Ce pourquoi je ne suis pas « solidaire » de la palestine

Aderrbal

Aime et fais ce que tu veux
Non, le chroniqueur n'est pas « solidaire » de la Palestine. Le mot solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D'abord non à la « solidarité » sélective. Celle qui s'émeut du drame palestinien parce que se sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l'ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s'émeut pas du M'zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la « Palestine ».

Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et « nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire parce qu'elle piège la Palestine comme « cause arabe et musulmane », dédouanant le reste de l'humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se juche sur l'histoire d'un peuple malmené et presque sans terre au nom de la haine de l'autre. Cette « solidarité » concomitante que le chroniqueur a vomi dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l'arabisme et l'unanimisme religieux.

Le drame palestinien a été « arabisé » et islamisé à outrance au point où maintenant le reste de l'humanité peut se sentir débarrassé du poids de cette peine. C'est une affaire « arabe » et de musulmans. Cette solidarité qui a transformé un drame de colonisation entre clashs de religions, de haines et d'antiques mythologies exclusives. Cette solidarité VIP que le chroniqueur ne veut pas endosser, ni faire sienne. Cette « solidarité » qui préfère s'indigner de la Palestine, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la « palestinisation » du M'zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette solidarité au nom de l'Islam et de la haine du juif ou de l'autre. Cette solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d'aider les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité » pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au lieu de regarder Al Jazeera. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur le Hamas et sa nature pour crier à l'indignation, sur les divisons palestiniennes, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux « combattants ». Au nom de l'orthodoxie pro-palestinienne que l'on ne doit jamais penser ni interroger.
Non donc, le chroniquer n'est pas solidaire de cette « solidarité » qui vous vend la fin du monde et pas le début d'un monde, qui voit la solution dans l'extermination et pas dans l'humanité, qui vous parle de religion pas de dignité et de royaume céleste pas de terre vivante ensemencée.
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Solidarité avec l'homme, partout, contre l'homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu'il est bourreau, pas parce qu'il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou musulman. Solidarité lucide aussi : que l'on cesse la jérémiade : le monde dit « arabe » est le poids mort du reste de l'humanité. Comment alors prétendre aider la Palestine avec des pays faibles, corrompus, ignorants, sans capitaux de savoir et de puissance, sans effet sur le monde, sans créateurs ni libertés ? Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité » alors qu'on n'est pas capable de joueur le jeu des démocraties : avoir des élus juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux », présenter des condoléances pour leurs morts alors que des Israéliens présentent des condoléances pour le jeune Palestiniens brûlé vif, se dire sensible aux enfants morts alors qu'on n'est même pas sensible à l'humanité. Le chroniqueur est pour l'autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur, négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par soi, les siens pour justement mieux aider l'autre, partout, dans sa différence comme dans sa communauté. La solidarité avec le chrétien pourchassé en Irak et en Syrie, des musulmans de Birmanie, des habitants de l'Amazonie ou du jeune encore emprisonné à Oum El Bouaghi pour un casse-croute durant un ramadan.
Les images qui viennent de Gaza sont terribles. Mais elles le sont depuis un demi-siècle. Et nos indignations sont encore aussi futiles et aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à s'avouer. La « solidarité » n'est pas la solidarité.
Ce que fait Israël contre Gaza est un crime abject. Mais nos « solidarités » sont un autre qui tue le Palestinien dans le dos.
Que les amateurs des lapidations se lèvent donc : c'est la preuve que mis à part les jets de cailloux, ils ne savent rien faire d'autre.

Kamel Daoud http://www.medias24.com/tr13202Ce-pourquoi-je-ne-suis-pas-solidaire-de-la-Palestine.html
 
Non, le chroniqueur n'est pas « solidaire » de la Palestine. Le mot solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D'abord non à la « solidarité » sélective. Celle qui s'émeut du drame palestinien parce que se sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l'ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s'émeut pas du M'zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la « Palestine ».

Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et « nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire parce qu'elle piège la Palestine comme « cause arabe et musulmane », dédouanant le reste de l'humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se juche sur l'histoire d'un peuple malmené et presque sans terre au nom de la haine de l'autre. Cette « solidarité » concomitante que le chroniqueur a vomi dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l'arabisme et l'unanimisme religieux.

