Swissleaks, l’administration marocaine va ouvrir une enquête

thitrite

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L’administration marocaine suit de près l'affaire SwissLeaks. Les clients de la banque HSBC ayant une résidence fiscale au Maroc feront l’objet d’une enquête.

Les Marocains domiciliés fiscalement au Maroc, et cités dans les listings, subiront des contrôles, qu’il s’agisse de personne physiques ou morales, et cela dans le respect de la présomption d’innocence.

Le Maroc a la possibilité d’accéder aux listings. En effet, l’échange international d’informations a fait l’objet de plusieurs accords signés par le Maroc. L’interlocuteur marocain des instances internationales n’est autre que la Direction générale des impôts. C’est elle qui doit procéder à la demande d’accès aux informations. Les Marocains qui ont violé la loi encourent des sanctions au niveau fiscal et au niveau de la réglementation des changes. A l’origine, les révélations détonantes du quotidien Le Monde sur la face cachée du secret bancaire en Suisse. Entre 2006 et 2007, quelque 180,6 milliards d'euros ont transité en secret par des comptes de la filiale suisse de la banque HSBC, dissimulés derrière des structures offshore au Panama et dans les îles vierges britanniques, entre autres. Ces transactions concernent 100.000 clients internationaux et 20.000 sociétés offshore. Avec 1,6 milliard de dollars de dépôts, 1.068 clients dont 21% de nationalité marocaine et 2.200 comptes bancaires, le Maroc est 23e par le nombre de clients, 37e par la quantité d'argent concerné.

Mais avec une moyenne de 1,5 millions d’euros par client, le Maroc est l’un des pays les plus touchés, et dépasse même la France, pourtant 2e par le nombre de clients, 5e par la quantité d'argent, mais avec une moyenne de 1,36 million d’euros par client. Le montant le plus élevé détenu par un client marocain ou associé au Maroc est de 74.1 millions de dollars. Le procédé est on ne peut plus simple. Un individu souhaite mettre à l’abri une somme d’argent. Il entre en contact avec la banque suisse et ouvre un compte numéroté. Son identité devient alors invisible. Sur les conseils de la banque et grâce à un système de prêtenom, une société offshore est créée dans un paradis fiscal, en l’occurrence au Panama et dans les îles vierges britanniques. Le nouveau client devient mandataire de cette société et peut ainsi utiliser l'argent sans être inquiété par les services fiscaux de son pays. Le fisc marocain suit de près ce dossier En principe, il est illégal pour des Marocains résidant fiscalement au Maroc, de détenir un compte bancaire à l’étranger. Toutefois, l’Office des changes conserve le pouvoir d’accorder des dérogations, voire des autorisations d’investir dans le cas des personnes morales. Aussi, les dépôts de personnalités et de personnes morales ayant été autorisés à investir à l'étranger sont tout à fait légaux.

Conséquence, les 1068 clients marocains de la HSBC n’ont pas nécessairement esquivé la case impôts en transitant sur les comptes à Genève. La présomption d’innocence est donc de mise. A noter également que la liste marocaine n’a pas encore été rendue publique. Pour l’heure, ni Le Monde ni le consortium composé de 140 journalistes du monde entier ayant accès aux infos du quotidien français n’a publié la liste des 1068 clients marocains. Seuls les noms du roi Mohammed VI, de Mounir ElMajidi, du prince Moulay Rachid et de la princesse Lalla Meryem ont été cités.

En tout cas, l’administration marocaine suit d’ores et déjà de très près ce dossier qui aura un double impact : le premier est relatif au fisc, l’autre à la réglementation des changes. Pour mémoire, l'amnistie des changes a rapporté en 2014 le montant record de 28 milliards de dirhams au Trésor marocain. Ces nouvelles révélations tombent à point nommé.

A l’origine, le Snowden de l’évasion fiscale Tout commence en 2008 quand un expert en informatique et ancien employé de la banque, Hervé Falciani, fournit à la justice française une liste de 8993 évadés fiscaux français en Suisse. Le fisc français s’empare du dossier et 2846 personnes sont alors inculpées, tandis 4200 répondent à la proposition du gouvernement français de se régulariser volontairement auprès de la cellule de régularisation de Bercy. Mais cette affaire n’était connue que de la justice française et suisse et de quelques administrations fiscales, même si certains éléments avaient filtré. Mais au printemps 2014, Le Monde entre en possession de données bancaires mondiales et décide de partager ces données avec des médias internationaux.
Le quotidien français publie, le 28 janvier 2014, un article sous le titre « Listes HSBC : la saga d’une enquête explosive sur l’évasion fiscale ». Quelques jours plus tard, un individu dont l’identité n’a pas été dévoilée se présente à l’accueil du journal et remet une clé USB contenant la totalité des fichiers établis à partir des « données Falciani » et avec les données bancaires de plus de 100.000 clients dans le monde. L'enquête «Swissleaks» est alors véritablement lancée par un consortium de 140 journalistes


