Stress au travail

FPP75

VIB
Stress au travail : "tous les indicateurs sont au rouge"
LEMONDE.FR | 07.04.08 | 13h05 • Mis à jour le 08.04.08 | 12h55

"Pressions et exigences constantes", "changements incessants", "frustrations très fortes", "individus en compétition les uns avec les autres"... toutes les causes de stress sont en "croissance", selon Patrick Légeron, psychiatre, co-auteur du rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail (2008).

itVit : Est-il possible d'anticiper un "pettage de plomb" lié au stress au travail ? Même si j'imagine que les signes avant-coureurs sont différents d'un individu à l'autre, j'aimerais savoir s'il y a des signes communs à nous tous ?

Patrick Légeron : L'organisme humain a de formidables annonciateurs qui vous informent que vous êtes déjà un peu en surtension, avant même d'être à un niveau où vous craquez complètement. Et ces indicateurs sont dans trois domaines : le domaine du corps, si vous sentez que vos muscles sont tendus, que vous avez des maux de tête, des digestions difficiles, tout ça prouve que le corps est trop sollicité au niveau du stress.

La deuxième série d'indicateurs sont des indicateurs psychologiques : vous avez de plus en plus d'émotions négatives, que ce soit de l'inquiétude, du découragement, de l'agacement, de l'énervement, et si vous constatez que récemment toutes ces émotions sont encore plus importantes qu'avant, c'est que vous êtes en surtension.

Le troisième type d'indicateur, c'est au niveau des comportements : vous augmentez votre consommation d'alcool, de tabac, de café, vous devenez boulimique, vous mangez plus, vous vous isolez plus des autres, vous cherchez moins le contact, ou au contraire, vous êtes agressif avec les gens, tout cela montre que votre organisme est à un niveau trop élevé de stress.

C'est un préambule du pétage de plomb. Mais celui-ci passe par une période où il y a des signes auxquels il faut faire très attention, il ne se produit pas du jour au lendemain.

sicard : Une des principales sources de stress au travail est liée, selon moi, aux relations " salariés" " patron", " inférieur" supérieur", " dominant" dominé". Qu'en pensez-vous ?

Patrick Légeron : Tout à fait. C'est pour cela qu'on a défini dans le droit français le concept de harcèlement moral, qui évidemment est la forme la plus dure et la plus stressante d'une relation managériale inacceptable. Mais de manière plus "soft", la relation avec son manager peut être source de stress et c'est pourquoi le manager doit prendre conscience de son rôle à moduler ou à gérer le stress de ses collaborateurs.

A deux niveaux : d'abord au niveau d'une bonne connaissance de tous les facteurs de stress auxquels sont exposés ses collaborateurs, car ce n'est pas que la charge de travail, c'est aussi l'absence de reconnaissance, le déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, l'absence de sens qu'on donne à ce qu'on fait. Si le manager ne sait pas faire tout ça, contrôler la charge, valoriser, donner du sens, il est cause de stress pour ses collaborateurs.

Le deuxième domaine, c'est le type de relation qu'il instaure avec ses collaborateurs. D'abord être très présent, beaucoup de managers passent trop de temps dans des tâches administratives, alors que leur rôle est d'être en contact avec leurs collaborateurs ; être à l'écoute, que les gens puissent exprimer leurs difficultés ; et troisième élément, sans doute le plus important : gérer les émotions. Les collaborateurs peuvent être inquiets, découragés, mais contents ; le manager doit être un gestionnaire des émotions. Il doit développer ce qu'on appelle l'intelligence émotionnelle.

Et sur un plan très pratique, c'est être empathique. Et l'empathie est l'attitude relationnelle de gestion du stress de l'autre.

berto : Quels sont les risques psycho sociaux des séniors plus particulierement, sachant que l'age est le 1er facteur de la discrimination négative au travail. Que dit un psychiatre sur le risque psychosocial ultime c'est à dire la privation du travail à 56 ans ?

Patrick Légeron : Dans beaucoup d'études de stress, les seniors apparaissent comme les plus touchés par des niveaux de stress dangereux pour la santé. Il y a deux grandes causes : d'abord l'incertitude. Beaucoup de seniors ont le sentiment que du jour au lendemain ils peuvent disparaître de l'organigramme.