Le drame palestinien a été « arabisé » et islamisé à outrance au point où maintenant le reste de l'humanité peut se sentir débarrassé du poids de cette peine. C'est une affaire « arabe » et de musulmans. Cette solidarité qui a transformé un drame de colonisation entre clashs de religions, de haines et d'antiques mythologies exclusives. Cette solidarité VIP que le chroniqueur ne veut pas endosser, ni faire sienne. Cette « solidarité » qui préfère s'indigner de la Palestine, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la « palestinisation » du M'zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette solidarité au nom de l'Islam et de la haine du juif ou de l'autre. Cette solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d'aider les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité » pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au lieu de regarder Al Jazeera. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur le Hamas et sa nature pour crier à l'indignation, sur les divisons palestiniennes, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux « combattants ». Au nom de l'orthodoxie pro-palestinienne que l'on ne doit jamais penser ni interroger.
Non donc, le chroniquer n'est pas solidaire de cette « solidarité » qui vous vend la fin du monde et pas le début d'un monde, qui voit la solution dans l'extermination et pas dans l'humanité, qui vous parle de religion pas de dignité et de royaume céleste pas de terre vivante ensemencée.
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Solidarité avec l'homme, partout, contre l'homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu'il est bourreau, pas parce qu'il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou musulman. Solidarité lucide aussi : que l'on cesse la jérémiade : le monde dit « arabe » est le poids mort du reste de l'humanité. Comment alors prétendre aider la Palestine avec des pays faibles, corrompus, ignorants, sans capitaux de savoir et de puissance, sans effet sur le monde, sans créateurs ni libertés ? Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité » alors qu'on n'est pas capable de joueur le jeu des démocraties : avoir des élus juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux », présenter des condoléances pour leurs morts alors que des Israéliens présentent des condoléances pour le jeune Palestiniens brûlé vif, se dire sensible aux enfants morts alors qu'on n'est même pas sensible à l'humanité. Le chroniqueur est pour l'autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur, négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par soi, les siens pour justement mieux aider l'autre, partout, dans sa différence comme dans sa communauté. La solidarité avec le chrétien pourchassé en Irak et en Syrie, des musulmans de Birmanie, des habitants de l'Amazonie ou du jeune encore emprisonné à Oum El Bouaghi pour un casse-croute durant un ramadan.
Les images qui viennent de Gaza sont terribles. Mais elles le sont depuis un demi-siècle. Et nos indignations sont encore aussi futiles et aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à s'avouer. La « solidarité » n'est pas la solidarité.
Ce que fait Israël contre Gaza est un crime abject. Mais nos « solidarités » sont un autre qui tue le Palestinien dans le dos.
Que les amateurs des lapidations se lèvent donc : c'est la preuve que mis à part les jets de cailloux, ils ne savent rien faire d'autre.

Kamel Daoud http://www.medias24.com/tr13202Ce-pourquoi-je-ne-suis-pas-solidaire-de-la-Palestine.html


"Celle qui s'émeut du drame palestinien parce que se sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l'ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s'émeut pas du M'zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la « Palestine »."

ou l'antisemisisme pour tout expliquer

quelle blague
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
"Celle qui s'émeut du drame palestinien parce que se sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l'ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s'émeut pas du M'zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la « Palestine »."

ou l'antisemisisme pour tout expliquer

quelle blague
si je n'avais pas lu le nom de l'auteur, j'aurais pensé que c'était éric zemmour, le mozabite...
 
Solidarité avec l'homme, partout, contre l'homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu'il est bourreau, pas parce qu'il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou musulman.

Sur ce plan, il plaide en substance pour une indignation non-sélective, universelle, et en ce sens réellement "humaine" au sein plein du terme, c'est-à-dire qui soit indépendante de la race, religion ou ethnie de celui qui subit l'injustice ou de celui qui la fait subir, et qui entraîne une condamnation de même nature contre TOUTE forme d'injustice ou de persécution.

Il faut bien reconnaitre que le penchant naturel de l'être humain est de se sentir toujours davantage "concerné" et touché par des injustices subies par celui qui lui ressemble ou qui lui est proche, que ce soit d'un point de vue religieux, communautaire ou racial. C'est là un réfexe humain et naturel, mais qui devient problématique lorsqu'il le conduit à n'éprouver de l'empathie QUE pour ces personnes proches de lui et non pour d'autres plus distantes, ou bien lorsqu'il en vient à ne pas condamner des exactions tout aussi graves commises cette fois par des gens qui lui sont proches à l'encontre de gens qui ne le sont pas... c'est là toute la différence entre le communautarisme et l'universalisme dans la conduite et la gestion de ses émotions internes et de son indignation, que certans n'arrivent jamais à franchir...