http://www.medias24.com/ECONOMIE/EC...stration-marocaine-va-ouvrir-une-enquete.html
 
avec une moyenne de 1,5 millions d’euros par client, le Maroc est l’un des pays les plus touchés, et dépasse même la France, pourtant 2e par le nombre de clients, 5e par la quantité d'argent, mais avec une moyenne de 1,36 million d’euros par client. Le montant le plus élevé détenu par un client marocain ou associé au Maroc est de 74.1 millions de dollars

tbarkellah
Allah ykater 3lihoum lkhayr
 
Khssara, ma krehtch y koun kan 3andi ouhed le compte smin oui ra9bouh hta y sekhfou ...:D
Al ghaleb houa Allah, la illaha illa houa al Ha9 s.w.t

Plus sérieusement, le Maroc n'a pas attendu les révélations de trucleaks, avec la contribution libératoire relative aux biens matériels et immatériels détenus par des ressortissants marocains à l'étranger, ainsi le contrôle des avoirs détenus doit de toutes manières avoir lieu après le moratoire accordé, pour identifier les contrevenants qui seront taxés et pénalisés pour l'absence de déclaration spontanée ...

Par ailleurs figurer sur un listing, détenir un compte à l'étranger ne signifie pas nécessairement qu'il y ait fraude ...
 

thitrite

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Khssara, ma krehtch y koun kan 3andi ouhed le compte smin oui ra9bouh hta y sekhfou ...:D
Al ghaleb houa Allah, la illaha illa houa al Ha9 s.w.t

Plus sérieusement, le Maroc n'a pas attendu les révélations de trucleaks, avec la contribution libératoire relative aux biens matériels et immatériels détenus par des ressortissants marocains à l'étranger, ainsi le contrôle des avoirs détenus doit de toutes manières avoir lieu après le moratoire accordé, pour identifier les contrevenants qui seront taxés et pénalisés pour l'absence de déclaration spontanée ...

Par ailleurs figurer sur un listing, détenir un compte à l'étranger ne signifie pas nécessairement qu'il y ait fraude ...
finalement ce Swissleaks est une aubaine pour l'administration marocaine ,aprés le"3afa Allahou 3ama salaf"et le passage à "min ayna laka hada".ce grand coup de pouce arrive à point !
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
avec une moyenne de 1,5 millions d’euros par client, le Maroc est l’un des pays les plus touchés, et dépasse même la France, pourtant 2e par le nombre de clients, 5e par la quantité d'argent, mais avec une moyenne de 1,36 million d’euros par client. Le montant le plus élevé détenu par un client marocain ou associé au Maroc est de 74.1 millions de dollars

tbarkellah
Allah ykater 3lihoum lkhayr
Tu penses que ce compte appartient à qui?
 
finalement ce Swissleaks est une aubaine pour l'administration marocaine ,aprés le"3afa Allahou 3ama salaf"et le passage à "min ayna laka hada".ce grand coup de pouce arrive à point !


fallait il attendre vraiment ces révélations pour savoir qui met son argent à l'abri pour échapper à ses obligations? alors que rien ne peut échapper à l'oeil des marocains?
rien que le nombre des acquisitions immobilières en Espagne et France, les marocains ( résidents au Maroc) sont bien classés.
ils sont tous passés par l'office de change?
ça reste quand même une goutte d'eau dans un océan, quand on sait que l'immobilier à Casa vaut de l'or par rapport à toute la côte espagnole et même la côte d'azur.

c'est quand il s'agit de sommes colossales que ça pose vraiment problème. un 17 millions de dollars qui dort dans une banque étrangère , ce n'est pas négligeable, si cette somme est au Maroc, et c'est encore mieux s'elle est injectée dans l'économie.

les personnes qui détiennent ces comptes, ne sont pas des marocains lamda, c'est flan et weld flan, des personnes presque intouchables, ils vont régler leurs situations avec un coup de fil sans bouger de leur canapé et ce n'est pas le fisc marocain qui va se remplir les poches.