Au-delà de la discrimination, le sentiment qu'on ne compte plus, la dévalorisation, qui peut aller jusqu'à être "placardisé", mis à l'écart, et l'absence de travail, l'absence de sentiment d'être utile à l'entreprise est psychologiquement un facteur redoutable, surtout, évidemment, pour les gens qui se sont énormément investis dans leur travail, donc souvent les meilleurs.

Cela veut dire une chose importante : c'est évidemment au niveau sociétal, de l'entreprise de réhabiliter les seniors, comme le font d'autres pays que le nôtre, et au niveau de l'individu, se protéger, en particulier ne jamais se surinvestir dans le travail.

Il faut s'investir correctement. Car quand on a surinvesti dans son travail, ces situations sont épouvantables. Alors que quand l'investissement est correct, mais pas excessif, on peut trouver d'autres façon de réorienter sa vie quand on devient un senior.

lol : Dans votre rapport, vous parlez très peu du rôle des mécanismes de reporting qui font peser une pression forte à tous les niveaux de l'entreprise. Pourquoi ?

Patrick Légeron : Parce que dans notre rapport, l'objectif n'était pas de recenser toutes les causes de stress. Mais plutôt de donner aux pouvoirs publics une méthode pour que l'on parle enfin, et surtout qu'on agisse, pour lutter contre le stress au travail.

Mais en effet, la suraccumulation des tâches administratives, qui est une réalité, envahit de plus en plus les activités des managers, et de tous d'ailleurs : il suffit de demander à des médecins quelles sont leurs principales causes de stress, ils répondent : la paperasserie.

Mais le reporting a aussi un effet extrêmement délétère, qui est évidemment le sentiment de contrôle de tout ce que l'on fait, le sentiment d'être sans cesse sous surveillance.

Ce double aspect - surcharge de travail et sentiment de contrôle et de surveillance qui sont inhérents au processus même de reportint - concourt fortement au stress que les gens éprouvent.
 
Stress au travail : "tous les indicateurs sont au rouge"
LEMONDE.FR | 07.04.08 | 13h05 • Mis à jour le 08.04.08 | 12h55

"Pressions et exigences constantes", "changements incessants", "frustrations très fortes", "individus en compétition les uns avec les autres"... toutes les causes de stress sont en "croissance", selon Patrick Légeron, psychiatre, co-auteur du rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail (2008).

itVit : Est-il possible d'anticiper un "pettage de plomb" lié au stress au travail ? Même si j'imagine que les signes avant-coureurs sont différents d'un individu à l'autre, j'aimerais savoir s'il y a des signes communs à nous tous ?

Patrick Légeron : L'organisme humain a de formidables annonciateurs qui vous informent que vous êtes déjà un peu en surtension, avant même d'être à un niveau où vous craquez complètement. Et ces indicateurs sont dans trois domaines : le domaine du corps, si vous sentez que vos muscles sont tendus, que vous avez des maux de tête, des digestions difficiles, tout ça prouve que le corps est trop sollicité au niveau du stress.

La deuxième série d'indicateurs sont des indicateurs psychologiques : vous avez de plus en plus d'émotions négatives, que ce soit de l'inquiétude, du découragement, de l'agacement, de l'énervement, et si vous constatez que récemment toutes ces émotions sont encore plus importantes qu'avant, c'est que vous êtes en surtension.

Le troisième type d'indicateur, c'est au niveau des comportements : vous augmentez votre consommation d'alcool, de tabac, de café, vous devenez boulimique, vous mangez plus, vous vous isolez plus des autres, vous cherchez moins le contact, ou au contraire, vous êtes agressif avec les gens, tout cela montre que votre organisme est à un niveau trop élevé de stress.

C'est un préambule du pétage de plomb. Mais celui-ci passe par une période où il y a des signes auxquels il faut faire très attention, il ne se produit pas du jour au lendemain.

sicard : Une des principales sources de stress au travail est liée, selon moi, aux relations " salariés" " patron", " inférieur" supérieur", " dominant" dominé". Qu'en pensez-vous ?

Patrick Légeron : Tout à fait. C'est pour cela qu'on a défini dans le droit français le concept de harcèlement moral, qui évidemment est la forme la plus dure et la plus stressante d'une relation managériale inacceptable. Mais de manière plus "soft", la relation avec son manager peut être source de stress et c'est pourquoi le manager doit prendre conscience de son rôle à moduler ou à gérer le stress de ses collaborateurs.