En ce sens l'auteur ne plaide pas contre une solidarité pour le peuple palestinien en tant que telle, qui mérite tout à fait d'exister, mais contre une solidarité "orientée", exclusive ou motivée uniquement par des critères de proximité communautaires, et non universels. Ce qui, sur le fond, est tout à fait pertinent mais parfois difficilement atteignable puisque contraire au "naturel" de l'être humain au niveau émotionnel.

Ceci dit, limiter comme il le fait à un moment la solidarité à des critères de nationalité (israëlienne) de l'agrresseur, c'est tomber dans le travers qu'il dénonce en sens inverse...
 
si je n'avais pas lu le nom de l'auteur, j'aurais pensé que c'était éric zemmour, le mozabite...

un torchon pour blamer notre solidarité envers nos freros, comme si c'etait illégitime

par exemple malcom X n'avait pas le droit d'etre solidaire des noirs qui subissent l'apartheid car noir

bref y a que chez nous ou tu vois des fouteurs de ***** , vouloir se rendre intérréssant par la connerie :rolleyes:
 
un torchon pour blamer notre solidarité envers nos freros, comme si c'etait illégitime

par exemple malcom X n'avait pas le droit d'etre solidaire des noirs qui subissent l'apartheid car noir

bref y a que chez nous ou tu vois des fouteurs de ***** , vouloir se rendre intérréssant par la connerie :rolleyes:
Il en avait parlé à son époque déjà. qu'est ce que j'aime cet homme. Allah yre7mou

 
un torchon pour blamer notre solidarité envers nos freros, comme si c'etait illégitime

par exemple malcom X n'avait pas le droit d'etre solidaire des noirs qui subissent l'apartheid car noir

bref y a que chez nous ou tu vois des fouteurs de ***** , vouloir se rendre intérréssant par la connerie :rolleyes:

ce n'est pas vraiment ce qu'il dit :)

"Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous."
 
Solidarité avec l'homme, partout, contre l'homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu'il est bourreau, pas parce qu'il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou musulman.

Sur ce plan, il plaide en substance pour une indignation non-sélective, universelle, et en ce sens réellement "humaine" au sein plein du terme, c'est-à-dire qui soit indépendante de la race, religion ou ethnie de celui qui subit l'injustice ou de celui qui la fait subir, et qui entraîne une condamnation de même nature contre TOUTE forme d'injustice ou de persécution.

Il faut bien reconnaitre que le penchant naturel de l'être humain est de se sentir toujours davantage "concerné" et touché par des injustices subies par celui qui lui ressemble ou qui lui est proche, que ce soit d'un point de vue religieux, communautaire ou racial. C'est là un réfexe humain et naturel, mais qui devient problématique lorsqu'il le conduit à n'éprouver de l'empathie QUE pour ces personnes proches de lui et non pour d'autres plus distantes, ou bien lorsqu'il en vient à ne pas condamner des exactions tout aussi graves commises cette fois par des gens qui lui sont proches à l'encontre de gens qui ne le sont pas... c'est là toute la différence entre le communautarisme et l'universalisme dans la conduite et la gestion de ses émotions internes et de son indignation, que certans n'arrivent jamais à franchir...

En ce sens l'auteur ne plaide pas contre une solidarité pour le peuple palestinien en tant que telle, qui mérite tout à fait d'exister, mais contre une solidarité "orientée", exclusive ou motivée uniquement par des critères de proximité communautaires, et non universels. Ce qui, sur le fond, est tout à fait pertinent mais parfois difficilement atteignable puisque contraire au "naturel" de l'être humain au niveau émotionnel.

Ceci dit, limiter comme il le fait à un moment la solidarité à des critères de nationalité (israëlienne) de l'agrresseur, c'est tomber dans le travers qu'il dénonce en sens inverse...