en France, il ont fait la même chose, souvent le fisc s'arrange avec les richissimes et les grosses entreprises internationales car les enjeux ne sont pas négligeables si une entreprise internationale menace s'elle doit jusqu'au dernier centime, elle le fer mais elle délocalisera.
 

thitrite

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fallait il attendre vraiment ces révélations pour savoir qui met son argent à l'abri pour échapper à ses obligations? alors que rien ne peut échapper à l'oeil des marocains?
rien que le nombre des acquisitions immobilières en Espagne et France, les marocains ( résidents au Maroc) sont bien classés.
ils sont tous passés par l'office de change?
ça reste quand même une goutte d'eau dans un océan, quand on sait que l'immobilier à Casa vaut de l'or par rapport à toute la côte espagnole et même la côte d'azur.

c'est quand il s'agit de sommes colossales que ça pose vraiment problème. un 17 millions de dollars qui dort dans une banque étrangère , ce n'est pas négligeable, si cette somme est au Maroc, et c'est encore mieux s'elle est injectée dans l'économie.

les personnes qui détiennent ces comptes, ne sont pas des marocains lamda, c'est flan et weld flan, des personnes presque intouchables, ils vont régler leurs situations avec un coup de fil sans bouger de leur canapé et ce n'est pas le fisc marocain qui va se remplir les poches.

en France, il ont fait la même chose, souvent le fisc s'arrange avec les richissimes et les grosses entreprises internationales car les enjeux ne sont pas négligeables si une entreprise internationale menace s'elle doit jusqu'au dernier centime, elle le fer mais elle délocalisera.
c'est un scandale mondial ! donc le ménage commence pour tous .
et justement ,personne n'osait donner un coup de pied dans la fourmilière de ces "super citoyens " de peur peut être de rentrer dans des guerres intestinales ,interminables et destructives pour le pays ! mais quand ça vient de la source avec preuves à l'appui , même ces "lobby" n'y peuvent rien pour eux même .
 

thitrite

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la base de la fortune royale .

جذور الثروة الملكية.. قصة بدأت مع الفرنسي « جون إيبينا »

جزء من الثروة التي راكمها الملك الراحل، الحسن الثاني، تجد مرجعها في الهولدينغ الشهير « أونا »، التي كان وراءها فرنسي اسمه »جون إيبينا »، ولم يكن يستطيع هذا الأخير أن يبني هذه الإمبراطورية، لولا الصدفة التي جمعته بالماريشال « ليوطي »، حينما حضر هذا الأخير للقاء السلطان مولاي حفيظ بفرنسا، وكثير من أعيان ذلك العهد، منهم الباشا الكلاوي.

الصدفة وكثير من الذكاء من لدن « إيبينا » للاستفادة من اللقاء التاريخي بينه وبين الماريشال، والذي عرض عليه خلق قطب اقتصادي في مجال النقل، يكون قاطرة لاستثمارات أخرى، والبداية التي كانت من هنا، هي التي وردت في كتاب لأحد الأصدقاء المقربين لـ « إيبينا » وأحد مساعديه، الفرنسي « فيليكس ناتاف ».

يروي الكتاب وعنوانه « جون إيبينا .. رجل مغامرة في المغرب »، أن « إيبينا » حل بالمغرب بعد سنتين من لقاءه بالماريشال « ليوطي » بفرنسا، وهذا يعني أننا الآن في سنة 1914، بعد أن كان اللقاء في سنة 1912 والبداية بإجراء أولى الدراسات في مجال التنقل، لكنها تأجلت إلى سنة 1919

حيث صادف وصول « إيبينا » إلى المغرب اندلاع الحرب العالمية الأولى، وفي سنة 1919، أخرج إلى حيز الوجود الشركة العامة للنقل والسياحة، على نحو ما يشير إليه « فيليكس ناتاف »، باعتبارها المؤسسة الاقتصادية التي ستشكل النواة الحقيقية لتأسيس « أونا » .. أومنيوم شمال إفريقيا.
بين 1919 و1934 التي ظهرت فيها « أونا » إلى حيز الوجود، راكم « إيبينا » ثروة هائلة في عدد من القطاعات البالغة الأهمية .. في الأراضي الفلاحية والضيعات والمعادن … وذلك بمساعدة عدد من أعيان ذلك الوقت، لدرجة أنه شرع في تصدير البواكر والحوامض التي كان يزرعها في الضيعات التي تمكن من الحصول عليها بمساعدة سلطات الحماية أيضا.

