Suite de l'enquête pour 4 policiers soupconnés de viol

mam80

la rose et le réséda
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au 36 quai des orfèvres

Viol présumé au Quai des Orfèvres: Les quatre policiers toujours en garde à vue
25 04 2014

Les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale, la police des polices, ont perquisitionné leurs domiciles et se sont rendus au siège de la police judiciaire parisienne...
Les quatre policiers soupçonnés du viol d'une touriste canadienne de 34 ans au «36 quai des Orfèvres», sont toujours en garde à vue samedi.
L'affaire provoque une onde de choc au sein de cette institution policière. Ils pourraient être déférés en vue de leur présentation à un juge d'instruction.

Les domiciles des quatre fonctionnaires ont également été perquisitionnés la veille.
«Ces perquisitions s'inscrivent dans le cadre d'une procédure assez classique dans des affaires de viol», a précisé une source policière.
Pour les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices), il s'agit d'ici là de rassembler des indices qui corroboreront, ou non, les accusations de la touriste.

Les quatre policiers appartiennent à la Brigade de recherche et d'intervention
Des enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices), à qui les investigations ont été confiées, se sont également rendus au 36 quai des Orfèvres vendredi dans la matinée. «Il s'agit d'un déplacement. Pas d'une perquisition», a précisé la source proche du dossier. «Il est normal que des enquêteurs se transportent sur les lieux où les faits sont censés avoir été commis», a-t-elle expliqué.

Les quatre policiers, qui appartiennent tous à la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), l'ancienne «antigang» de la PJ parisienne, avaient été interpellés jeudi après-midi après une plainte pour des faits de viol qui auraient eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi.

Les faits dénoncés sont passibles de la cour d'assises
Selon des sources proches du dossier, la femme aurait rencontré mardi soir les policiers dans un pub irlandais du Ve arrondissement, situé non loin du Quai des Orfèvres, situé sur l'île de la Cité. Elle aurait, selon ces sources, accepté de les suivre dans les locaux de la BRI, où elle affirme avoir été violée.

A l'issue de la garde à vue, les quatre hommes peuvent être libérés ou déférés devant un juge d'instruction. Les faits dénoncés sont passibles de la cour d'assises. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a assuré ce vendredi à Marseille qu'il prendrait toutes les sanctions qui s'imposent si les faits étaient établis.

20 mn

mam
 
Je me méfie du mot "viol", surtout quand la victime est issue d'un pays féministe anglosaxon, ils ont une interprétation très libérale du viol.

Par exemple aux états-unis, si tu as un rapport avec une fille et que vous êtes tous les deux sous l'effet de l'alcool, la fille peut porter plainte pour viol, même 3 mois plus tard, parce qu'étant alcoolisée son consentement n'avait pas de valeur. (même si le mec était bourré aussi, la victime est forcément la femme). En France il en faut plus pour parler de viol.

Je sais pas ce qu'il en est au Canada, mais ça m'étonnerait pas qu'ils soient aussi dans le délire paranoiaque de la "rape culture" occidentale.
 
Je me méfie du mot "viol", surtout quand la victime est issue d'un pays féministe anglosaxon, ils ont une interprétation très libérale du viol.

Par exemple aux états-unis, si tu as un rapport avec une fille et que vous êtes tous les deux sous l'effet de l'alcool, la fille peut porter plainte pour viol, même 3 mois plus tard, parce qu'étant alcoolisée son consentement n'avait pas de valeur. (même si le mec était bourré aussi, la victime est forcément la femme). En France il en faut plus pour parler de viol.

Je sais pas ce qu'il en est au Canada, mais ça m'étonnerait pas qu'ils soient aussi dans le délire paranoiaque de la "rape culture" occidentale.
Il faudrait mettre les articles de lois avant d'affirmer .
 
Un des 3 flics avoue un rapport consentant,lol,ça n'arrange pas les affaires du juge :D
Ces corporations sont infestées . Déjà c'est illégal de faire entrer des personnes dans l'enceinte à cette heure .
L'image de la police est salie . Est ce que ces hommes ont une vie de famille ? des enfants?
Seront ils traités de la même manière que les autres sans uniforme ? ou un simple blâme une mutation ?
La femme est retournée au Canada . Peut être pour des raisons de travail .
Aux usa dsk est allé en prison mais la secte a payé comme son rang à l'époque . Mais c'est pas terminé .
**
A l'époque certaines personnes en utilisaient .
Le GHB, drogue des violeurs
Par Natacha Henry et Eric Pelletier et , publié le 22/08/2002

Inodore et sans saveur quand il est dilué dans l'alcool, le gamma-hydroxybutyrate désinhibe les victimes et altère leur mémoire
source l'express .
 
Il faudrait mettre les articles de lois avant d'affirmer .
Il ne s'agit pas de loi mais d'idéologie. Comme en France le viol repose sur l'absence de consentement. La qualification ou disqualification du consentement repose en grande partie sur l'appréciation du personnel judiciaire.