Engros meme lorsqu'on ai solidaire , on ai mauvais :intello:

faut reprendre le contexte , oui les reubeux sont de plus en plus communautaire , oui ils ont une solidarité séléctive

mais je pense que peut etre cette situation découle d'un sentiment de profonde injustice a l'encontre de l'arabe ,

le fais de voir qu'une armée peut venir , tué et prendre la richesse d'un etat souverain sans inquiété qui conque sur terre :intello:

Le fait de voir qu'une commuanuté internationale , qu'elle est prete a intervenir contre n'importe qu'elle agression d'un pays sauf arabe

sans parler de la haine et du rascisme des arabes en france , je trouve légitime que cette commuanuté se replis et

décide d'une solidarité séléctive car je pense que question injustice elle est en premiére ligne ;)
 
Engros meme lorsqu'on ai solidaire , on ai mauvais :intello:

Non. Il dit qu'il critique la solidarité sélective, pas la solidarité en tant que telle.
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Genre, quand A comment un crime contre B, on le dénonce parce qu'on est proche de B, mais pas si c'était en sens inverse en gros...

Genre aussi, on plaide pour ses libertés religieuses mais on s'indiffère de les voir violées pour d'autres religions de manière parfois pire encore ailleurs...
 
Non. Il dit qu'il critique la solidarité sélective, pas la solidarité en tant que telle.
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Genre, quand A comment un crime contre B, on le dénonce parce qu'on est proche de B, mais pas si c'était en sens inverse en gros...

Je t'ai repondu et je t'ai expliqué pourquoi nous sommes arrivé a faire une solidarité selective ;)
 
Je t'ai repondu et je t'ai expliqué pourquoi nous sommes arrivé a faire une solidarité selective ;)

Tu as juste dit que selon toi c'est mérité pcq on est en gros les plus persécutés.
Ce n'est que ton avis et certes pas l'avis de tous, loin s'en faut.

Une solidarité inconditionelle n'est par ailleurs en rien incompatible avec le fait de considérer subir des injustices soi-même. Et cette solkidarité sélective se manifeste aussi ailleurs qu'en Europe, également en trerre d'Islam...
 
Non. Il dit qu'il critique la solidarité sélective, pas la solidarité en tant que telle.
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Genre, quand A comment un crime contre B, on le dénonce parce qu'on est proche de B, mais pas si c'était en sens inverse en gros...
Il ne s'agit pas que de ça. Jérusalem est un lieu saint pour les musulmans. Donc oui, le conflit est islamisé puisque de l'autre coté il est hautement judaïsé et là personne n'y trouve à redire :rolleyes: (Les chrétiens souffrent aussi mais en silence).
Son raisonnement est bidon et ses comparaisons nulles. Enfin un autre chelgoumi mais laic :D
 
Non. Il dit qu'il critique la solidarité sélective, pas la solidarité en tant que telle.
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Genre, quand A comment un crime contre B, on le dénonce parce qu'on est proche de B, mais pas si c'était en sens inverse en gros...

Genre aussi, on plaide pour ses libertés religieuses mais on s'indiffère de les voir violées pour d'autres religions de manière parfois pire encore ailleurs...

Donc l'occident n'a pas a prendre parti pour le Tibet par exemple puisqu'elle se fout des Rohyngas de birmanie j'ai bon?

avec ce genre de raisonnement on peut interdire tout mouvement de solidarité

argument puéril talmudiste encore une fois
 
@hanibarios, Pourquoi il ne traite pas le problème de l'autre point de vue? hein ? Pourquoi cette solidarité pour un état colonisateur, criminel, voyou

Il ne s'agit pas que de ça. Jérusalem est un lieu saint pour les musulmans. Donc oui, le conflit est islamisé puisque de l'autre coté il est hautement judaïsé et là personne n'y trouve à redire :rolleyes: (Les chrétiens souffrent aussi mais en silence).
Son raisonnement est bidon et ses comparaisons nulles. Enfin un autre chelgoumi mais laic :D

Il ne parle pas que de l'islamisation du conflit, il parle surtout d'une indignation sélective car justifiée par des critères communautaires... Jérusalem est ville sainte des 3 religions du livre, pas que des musulmans à propos...
 
Tu as juste dit que selon toi c'est mérité pcq on est en gros les plus persécutés.
Ce n'est que ton avis et certes pas l'avis de tous, loin s'en faut.

Une solidarité inconditionelle n'est par ailleurs en rien incompatible avec le fait de considérer subir des injustices soi-même.