في تارودانت الشهيرة بأجود الضيعات الفلاحية، تمكن « إيبينا » من الحصول على ضيعات من الطراز الجيد بمساعدة الدمناتي الحسين الذي كان اليد اليمنى له في شراء هذه الأراضي، ثم الباشا الكلاوي في منطقة الحوز …، وهكذا حتى أصبح اسم « إيبينا » مشهورا في الأسواق والصالونات الوطنية، مثلما أصبح واحدا من الشخصيات المرغوب في لقائها من قبل الكبار، أمثال محمد الغزاوي، أول مدير عام للأمن الوطني، والقيادي البارز في حزب الاستقلال، وأحد رجال الأعمال المشهورين في قطاع النقل.

وكما تمكن « إيبينا » من الاتجار في قطاع المعادن، خاصة في معدن « الكوبالت » الثمين، ثم المنغنزيوم وبعدها الفضة، وكل ذلك بفضل العلاقات التي راكمها مع الشخصيات، وبفضل الحماية التي كانت لديه من طرف كبار المعمرين ومساعديهم في الباشوات والقياد.

حينما ستحل فترة الأربعينيات، سيعيش « جون إيبينا » فترات قاسية، حيث تم اعتقاله من طرف سلطات الحماية، مرة في آزرو قبل أن يتم ترحيله إلى الرباط، ومنها إلى البيضاء، والتهمة المس بسلامة أمن الدولة الخارجي، قبل أن يتم وضعه تحت الإقامة الجبرية في نفس السنة بفندق، ثم تحت الإقامة الجبرية ببني ملال، ثم تم ترحيله إلى الجزائر في يوليوز 1944 بعد أن تم الحجز على جميع ممتلكات « أونا » وتغيرت التهمة من المس بسلامة أمن الدولة الداخلي إلى الاتجار مع العدو.

بعد الحرب العالمية الثانية، أصبحت المجموعة مراقبة من طرف بنك باريس، وفي سنة 1980، اشترت العائلة الملكية مساهمات البنك، وأصبحت المساهم الرئيسي للمجموعة.


http://www.febrayer.com/151510.html

 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
Récupérer cette argent de tous ses marocains
ils vont payer des taxes et pénalités
ce n'est pas un vol c'est leurs argent placer à l'étranger rien de mal
 

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
Des milliards qui aurait dut être réinjecté dans l'économie nationale qui en a grandement besoin et qui "dorment" Cachés dans des coffres en Suisse ,sûrement des "voyous"(c'est le terme ,drogue,politique,détournement) qui ont dut avoir peur des printemps arabes et qui ont voulues assurer leurs arrières ?
Là on parle juste de HSBC Private bank,j'imagine même pas les autres milliards cachés dans les autres banques au 4 coins du monde ?
 
Et bien sur hadou....

Seuls les noms du roi Mohammed VI, de Mounir ElMajidi, du prince Moulay Rachid et de la princesse Lalla Meryem ont été cités.

Ils sont là....

Toutefois, l’Office des changes conserve le pouvoir d’accorder des dérogations, voire des autorisations d’ investir dans le cas des personnes morales. Aussi, les dépôts de personnalités et de personnes morales ayant été autorisés à investir à l'étranger sont tout à fait légaux.
 
Il appartient à qui le compte client n° 45500MK .
celui de 74 euros ? à Moi
Celui de 74 Millions surement à un militaire ou un baron de drogue.
Mais on ne le saura jamais sauf si un miracle se produit. il faut savoir que ce sont juste les comptes au sein d'une seule banque, il y a plus de milles clients totalisant plus de 2200 comptes bancaires. wooow faut voir les autres banques suisses, britanniques et ailleurs,
Et tout ça Monsieur Benkiki nous enrobe avec le pardon fiscal !!!! Avant il y avait pas juste la fuite des fonds c plutôt la course à la vitesse de lumière vers l'étranger et l'office de change dort au gaz.
A mon avis il ne faut pas punir ces clients marocains des banques suisses, il faut juger les responsables de l'office de change et les forcer à démissionner,
Sinon il vaut mieux nous punir nous même de notre crédulité et naïveté et eux Lah Yzidhoum comptes sur comptes
 
