnes issues de minorités en France qui, au cours de leur vie, se sont trouvés confrontés à des obstacles et questionnements dus à leur origine.

La projection sera suivie d'une discussion autour des contrôles au faciès et des recours pour y faire face, chacun à son échelle, avec Sihame Assbague, porte parole nationale du Collectif Stop le Contrôle au Faciès (Action contre les contrôles abusifs) Papis Bocar membre du Collectif et plaignant contre l'Etat, Youssouf Madiba, membre de Ferguson in Paris & du Collectif, et Medy Debigaderne, élu, membre de ACLEFEU & du Collectif.

Venez nombreux, c'est dimanche aprem!

https://www.facebook.com/events/1181395198544010/
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Argenteuil : un ado blessé par un tir de flashball, la bavure policière dénoncée

Amine se souviendra longtemps de l’édition 2015 de la fête nationale. Ce jeune adolescent de 14 ans, qui sortait d’une mosquée d’Argenteuil (Val d’Oise) dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 juillet, a été la cible d’un tir de flashball venant d'un des policiers postées dans le quartier pour contenir des échauffourées habituelles à cette période de l’année.

Le collégien, qui venait d’avoir son brevet, était à la mosquée lors de la Nuit du Destin, un moment phare pour les musulmans qui se cherche au derniers tiers du mois du Ramadan. Les lieux de culte font alors face à une très grosse affluence, particulièrement à la nuit du 27, qui correspond au 14 juillet.

Après la prière de la nuit, vers 2h du matin, Amine, vêtu d'un jellaba blanche, se serait rendu dans un parc avec des amis pour s'amuser avec des pétards. Pris pour un de ces jeunes accusés d'échauffourées, il a reçu un tir de flashball « au niveau du bas-ventre, ce qui a fait des séquelles assez importante puisqu’il a été opéré hier matin, pendant trois heures », a témoigné le père d’Amine sur Beur FM (plus bas). Ils lui ont « éclaté une testicule » ; les médecins ont « réussi à mettre les choses en place mais il était question au départ d’une ablation », raconte-t-il.

« L’opération s’est bien déroulée », rassure-t-il. Mais son fils, que l'hôpital a autorisé à sortir, ne pourra exercer aucune activité pendant un mois, « nos vacances sont annulées », déplore ce père de famille qui dénonce une action « déséquilibrée ». Rapportant les propos d’Amine, il déclare que les policiers ont tiré « sans sommation » alors qu’ils n’étaient « pas en danger » et qu'Amine n'en représentait aucun.

La famille a annoncé le dépôt d’une plainte pour ce qui semble bien être une bavure policière.

http://www.saphirnews.com/Argenteui...ball-la-bavure-policiere-denoncee_a21073.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Des adolescents auraient été blessés à Argenteuil et aux Mureaux. La police confirme à "l'Obs" l'ouverture de deux enquêtes.

Bavures ou tirs accidentels ? Deux enquêtes sont ouvertes au sein des services de police d'Argenteuil et des Mureaux, après qu'Islam&Info a dévoilé que des policiers auraient blessé deux garçons par des tirs de flash-ball. C'est ce qu'a confirmé le Sicop (Service d’Information et de Communication de la Police), contacté par "l'Obs". Le père d'une des deux victimes aurait porté plainte, selon le Sicop...............

http://tempsreel.nouvelobs.com/soci...res-des-tirs-de-flash-ball-par-la-police.html
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
http://www.liberation.fr/societe/20...s-policiers-et-a-commence-a-suffoquer_1379481

Le 6 mars, Amadou Koumé décédait au commissariat du Xe arrondissement de Paris, après une interpellation tumultueuse. «Libération» a eu accès à un nouveau témoignage faisant état de la violence de l'intervention policière.

«Il s’est affaissé dans les bras des policiers et a commencé à suffoquer»

Six mois après son décès, son visage reste visible dans les rues du Xe arrondissement de Paris. Quand on déambule autour de la gare de l’Est, les affichettes interpellent : «Vérité pour Amadou Koumé.» L’enquête ouverte pour «homicide involontaire» suite à la mort de cet homme de 33 ans, survenue dans la nuit du 5 au 6 mars au commissariat du Xe arrondissement, est toujours au stade préliminaire au parquet de Paris. Aucun juge d’instruction n’a été désigné et l’IGPN, la police des polices, n’a pas ouvert d’enquête administrative. «Le mépris de l’institution judiciaire pour les proches de M. Koumé est effarant et révoltant», déplore Me Eddy Arneton, l’avocat de la famille. Un nouveau témoignage joint à la procédure judiciaire, dont Libération et Mediapart ont eu connaissance, vient à nouveau alimenter le trouble sur les circonstances du drame (Libération du 11 mai 2015).

Le témoin, un jeune homme d’une vingtaine d’années, était au bar Hide Out ce soir-là quand Amadou Koumé s’est retrouvé confronté aux forces de l’ordre. Il fait le récit d’une interpellation particulièrement tumultueuse. Tout commence vers 23 h 30, quand Amadou Koumé entre dans le bar, situé à une cinquantaine de mètres de la gare du Nord. Debout au comptoir, l’homme au physique massif (1,90 m pour 107 kilos) est d’abord «seul, stoïque, silencieux». C’est vers minuit qu’il commence à «parler fort, à faire du bruit».

Le vigile de l’établissement lui demande à plusieurs reprises de sortir, sans succès. Mais, insiste le témoin, Koumé «avait l’air davantage mal dans sa tête que dangereux pour les autres». «Il semblait penser de manière décousue et ne s’adressait pas directement au vigile, comme s’il était agressé par une personne imaginaire», raconte-t-il. Une version qui corrobore celle des policiers présents, qui faisaient état, comme Libération l’avait rapporté, de «propos incohérents».