Selon moi nous sommes les plus persécuté , c'est uné réalité que vous avez du mal a admettre et remetter cela a un mauvais comportement des notres

Or , dans un monde ou les valeurs universelles prevaut , ou l'on juge une personne par rapport a ses actes et non sa couleur , ethnie ou religion

cette vision des valeurs universelles n'est pas applicable aux reubeu , c'est peut etre de la victimisaiton a ton gout , pour moi c'est une réalité

car de quelle droit les autres se comportent ainsi a notre encontre ?

on me parle de valeur universelle de solidarité moi je te parle de vie humain massacré injustement parsque reubeu :intello:
 
Il ne parle pas que de l'islamisation du conflit, il parle surtout d'une indignation sélective car justifiée par des critères communautaires... Jérusalem est ville sainte des 3 religions du livre, pas que des musulmans à propos...
MAis il dit n'importe quoi. qui lui dit qu'on ne s'émeut pas pour la Syrie, le Tibet...
Je ne vois pas ce que la Kabylie vient faire là dedans à part nous donner une idée des idées du gugusse :sournois:
 
Selon moi nous sommes les plus persécuté , c'est uné réalité que vous avez du mal a admettre et remetter cela a un mauvais comportement des notres

Or , dans un monde ou les valeurs universelles prevaut , ou l'on juge une personne par rapport a ses actes et non sa couleur , ethnie ou religion

cette vision des valeurs universelles n'est pas applicable aux reubeu , c'est peut etre de la victimisaiton a ton gout , pour moi c'est une réalité

car de quelle droit les autres se comportent ainsi a notre encontre ?

Je ne sais pas qui est ce "vous" mais bon... :)

Selon d'autres, ce sont eux les plus persécutés, dans ce genre debat chacun voit midi à sa porte... je suppose ne pas te l'apprendre. Certaines actualités montrent des cas de persécutions arrivant à des non-musulmans par dizaines également... et des plus dramatiques...

Mais comme je didais, se sentir persécuté - à raison ou non - n'empêche en rien le ressentir d'une émotion universelle devant TOUTE forme d'injustice, et pas uniquement le drame palestinien... c'est le propos de l'auteur...
 
A

AncienMembre

Non connecté
Engros meme lorsqu'on ai solidaire , on ai mauvais :intello:

faut reprendre le contexte , oui les reubeux sont de plus en plus communautaire , oui ils ont une solidarité séléctive

mais je pense que peut etre cette situation découle d'un sentiment de profonde injustice a l'encontre de l'arabe ,

le fais de voir qu'une armée peut venir , tué et prendre la richesse d'un etat souverain sans inquiété qui conque sur terre :intello:

Le fait de voir qu'une commuanuté internationale , qu'elle est prete a intervenir contre n'importe qu'elle agression d'un pays sauf arabe

sans parler de la haine et du rascisme des arabes en france , je trouve légitime que cette commuanuté se replis et

décide d'une solidarité séléctive car je pense que question injustice elle est en premiére ligne ;)

Remplace "rebeux" par "juif" ou "hindou" ( je fais exprès de mélanger "ethnie" et "religion") et tu auras le même délire.

L'injustice que tu subis ne justifie pas l'injustice que tu risques de faire subir aux autres... c'est ce qu'on reproche aux israéliens en plus.
 
A

AncienMembre

Non connecté
@Marini, Comme je l'ai écrit plus haut, cet individu botte en touche et essaie de nous faire passer pour des robots dénués de toute humanité devants les injustices de ce monde, mais il faudrait lui conseiller d'enlever ses œillères et ses préjugés puants:malade:

Il n'a pas tort, la plupart s'en foutent tout comme les autres qui peuvent se soucier des pauvres tibétains ou d'une tribu amazonienne mais ils se foutent des palestiniens comme de l'an 40.

Notre problème est notre incapacité à nous remettre en cause, si quelqu'un critique, c'est qu'il nous insulte. :claque:
 
Je ne sais pas qui est ce "vous" mais bon... :)

Selon d'autres, ce sont eux les plus persécutés, dans ce genre debat chacun voit midi à sa porte... je suppose ne pas te l'apprendre. Certaines actualités montrent des drames de persécutions arrivant à des non-musulmans par dizaines également...

Mais comme je didais, se sentir persécuté - à raison ou non - n'empêche en rien le ressentir d'une émotion universelle devant TOUTE forme d'injustice, et pas uniquement le drame palestinien... c'est le propos de l'auteur...

J'en ai rien n'a foutre ;)

Je suis pas la pour polémiquer , je veux juste que les futures générations se rassemblent , étudie , que les hommes de la communauté soit plus juste avec leurs femmes , qu'ils soient bienvéant entre eux ,
qu'ils s'unissent parsque sinon les massacres n'arretterons pas , les insultes et les humiliations nonplus

C'est un monde de batard et moi je l'ai compris donc tes paroles , ta science etc... je m'entape ;)

j'ai pas le temps de ménager les sensibilités de chacun
 
Remplace "rebeux" par "juif" ou "hindou" ( je fais exprès de mélanger "ethnie" et "religion") et tu auras le même délire.