1068 clients marocains, à raison de 1,5 millions d'euro chacun: 1068 x1,5 = 1597,5 millions d'euros rien que dans cette banque. Ça donne une idée du reste de l'iceberg.
Ça fait mal.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
celui de 74 euros ? à Moi
Celui de 74 Millions surement à un militaire ou un baron de drogue.
Mais on ne le saura jamais sauf si un miracle se produit. il faut savoir que ce sont juste les comptes au sein d'une seule banque, il y a plus de milles clients totalisant plus de 2200 comptes bancaires. wooow faut voir les autres banques suisses, britanniques et ailleurs,
Et tout ça Monsieur Benkiki nous enrobe avec le pardon fiscal !!!! Avant il y avait pas juste la fuite des fonds c plutôt la course à la vitesse de lumière vers l'étranger et l'office de change dort au gaz.
A mon avis il ne faut pas punir ces clients marocains des banques suisses, il faut juger les responsables de l'office de change et les forcer à démissionner,
Sinon il vaut mieux nous punir nous même de notre crédulité et naïveté et eux Lah Yzidhoum comptes sur comptes
Salam coolqc,
tu vas trop loin. Regarde ici et tu me comprendras.
http://tempsreel.nouvelobs.com/mond...s-qui-economisent-a-l-etranger-au-cas-ou.html
 

Mohammad

hein + hein = euh
VIB
Ils ont présenté le truc comme si c'était un fait extraordinaire, les marocains savent pertinemment bien que le roi a pas mal de compte à l'étranger.

S'ils nous avaient appris l'existence d'un compte d'une dizaine de milliards de dollars, là oui , il y avait de quoi poster le mot scandale à côté du nom du souverain.
Ici , limite , ils lui ont rendu service en apprenant aux marocains qu'il n'avait que 16 M dans cette banque :claque:.
 

sevet

VIB
Si 1 068 clients HSBC sont associés au Maroc selon les révélations de Swissleaks, leur nom reste encore inconnu pour la grande majorité. Seuls le roi Mohammed VI, qui co-détient un compte avec son secrétaire particulier, Mounir El-Majidi, et son ex-beau frère, Fouad Filali, ex-PDG du holding royal SNI sont connus.

Selon Le Monde, l’ancien ministre du Tourisme, Serge Berdugo, actuel président de la communauté juive marocaine et ambassadeur itinérant du royaume, aurait détenu en 2006 7,3 millions de dollars chez HSBC. Parmi les Marocains, figurent aussi un certain Messod Bouskila, PDG d’une entreprise familiale de tannerie et de commerce de cuir créée à Casablanca en 1947. Le compte qui lui est associé disposait de 51,1 millions de dollars en 2006.

Le deuxième compte le plus fourni (31,1 millions de dollars fin 2006) lié à un Marocain appartiendrait à Jacob Chetrit, qui dirige avec ses frères Joseph, Meyer et Judah le Chetrit Group à New York.

D'après la même source, le détenteur des 74,1 millions de dollars associé au Maroc est un magnat saoudien du tourisme dont l'unique lien avec le royaume chérifien est qu'il y possède plusieurs adresses postales.


Source et suite : http://www.lemonde.fr/afrique/artic...oms-marocains-de-swissleaks_4575995_3212.html
 
finalement ce Swissleaks est une aubaine pour l'administration marocaine ,aprés le"3afa Allahou 3ama salaf"et le passage à "min ayna laka hada".ce grand coup de pouce arrive à point !

Rien n'est hasard,
Je crois que les services secrets marocains avaient flairé cet italien qui a commencé par vouloir vendre son fichier puis a été obligé de se ranger en "Alerteur" ! C'est pour cette raison que cet italien a disposé des info en 2008 mais il ne les a mis à disposition des journalistes que 7 ans après. Car il n'a pas trouvé acheteur ou bien le poisson était plus gros que lui.
Et c'est suite à ces faits, que Benkirane a appelé les fraudeurs à déclarer leur argent car le Maroc allait pouvoir avoir le listing des banques européennes. Les fraudeurs ont eu peu et se sont tous bousculer pour déclarer leur butin !
Même Ssi Benkirane ne s'attendait pas à autant d'argent et autant de fraudeur peureux qui allaient courir déclarer leur fric.
 

thitrite

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Rien n'est hasard,
Je crois que les services secrets marocains avaient flairé cet italien qui a commencé par vouloir vendre son fichier puis a été obligé de se ranger en "Alerteur" ! C'est pour cette raison que cet italien a disposé des info en 2008 mais il ne les a mis à disposition des journalistes que 7 ans après. Car il n'a pas trouvé acheteur ou bien le poisson était plus gros que lui.
Et c'est suite à ces faits, que Benkirane a appelé les fraudeurs à déclarer leur argent car le Maroc allait pouvoir avoir le listing des banques européennes. Les fraudeurs ont eu peu et se sont tous bousculer pour déclarer leur butin !
Même Ssi Benkirane ne s'attendait pas à autant d'argent et autant de fraudeur peureux qui allaient courir déclarer leur fric.
oui ,effectivement, rien n'est hasard !