La jurisprudence américaine tend à qualifier de viol envers la femme les rapports sexuels perpétrés sous l'effet de l'alcool, et ce même si les deux partis étaient alcoolisés, beaucoup d'étudiants en ont fait les frais dans les universités américaines. Internet est ton ami.
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
Deux policiers mis en examen pour viol au 36, Quai des OrfèvresLe Monde.fr | 28.04.2014 à 09h46 • Mis à jour le 28.04.2014 à 11h20 |
Par Laurent Borredon

Deux policiers parisiens, un major et un capitaine, ont été mis en examen, samedi 26 avril, pour « viol en réunion » et « modification de l’état des lieux d’un crime ». Un troisième, brigadier, a été placé sous le statut de témoin assisté. Les trois hommes, membres d’une unité d’élite de la police judiciaire, la brigade de recherche et d’intervention (BRI), sont accusés par une touriste canadienne de 34 ans de l’avoir agressée, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 avril, dans les locaux de la BRI, au 36, quai des Orfèvres, le siège de la PJ parisienne. La jeune femme a immédiatement porté plainte.
Lire le récit : Quatre policiers soupçonnés de viol au Quai des Orfèvres

Les deux mis en examen ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet, qui avait requis la mise en examen et le placement en détention provisoire des trois policiers, n’a donc été que partiellement suivi. Depuis mercredi, les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale, la « police des polices », ont multiplié les auditions et les interrogatoires. Ils ont également perquisitionné les locaux de la BRI et les domiciles des suspects, qui ont passé quarante-huit heures en garde à vue.

LES VERSIONS DIVERGENT PROFONDÉMENT

Les trois hommes et la jeune femme se sont croisés dans la soirée de mardi au Galway, un pub irlandais situé en face du quai des Orfèvres. Tous reconnaissent que l’ambiance est alcoolisée. Une visite improvisée et nocturne du « 36 » est organisée. Selon les mis en examen, la jeune femme aurait affirmé être elle-même policière au Canada, ou tout du moins fille de policier.

Pour la suite, les versions divergent profondément. Selon la plaignante, trois ou quatre policiers l’auraient alors violée dans un bureau. Lors des interrogatoires, les policiers ont d’abord nié tout rapport sexuel, avant que l’un d’eux finisse par reconnaître un acte, consentant. Il a été prouvé par l’examen médical, qui a également détecté une légère blessure. En revanche, les résultats des prélèvements ADN, qui peuvent permettre d’établir la multiplicité des rapports, ne sont pas encore parvenus aux enquêteurs.

Dans une affaire où la parole de l’une fait face à la parole des autres, la personnalité de la plaignante se trouve placée au cœur du dossier. D’autant plus que la jeune femme est rentrée au Canada, vendredi, avant que des confrontations ne puissent être organisées. Selon des sources concordantes, l’expertise psychiatrique a conclu à une personnalité « borderline », mais l’a jugée « crédible » et « pas affabulatrice ».

SUSPENDUS

Les trois policiers ont été suspendus, dès dimanche, « compte tenu de la gravité des faits reprochés et des manquements caractérisés aux règles professionnelles et déontologiques de la police nationale », selon le communiqué du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Ces fonctionnaires d’une quarantaine d’années étaient jusque-là bien notés et appréciés de leur hiérarchie – à la BRI, chargée des opérations sensibles, tous le sont. L’un d’eux affiche douze ans dans la brigade, un autre cinq ans…

« Mon client est maintenant chez lui, il essaye d’expliquer à ses enfants la notion de présomption d’innocence, explique Me Sébastien Schapira, l’avocat du policier qui a reconnu une relation avec la plaignante. Il est conscient qu’il n’aurait pas dû agir comme ça, mais il n’a rien d’un violeur. » « La soirée n’était peut-être pas d’une élégance folle d’un point de vue déontologique, mais elle ne relève pas du pénal. Mon client n’est pas un menteur », assure Me Gustave Charvet, défenseur du témoin assisté.

A la PJ parisienne, qui vient de fêter ses 100 ans, l’affaire a fait l’effet d’un « électrochoc », confie un haut responsable, qui ajoute qu’elle pourrait aider la nouvelle direction « à mettre fin à des pratiques anciennes » révélées par cette soirée arrosée. Le nouveau directeur, Bernard Petit, a justement été nommé par Manuel Valls en décembre 2013 pour ouvrir cette institution prestigieuse, mais souvent considérée comme fonctionnant en vase clos. « Ces garçons n’ont plus leur place dans notre unité, ils n’ont plus leur place au 36, quai des Orfèvres. Ils n’ont plus leur place à la police judiciaire », a déclaré M.Petit, lundi matin sur Europe 1.

http://www.lemonde.fr/societe/artic...ont-plus-leur-place-a-la-pj_4408225_3224.html
 
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