L'injustice que tu subis ne justifie pas l'injustice que tu risques de faire subir aux autres... c'est ce qu'on reproche aux israéliens en plus.

J'ai remplacé mais j'ai pas constaté cela :intello:

Je risque de rien faire subir a quiconque avec vous comme allier :D je suis condamner a rester a romper sur terre :)
 
Il n'a pas tort, la plupart s'en foutent tout comme les autres qui peuvent se soucier des pauvres tibétains ou d'une tribu amazonienne mais ils se foutent des palestiniens comme de l'an 40.

Notre problème est notre incapacité à nous remettre en cause, si quelqu'un critique, c'est qu'il nous insulte. :claque:
La critique constructive est toujours la bienvenue chez moi. Je n'aime pas discuter avec les gens qui sont d'accord avec moi :D
Si cet individu avait critiqué le point de vue du camp d'en face, ou justifié son attitude, il aurait été plus crédible.
J'ai appris depuis longtemps à débusquer les critiques maquillées en critiques constructives
 
La critique constructive est toujours la bienvenue chez moi. Je n'aime pas discuter avec les gens qui sont d'accord avec moi :D
Si cet individu avait critiqué le point de vue du camp d'en face, ou justifié son attitude, il aurait été plus crédible.
J'ai appris depuis longtemps à débusquer les critiques maquillées en critiques constructives

Critiques constructives ou pas , sa change pas la donne :intello:
 
Pourquoi ? Si quelqu'un se propose de nous mettre nos défauts sous le nez, ça nous aidera à les voir et à nous remettre en question.
Il faut se remettre en question pour progresser et avancer. En tout cas c'est mon avis

Nous propose de nous remettre en question sans pour autant nous donner des solutions:intello:

et serieu y a aussi une maniére subtile de faire évolué la communauté vers une remise en question ,

oui les choses changeant mais pas assez rapidement

Rome ne s'est pas fait en 1 jours ;)

maintenant mélanger son conflit identitaire a la cause palestiniene voila quoi
 
J'en ai rien n'a foutre ;)

C'est un monde de batard et moi je l'ai compris donc tes paroles , ta science etc... je m'entape ;)

waw le niveau... à hauteur du fond hélas...
A force de ne voir que ses humiliations, on en vient souvent hélas à oublier celles qu'on fait subir aux autres, parfois bien pires... ca aussi ca devrait faire partie de ta remise en question et de ton désir d'évolution communautaire... le nombrilisme ne mène jamais loin... et sans avoir besoin de recourir à un langage de caniveau pour autant :)
 
Il n'a pas tort, la plupart s'en foutent tout comme les autres qui peuvent se soucier des pauvres tibétains ou d'une tribu amazonienne mais ils se foutent des palestiniens comme de l'an 40.

Notre problème est notre incapacité à nous remettre en cause, si quelqu'un critique, c'est qu'il nous insulte. :claque:

Ou qu'il a l'énorme tort de départ de ne pas partager notre mode de pensée ni notre vision de la réalité... suprème outrage...:)
 
Il n'a pas tort, la plupart s'en foutent tout comme les autres qui peuvent se soucier des pauvres tibétains ou d'une tribu amazonienne mais ils se foutent des palestiniens comme de l'an 40.

Notre problème est notre incapacité à nous remettre en cause, si quelqu'un critique, c'est qu'il nous insulte. :claque:

mais ca c'est le probleme de tous le monde et pas que des arabes

les ONG occidentales qui ignorent la situation des Rohyngas de Birmanie doivent tout de suite arreter leur solidarité mais interviennent ailleurs sont des hypocrotes si on suit son raisonnement

la sensibilisation des problemes humanitaires en occident se focalise seulement sur certaines regions du monde (souvent des cibles geostrategkiques)

donc le probleme n'est pas specifique aux arabes mais a toute l'humanité : chacun voit midi a sa porte

Donc selon son raisonnement tout le monde est hypocrite mais c'est peut etre lui l'hypocrite

en plus dire que si on s'interresse a ce probleme c'est par antisemitisme est un argumebnt ecoeurant de malhonneteté
 
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