A deux niveaux : d'abord au niveau d'une bonne connaissance de tous les facteurs de stress auxquels sont exposés ses collaborateurs, car ce n'est pas que la charge de travail, c'est aussi l'absence de reconnaissance, le déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, l'absence de sens qu'on donne à ce qu'on fait. Si le manager ne sait pas faire tout ça, contrôler la charge, valoriser, donner du sens, il est cause de stress pour ses collaborateurs.

Le deuxième domaine, c'est le type de relation qu'il instaure avec ses collaborateurs. D'abord être très présent, beaucoup de managers passent trop de temps dans des tâches administratives, alors que leur rôle est d'être en contact avec leurs collaborateurs ; être à l'écoute, que les gens puissent exprimer leurs difficultés ; et troisième élément, sans doute le plus important : gérer les émotions. Les collaborateurs peuvent être inquiets, découragés, mais contents ; le manager doit être un gestionnaire des émotions. Il doit développer ce qu'on appelle l'intelligence émotionnelle.

Et sur un plan très pratique, c'est être empathique. Et l'empathie est l'attitude relationnelle de gestion du stress de l'autre.

berto : Quels sont les risques psycho sociaux des séniors plus particulierement, sachant que l'age est le 1er facteur de la discrimination négative au travail. Que dit un psychiatre sur le risque psychosocial ultime c'est à dire la privation du travail à 56 ans ?

Patrick Légeron : Dans beaucoup d'études de stress, les seniors apparaissent comme les plus touchés par des niveaux de stress dangereux pour la santé. Il y a deux grandes causes : d'abord l'incertitude. Beaucoup de seniors ont le sentiment que du jour au lendemain ils peuvent disparaître de l'organigramme.

Au-delà de la discrimination, le sentiment qu'on ne compte plus, la dévalorisation, qui peut aller jusqu'à être "placardisé", mis à l'écart, et l'absence de travail, l'absence de sentiment d'être utile à l'entreprise est psychologiquement un facteur redoutable, surtout, évidemment, pour les gens qui se sont énormément investis dans leur travail, donc souvent les meilleurs.

Cela veut dire une chose importante : c'est évidemment au niveau sociétal, de l'entreprise de réhabiliter les seniors, comme le font d'autres pays que le nôtre, et au niveau de l'individu, se protéger, en particulier ne jamais se surinvestir dans le travail.

Il faut s'investir correctement. Car quand on a surinvesti dans son travail, ces situations sont épouvantables. Alors que quand l'investissement est correct, mais pas excessif, on peut trouver d'autres façon de réorienter sa vie quand on devient un senior.

lol : Dans votre rapport, vous parlez très peu du rôle des mécanismes de reporting qui font peser une pression forte à tous les niveaux de l'entreprise. Pourquoi ?

Patrick Légeron : Parce que dans notre rapport, l'objectif n'était pas de recenser toutes les causes de stress. Mais plutôt de donner aux pouvoirs publics une méthode pour que l'on parle enfin, et surtout qu'on agisse, pour lutter contre le stress au travail.

Mais en effet, la suraccumulation des tâches administratives, qui est une réalité, envahit de plus en plus les activités des managers, et de tous d'ailleurs : il suffit de demander à des médecins quelles sont leurs principales causes de stress, ils répondent : la paperasserie.

Mais le reporting a aussi un effet extrêmement délétère, qui est évidemment le sentiment de contrôle de tout ce que l'on fait, le sentiment d'être sans cesse sous surveillance.

Ce double aspect - surcharge de travail et sentiment de contrôle et de surveillance qui sont inhérents au processus même de reportint - concourt fortement au stress que les gens éprouvent.

ton post est long . tu peux ecourtir un pru STP lol
 

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Bon, à part que mon article est trop long, est-ce que vous êtes stressés au taf ?? Est-ce que ça a un impact sur votre vie privée ?? Et comment vous faites pour gérer votre stress ??
 
