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Suite de l'enquête pour 4 policiers soupconnés de viol
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[QUOTE="Milamber, post: 12780654, member: 340002"] Deux policiers mis en examen pour viol au 36, Quai des OrfèvresLe Monde.fr | 28.04.2014 à 09h46 • Mis à jour le 28.04.2014 à 11h20 | Par Laurent Borredon Deux policiers parisiens, un major et un capitaine, ont été mis en examen, samedi 26 avril, pour « viol en réunion » et « modification de l’état des lieux d’un crime ». Un troisième, brigadier, a été placé sous le statut de témoin assisté. Les trois hommes, membres d’une unité d’élite de la police judiciaire, la brigade de recherche et d’intervention (BRI), sont accusés par une touriste canadienne de 34 ans de l’avoir agressée, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 avril, dans les locaux de la BRI, au 36, quai des Orfèvres, le siège de la PJ parisienne. La jeune femme a immédiatement porté plainte. Lire le récit : Quatre policiers soupçonnés de viol au Quai des Orfèvres Les deux mis en examen ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet, qui avait requis la mise en examen et le placement en détention provisoire des trois policiers, n’a donc été que partiellement suivi. Depuis mercredi, les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale, la « police des polices », ont multiplié les auditions et les interrogatoires. Ils ont également perquisitionné les locaux de la BRI et les domiciles des suspects, qui ont passé quarante-huit heures en garde à vue. LES VERSIONS DIVERGENT PROFONDÉMENT Les trois hommes et la jeune femme se sont croisés dans la soirée de mardi au Galway, un pub irlandais situé en face du quai des Orfèvres. Tous reconnaissent que l’ambiance est alcoolisée. Une visite improvisée et nocturne du « 36 » est organisée. Selon les mis en examen, la jeune femme aurait affirmé être elle-même policière au Canada, ou tout du moins fille de policier. Pour la suite, les versions divergent profondément. Selon la plaignante, trois ou quatre policiers l’auraient alors violée dans un bureau. Lors des interrogatoires, les policiers ont d’abord nié tout rapport sexuel, avant que l’un d’eux finisse par reconnaître un acte, consentant. Il a été prouvé par l’examen médical, qui a également détecté une légère blessure. En revanche, les résultats des prélèvements ADN, qui peuvent permettre d’établir la multiplicité des rapports, ne sont pas encore parvenus aux enquêteurs. Dans une affaire où la parole de l’une fait face à la parole des autres, la personnalité de la plaignante se trouve placée au cœur du dossier. D’autant plus que la jeune femme est rentrée au Canada, vendredi, avant que des confrontations ne puissent être organisées. Selon des sources concordantes, l’expertise psychiatrique a conclu à une personnalité « borderline », mais l’a jugée « crédible » et « pas affabulatrice ». SUSPENDUS Les trois policiers ont été suspendus, dès dimanche, « compte tenu de la gravité des faits reprochés et des manquements caractérisés aux règles professionnelles et déontologiques de la police nationale », selon le communiqué du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Ces fonctionnaires d’une quarantaine d’années étaient jusque-là bien notés et appréciés de leur hiérarchie – à la BRI, chargée des opérations sensibles, tous le sont. L’un d’eux affiche douze ans dans la brigade, un autre cinq ans… « Mon client est maintenant chez lui, il essaye d’expliquer à ses enfants la notion de présomption d’innocence, explique Me Sébastien Schapira, l’avocat du policier qui a reconnu une relation avec la plaignante. Il est conscient qu’il n’aurait pas dû agir comme ça, mais il n’a rien d’un violeur. » « La soirée n’était peut-être pas d’une élégance folle d’un point de vue déontologique, mais elle ne relève pas du pénal. Mon client n’est pas un menteur », assure Me Gustave Charvet, défenseur du témoin assisté. A la PJ parisienne, qui vient de fêter ses 100 ans, l’affaire a fait l’effet d’un « électrochoc », confie un haut responsable, qui ajoute qu’elle pourrait aider la nouvelle direction « à mettre fin à des pratiques anciennes » révélées par cette soirée arrosée. Le nouveau directeur, Bernard Petit, a justement été nommé par Manuel Valls en décembre 2013 pour ouvrir cette institution prestigieuse, mais souvent considérée comme fonctionnant en vase clos. « Ces garçons n’ont plus leur place dans notre unité, ils n’ont plus leur place au 36, quai des Orfèvres. Ils n’ont plus leur place à la police judiciaire », a déclaré M.Petit, lundi matin sur Europe 1. [url]http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/28/quai-des-orfevres-les-policiers-mis-en-cause-n-ont-plus-leur-place-a-la-pj_4408225_3224.html[/url] [/QUOTE]
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