«Des cris d’agonie et d’étouffement»
Alertée par le barman, la police arrive sur place entre 00 h 15 et 00 h 30, selon le témoin. Les trois hommes, «en uniforme», se montrent «cordiaux». Au moment de quitter les lieux, Amadou Koumé aperçoit l’arme automatique d’un des agents. Semblant «pris d’un accès de paranoïa, mettant en doute le fait que ce soient de vrais policiers», il résiste aux forces de l’ordre. «La tentative de le maîtriser a duré assez longtemps, raconte le jeune homme. Amadou Koumé n’a pas donné de coups, même s’il se débattait et essayait de les maintenir à distance.»

Des renforts policiers sont alertés : trois ou quatre voitures débarquent, dont une banalisée de la Brigade anticriminalité (BAC). C’est à ce moment que la situation dérape, selon le témoin. «Il n’y a qu’un seul policier de la BAC qui est entré en courant et a crié "Mets toi par terre, ****** !"» L’agent, en civil, attrape Koumé par le cou «en plaçant son bras sous son menton et en le serrant contre son torse». L’homme ne résiste pas. «Il s’est affaissé dans les bras des policiers et a commencé à suffoquer. L’agent de la BAC l’a accompagné dans sa chute en continuant de l’étrangler.» A terre, le policier «se trouvait sur lui avec un genou sur son dos, lui tenant toujours la tête dans le pli de son coude».

Selon le témoin, Koumé «donnait l’impression d’avoir peur de mourir», «il émettait des cris d’agonie et d’étouffement». Toutefois, c’est debout et en marchant «de lui-même» qu’il est escorté vers la sortie du bar. Le jeune homme qui a assisté aux faits n’a, à ce moment, plus de vision directe sur la scène. «Je n’ai pas vu comment les policiers se sont comportés avec Amadou Koumé entre la sortie du bar et son placement dans le véhicule de police, ni entre le départ du véhicule et son arrivée au commissariat.» Il conclut : «Personne n’a imaginé à ce moment qu’Amadou Koumé pouvait mourir, on pensait qu’il serait juste placé en garde à vue.»

Plusieurs hématomes
Pourtant, à minuit et demie, Koumé arrive inanimé au commissariat de l’arrondissement, rue Louis-Blanc, situé à 900 mètres du bar. Le trajet a duré moins de trois minutes. Appelé en urgence, le Samu arrive sur place peu après. Pendant près de deux heures, les secouristes tentent de réanimer Amadou Koumé. En vain. A 2 h 30, son décès est constaté. Huit jours plus tard, le corps est rapatrié au Sénégal, dans le village d’origine des parents d’Amadou Koumé, arrivés en Picardie dans les années 70.

Selon le rapport d’autopsie, la mort résulte d’un «œdème pulmonaire survenu dans un contexte d’asphyxie et de traumatismes facial et cervical». Les médecins légistes ont fait état de plusieurs hématomes sur le visage, dans le cou et au niveau du dos. Des analyses sont toujours en cours à l’Institut médico-légal, pour croiser l’autopsie avec le rapport toxicologique et l’étude des tissus. Et comprendre pourquoi un trentenaire «en bonne santé» a pu décéder ce soir-

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A suivre
 
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A suivre
Et au vu de ces symptômes, personne n'a pensé qu'il avait peut-être tout simplement un problème d'ordre biologique, genre une hypoglycémie ( ou autre)?
Est-ce que les policiers ont une formation minimale en médecine, au moins pour leur apprendre les causes organiques et/ou psychiatriques d'une agitation soudaine ou d'un comportement incohérent? Si ce n'est pas le cas, il serait temps d'ajouter quelques cours à leur cursus...:prudent:
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Et au vu de ces symptômes, personne n'a pensé qu'il avait peut-être tout simplement un problème d'ordre biologique, genre une hypoglycémie ( ou autre)?
Est-ce que les policiers ont une formation minimale en médecine, au moins pour leur apprendre les causes organiques et/ou psychiatriques d'une agitation soudaine ou d'un comportement incohérent? Si ce n'est pas le cas, il serait temps d'ajouter quelques cours à leur cursus...:prudent:
Je suis d'accord .
Mais au vu des commentaires postés il y a 6 mois , il est urgent d'attendre.

http://www.bladi.info/threads/violences-policieres-lyon-communique.395439/
http://www.bladi.info/threads/pierre-amadou-entrent-commissariat.402832/


http://www.lesinrocks.com/2015/09/1...-sur-la-mort-suspecte-damadou-koume-11773293/

ais ce 10 septembre, Libération et Médiapart révèlent un nouveau témoignage, joint à la procédure judiciaire, accablant pour un policier de la BAC (brigade anticriminalité). Le témoin est un jeune homme d’une vingtaine d’années, présent au bar Hide Out le soir le l’interpellation d’Amadou Koumé. Vers minuit, l’homme au physique imposant (1,90 m pour 107 kilos) commence à tenir des propos incohérents et à “parler fort” (l’expertise toxicologique relève “une prise significative et assez proche du décès de cocaïne”). Un vigile intervient pour le faire sortir, en vain : “Il semblait penser de manière décousue et ne s’adressait pas directement au vigile, comme s’il était agressé par une personne imaginaire”, relate le témoin.

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Il convient d'attendre les résultats de l'enquête, pour ceux ne connaissant pas le coin la gare du nord est un lieu de shoot .
 
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