C est un peu desolant que qd tu lances un sujet ou venir avec un article, souvent les intervenants n ont rien à dire, à part blaguer sur n importe quoi

Bref, on voit que le stress au travail n interesse personne ici
 
Bon, à part que mon article est trop long, est-ce que vous êtes stressés au taf ?? Est-ce que ça a un impact sur votre vie privée ?? Et comment vous faites pour gérer votre stress ??

Non pas de stresse, y en a toujours un qui fais le ***:D
Je suis vendeuse en boucherie, meme pour les clients s est plus sympat qu ils attendent dans une bonne ambiance que dans un ambiance stressante et tendue!
 
Stress au travail : "tous les indicateurs sont au rouge"
LEMONDE.FR | 07.04.08 | 13h05 • Mis à jour le 08.04.08 | 12h55

"Pressions et exigences constantes", "changements incessants", "frustrations très fortes", "individus en compétition les uns avec les autres"... toutes les causes de stress sont en "croissance", selon Patrick Légeron, psychiatre, co-auteur du rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail (2008).

itVit : Est-il possible d'anticiper un "pettage de plomb" lié au stress au travail ? Même si j'imagine que les signes avant-coureurs sont différents d'un individu à l'autre, j'aimerais savoir s'il y a des signes communs à nous tous ?

Patrick Légeron : L'organisme humain a de formidables annonciateurs qui vous informent que vous êtes déjà un peu en surtension, avant même d'être à un niveau où vous craquez complètement. Et ces indicateurs sont dans trois domaines : le domaine du corps, si vous sentez que vos muscles sont tendus, que vous avez des maux de tête, des digestions difficiles, tout ça prouve que le corps est trop sollicité au niveau du stress.

La deuxième série d'indicateurs sont des indicateurs psychologiques : vous avez de plus en plus d'émotions négatives, que ce soit de l'inquiétude, du découragement, de l'agacement, de l'énervement, et si vous constatez que récemment toutes ces émotions sont encore plus importantes qu'avant, c'est que vous êtes en surtension.

Le troisième type d'indicateur, c'est au niveau des comportements : vous augmentez votre consommation d'alcool, de tabac, de café, vous devenez boulimique, vous mangez plus, vous vous isolez plus des autres, vous cherchez moins le contact, ou au contraire, vous êtes agressif avec les gens, tout cela montre que votre organisme est à un niveau trop élevé de stress.

C'est un préambule du pétage de plomb. Mais celui-ci passe par une période où il y a des signes auxquels il faut faire très attention, il ne se produit pas du jour au lendemain.

sicard : Une des principales sources de stress au travail est liée, selon moi, aux relations " salariés" " patron", " inférieur" supérieur", " dominant" dominé". Qu'en pensez-vous ?

Patrick Légeron : Tout à fait. C'est pour cela qu'on a défini dans le droit français le concept de harcèlement moral, qui évidemment est la forme la plus dure et la plus stressante d'une relation managériale inacceptable. Mais de manière plus "soft", la relation avec son manager peut être source de stress et c'est pourquoi le manager doit prendre conscience de son rôle à moduler ou à gérer le stress de ses collaborateurs.

A deux niveaux : d'abord au niveau d'une bonne connaissance de tous les facteurs de stress auxquels sont exposés ses collaborateurs, car ce n'est pas que la charge de travail, c'est aussi l'absence de reconnaissance, le déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, l'absence de sens qu'on donne à ce qu'on fait. Si le manager ne sait pas faire tout ça, contrôler la charge, valoriser, donner du sens, il est cause de stress pour ses collaborateurs.

Le deuxième domaine, c'est le type de relation qu'il instaure avec ses collaborateurs. D'abord être très présent, beaucoup de managers passent trop de temps dans des tâches administratives, alors que leur rôle est d'être en contact avec leurs collaborateurs ; être à l'écoute, que les gens puissent exprimer leurs difficultés ; et troisième élément, sans doute le plus important : gérer les émotions. Les collaborateurs peuvent être inquiets, découragés, mais contents ; le manager doit être un gestionnaire des émotions. Il doit développer ce qu'on appelle l'intelligence émotionnelle.

Et sur un plan très pratique, c'est être empathique. Et l'empathie est l'attitude relationnelle de gestion du stress de l'autre.

berto : Quels sont les risques psycho sociaux des séniors plus particulierement, sachant que l'age est le 1er facteur de la discrimination négative au travail. Que dit un psychiatre sur le risque psychosocial ultime c'est à dire la privation du travail à 56 ans ?