« SwissLeaks », ou l’investigation commandée

Les nouvelles pratiques médiatiques soulèvent de nouvelles questions. En effet, Swissleaks est une opération qui s'apparente à du journalisme d'investigation organisé par les services de l'Etat.

Ce dimanche, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), connu pour ses opérations précédentes «Offshoreleaks» et «Luxleaks», a fait son retour avec «Swissleaks», le déballage mondial des pratiques de la filiale suisse de HSBC. Nous avons eu droit au même battage coordonné que lors des opérations précédentes: des dizaines de Unes simultanées promettant de dévoiler les entrailles du monstre. Des articles d'appel vantant la taille, le poids et le volume des informations: «45 journalistes», «140 pays», «59'000 fichiers». On répétait en boucle que les données HSBC, volées en 2008 par Hervé Falciani, ont été «obtenues» par la presse auprès de «sources gouvernementales françaises». Formulation aux accents marketing surprenants, lorsqu'on sait que les journalistes n'ont pas «obtenu» d'eux-mêmes les informations, mais que, pour reformuler, celles-ci leur ont été dépêchées en mains propres aux bureaux du Monde par des envoyés du gouvernement français.



Journalisme d'investigation commandé ? Le gouvernement français, qui a déjà inculpé HSBC Suisse pour démarchage illicite et blanchiment de fraude fiscale, se fait généreux au point d'offrir en pâture à la presse mondiale les informations qu'il a préalablement nettoyées et rendues lisibles pour le confort des journalistes.

Le travail des journalistes qui se sont plongés dans ces données des semaines durant mérite certes respect et louanges. Mais il faut s'interroger plus loin. D'abord, ce n'est pas de l'investigation. Le terme plus approprié serait certainement «data journalisme». Ensuite, le problème de ces opérations coordonnées, c'est que la presse impliquée en devient uniforme, parle d'une seule voix, présente les faits à l'identique, et l'esprit critique se perd quelque part dans la masse des gigaoctets. On reçoit des données prêtes à l'emploi ? Alors on tape sur la cible sans se poser de questions. Et pendant ce temps, le gouvernement français s'offre une centaine de Unes officiant comme son bras de communication, et achevant son entreprise de dissuader à bon compte les fraudeurs fiscaux.

Ce nouveau standard de l'enquête journalistique trahit un paradoxe: tandis que les vraies enquêtes, initiées par des journalistes d'investigation, se font très rares, les fuites de données massives, parfaitement organisées, auprès d'équipes de data journalistes prennent le relais et s’institutionnalisent. Et leur valeur se donne à mesurer en «gigaoctets» et en «millions» de documents. Ainsi, l'argumentaire Swissleaks, ce sont d'abord, avant même d'en connaître la teneur ou la pertinence réelle: 59’000 fichiers (3,3 gigaoctets) portant sur 106’000 personnes liées à des comptes HSBC. Auparavant, Offshoreleaks, c'était 2,5 millions de documents et 260 gigaoctets, mais qui souvenons-nous, avaient accouché d'informations peu significatives.

Dans l'affaire d'Hervé Falciani qui nous occupe ici, on a un informaticien qui, sans jamais avoir cherché à parler à sa hiérarchie, vole une année de données, puis tente de les monnayer sous un faux nom au Liban, avant que l'Etat français ne saisisse les données au domicile de ses parents en France. Si l'on considère que le vol initial se justifie par l'intérêt public, il s'agit de faire sens de cette masse d'informations sur la clientèle de HSBC.

S'agissant des pratiques suisses de démarchage actif de clients non déclarés et des anecdotes sordides ou cocasses qui les accompagnent, ce qu'on lit jusqu'ici de Swissleaks s'avère très similaire au vécu d'UBS et de Credit Suisse, déjà amplement exposé par les masses de données des gouvernements américain et français.

Les noms de célébrités figurant dans la liste et les sommes en jeu portent jusqu'ici peu à conséquence, à l'instar des 80'000 euros, relativement insignifiants, de l'humoriste Gad Elmaleh.

La nouveauté, en revanche, semble être que les données HSBC de 2006-2007 attestent d'un laxisme avancé en matière de lutte antiblanchiment. La banque, qui avait déjà dû faire le ménage dans son antenne genevoise en 2012 suite à l'affaire de blanchiment liée aux frères Elmaleh et qui a réglé en 2013 près de 2 milliards de dollars d'amende aux Etats-Unis suite à une affaire de blanchiment de drogue via le Mexique, aurait maintenu en Suisse des comptes de potentats, terroristes, trafiquants d'armes ou autres personnalités sous sanctions. On attend de voir les détails. Pour l'heure toutefois, au rang des personnes politiquement exposées (PEP), les poids lourds restent absents. On apprend par exemple que l'ancien ministre égyptien du commerce et de l'industrie fait partie de la liste. Mais les comptes de personnalités comme le président déchu Hosni Moubarak, ceux qui nous intéressent vraiment, et que l'Egypte attend toujours de voir rapatriés, sont absents de cette affaire. Y aura-t-il en définitive des comptes de véritables PEP de premier ordre? C'est peu probable. Certes, le roi Mohammed VI du Maroc figure parmi les titulaires de comptes, mais un compte de chef d'État n'est pas en soi considéré comme du blanchiment. Il est considéré comme un compte à "risque accru", à surveiller de près pour détecter les éventuels indices de blanchiment, via des transactions fréquentes, par exemple. Une banque suisse est censée éviter les PEP et les comptes à risque accru, mais n'est pas formellement en faute si, en 2006, elle a accepté d'en ouvrir.

Reste que Swissleaks soulève un problème sérieux: alors qu'on découvre les comptes douteux de cette liste, on sait que le Ministère public de la Confédération en a eu connaissance, et qu'à nul moment la Suisse n'a jugé opportun d'ouvrir une enquête. Il est vrai que les condamnations pour blanchiment d'argent en Suisse, comme ailleurs dans le monde, sont ridiculement rares, et que le discours sur la sévérité de la lutte antiblanchiment est ridiculement surfait, lorsqu'on sait que chaque année, des montants de l'ordre de 1600 milliards de dollars sont blanchis dans des banques (chiffres 2009 des Nations Unies), dont l'essentiel passe par les plus grandes places financières.

Ici, il y a un problème majeur, que le "hacker journalism" aidé par l'Etat, auquel on a affaire ici, aura eu le mérite de révéler. Mais on n'est ici qu'au début de l'investigation journalistique. Comme le phénomène persistant de la soustraction fiscale, le problème du blanchiment reste entier, il est en progression, et il est de portée mondiale. C'est à ce niveau que les journalistes pourraient combiner leurs forces au plan mondial pour enquêter.
Quelles sont les nouvelles voies du blanchiment, qui sont également utilisées pour la soustraction fiscale? Comment les blanchisseurs et fraudeurs parviennent-ils à couper les liens entre les comptes bancaires et l'activité illégale à l'origine des fonds, et à effacer la traçabilité de ces derniers ? Les techniques très avancées qui permettent qu'aujourd'hui de tels montants parviennent à être blanchis, au su et au vu de toutes les banques soi-disant très strictes en matière de blanchiment d'argent, sont à étudier et à décortiquer. Un consortium de journalistes qui dévoilerait ces mécanismes au grand jour, au lieu d'attendre que des informations choisies, liées à un agenda politique spécifique, lui tombent dans le bec, ferait véritablement un travail journalistique d'utilité publique.


http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/swissleaks-linvestigation-commandee
 
oui ,effectivement, rien n'est hasard !

« SwissLeaks », ou l’investigation commandée

Les nouvelles pratiques médiatiques soulèvent de nouvelles questions. En effet, Swissleaks est une opération qui s'apparente à du journalisme d'investigation organisé par les services de l'Etat.

Ce dimanche, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), connu pour ses opérations précédentes «Offshoreleaks» et «Luxleaks», a fait son retour avec «Swissleaks», le déballage mondial des pratiques de la filiale suisse de HSBC. Nous avons eu droit au même battage coordonné que lors des opérations précédentes: des dizaines de Unes simultanées promettant de dévoiler les entrailles du monstre. Des articles d'appel vantant la taille, le poids et le volume des informations: «45 journalistes», «140 pays», «59'000 fichiers». On répétait en boucle que les données HSBC, volées en 2008 par Hervé Falciani, ont été «obtenues» par la presse auprès de «sources gouvernementales françaises». Formulation aux accents marketing surprenants, lorsqu'on sait que les journalistes n'ont pas «obtenu» d'eux-mêmes les informations, mais que, pour reformuler, celles-ci leur ont été dépêchées en mains propres aux bureaux du Monde par des envoyés du gouvernement français.



Journalisme d'investigation commandé ? Le gouvernement français, qui a déjà inculpé HSBC Suisse pour démarchage illicite et blanchiment de fraude fiscale, se fait généreux au point d'offrir en pâture à la presse mondiale les informations qu'il a préalablement nettoyées et rendues lisibles pour le confort des journalistes.