Patrick Légeron : Dans beaucoup d'études de stress, les seniors apparaissent comme les plus touchés par des niveaux de stress dangereux pour la santé. Il y a deux grandes causes : d'abord l'incertitude. Beaucoup de seniors ont le sentiment que du jour au lendemain ils peuvent disparaître de l'organigramme.

Au-delà de la discrimination, le sentiment qu'on ne compte plus, la dévalorisation, qui peut aller jusqu'à être "placardisé", mis à l'écart, et l'absence de travail, l'absence de sentiment d'être utile à l'entreprise est psychologiquement un facteur redoutable, surtout, évidemment, pour les gens qui se sont énormément investis dans leur travail, donc souvent les meilleurs.

Cela veut dire une chose importante : c'est évidemment au niveau sociétal, de l'entreprise de réhabiliter les seniors, comme le font d'autres pays que le nôtre, et au niveau de l'individu, se protéger, en particulier ne jamais se surinvestir dans le travail.

Il faut s'investir correctement. Car quand on a surinvesti dans son travail, ces situations sont épouvantables. Alors que quand l'investissement est correct, mais pas excessif, on peut trouver d'autres façon de réorienter sa vie quand on devient un senior.

lol : Dans votre rapport, vous parlez très peu du rôle des mécanismes de reporting qui font peser une pression forte à tous les niveaux de l'entreprise. Pourquoi ?

Patrick Légeron : Parce que dans notre rapport, l'objectif n'était pas de recenser toutes les causes de stress. Mais plutôt de donner aux pouvoirs publics une méthode pour que l'on parle enfin, et surtout qu'on agisse, pour lutter contre le stress au travail.

Mais en effet, la suraccumulation des tâches administratives, qui est une réalité, envahit de plus en plus les activités des managers, et de tous d'ailleurs : il suffit de demander à des médecins quelles sont leurs principales causes de stress, ils répondent : la paperasserie.

Mais le reporting a aussi un effet extrêmement délétère, qui est évidemment le sentiment de contrôle de tout ce que l'on fait, le sentiment d'être sans cesse sous surveillance.

Ce double aspect - surcharge de travail et sentiment de contrôle et de surveillance qui sont inhérents au processus même de reportint - concourt fortement au stress que les gens éprouvent.

Un stress excessif au taf finira toujours par impacter ta vie privée. J'en ai beaucoup souffert et selon moi, si on souffre trop par rapport à ce que l'on gagne, il vaut mieux changer de boulot, tout simplement, au risque de devenir dingue. Je dis ça parce que personnellement, j'ai failli perdre la tête car je bossais trop. J'avais tout arrêté, le sport, etc...car quand je rentrais chez moi, il était tellement tard que je ne pouvais plus rien faire. En gros, je commençais vers 08h30, pour finir vers 20h (des fois je quittais à 20h, mais je terminais sur mon pc portable à la maison). Enfin soit, j'étais de mauvaise humeur et il m'arrivait de gueuler sur ma famille pour presque rien. Mes heures sup n'étaient pas toutes payées et je détestais l'ambiance au travail (sentiment de surveillance constante, manque presque total de reconnaissance, collègues insupportables qui te traitent avec mépris). Ce que je faisais pour me calmer le week end, ben c'était claquer mon argent durement gagné en me faisant plaisir (vêtements, parfums, etc...). Ce qui est certain, c'est que jamais plus je n'accepterai une situation pareille...Je pense que y a des postes bcp plus cools, si on cherche bien et si on a un peu de chance, on peut tomber dessus. Si les employeurs font ce qui les arrange, ben moi aussi...
 
bonjour vraimen ton article a été trop long je l'ai commencé mais je suis pas arrivé a le terminer mais pour te repondre je te partage tes emotion car moi je vai mourir du stress le probleme pour moi c'est que je n'arrive pas a supporter les gens avec lesquel je travail ce qui fait hair le travail mmet etre stressé ce qui me patiente ce sont mes collegues ils sont tres gentil on esseye parfois de discuter et ils regolent souvent sur moi ça me gene pas car je sais que je suis la seule avec qui ils peuvent bavarder et casser l'ennuis je suis une seule fille avec deux gar
 
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