Le travail des journalistes qui se sont plongés dans ces données des semaines durant mérite certes respect et louanges. Mais il faut s'interroger plus loin. D'abord, ce n'est pas de l'investigation. Le terme plus approprié serait certainement «data journalisme». Ensuite, le problème de ces opérations coordonnées, c'est que la presse impliquée en devient uniforme, parle d'une seule voix, présente les faits à l'identique, et l'esprit critique se perd quelque part dans la masse des gigaoctets. On reçoit des données prêtes à l'emploi ? Alors on tape sur la cible sans se poser de questions. Et pendant ce temps, le gouvernement français s'offre une centaine de Unes officiant comme son bras de communication, et achevant son entreprise de dissuader à bon compte les fraudeurs fiscaux.

Ce nouveau standard de l'enquête journalistique trahit un paradoxe: tandis que les vraies enquêtes, initiées par des journalistes d'investigation, se font très rares, les fuites de données massives, parfaitement organisées, auprès d'équipes de data journalistes prennent le relais et s’institutionnalisent. Et leur valeur se donne à mesurer en «gigaoctets» et en «millions» de documents. Ainsi, l'argumentaire Swissleaks, ce sont d'abord, avant même d'en connaître la teneur ou la pertinence réelle: 59’000 fichiers (3,3 gigaoctets) portant sur 106’000 personnes liées à des comptes HSBC. Auparavant, Offshoreleaks, c'était 2,5 millions de documents et 260 gigaoctets, mais qui souvenons-nous, avaient accouché d'informations peu significatives.

Dans l'affaire d'Hervé Falciani qui nous occupe ici, on a un informaticien qui, sans jamais avoir cherché à parler à sa hiérarchie, vole une année de données, puis tente de les monnayer sous un faux nom au Liban, avant que l'Etat français ne saisisse les données au domicile de ses parents en France. Si l'on considère que le vol initial se justifie par l'intérêt public, il s'agit de faire sens de cette masse d'informations sur la clientèle de HSBC.

S'agissant des pratiques suisses de démarchage actif de clients non déclarés et des anecdotes sordides ou cocasses qui les accompagnent, ce qu'on lit jusqu'ici de Swissleaks s'avère très similaire au vécu d'UBS et de Credit Suisse, déjà amplement exposé par les masses de données des gouvernements américain et français.

Les noms de célébrités figurant dans la liste et les sommes en jeu portent jusqu'ici peu à conséquence, à l'instar des 80'000 euros, relativement insignifiants, de l'humoriste Gad Elmaleh.

La nouveauté, en revanche, semble être que les données HSBC de 2006-2007 attestent d'un laxisme avancé en matière de lutte antiblanchiment. La banque, qui avait déjà dû faire le ménage dans son antenne genevoise en 2012 suite à l'affaire de blanchiment liée aux frères Elmaleh et qui a réglé en 2013 près de 2 milliards de dollars d'amende aux Etats-Unis suite à une affaire de blanchiment de drogue via le Mexique, aurait maintenu en Suisse des comptes de potentats, terroristes, trafiquants d'armes ou autres personnalités sous sanctions. On attend de voir les détails. Pour l'heure toutefois, au rang des personnes politiquement exposées (PEP), les poids lourds restent absents. On apprend par exemple que l'ancien ministre égyptien du commerce et de l'industrie fait partie de la liste. Mais les comptes de personnalités comme le président déchu Hosni Moubarak, ceux qui nous intéressent vraiment, et que l'Egypte attend toujours de voir rapatriés, sont absents de cette affaire. Y aura-t-il en définitive des comptes de véritables PEP de premier ordre? C'est peu probable. Certes, le roi Mohammed VI du Maroc figure parmi les titulaires de comptes, mais un compte de chef d'État n'est pas en soi considéré comme du blanchiment. Il est considéré comme un compte à "risque accru", à surveiller de près pour détecter les éventuels indices de blanchiment, via des transactions fréquentes, par exemple. Une banque suisse est censée éviter les PEP et les comptes à risque accru, mais n'est pas formellement en faute si, en 2006, elle a accepté d'en ouvrir.

Reste que Swissleaks soulève un problème sérieux: alors qu'on découvre les comptes douteux de cette liste, on sait que le Ministère public de la Confédération en a eu connaissance, et qu'à nul moment la Suisse n'a jugé opportun d'ouvrir une enquête. Il est vrai que les condamnations pour blanchiment d'argent en Suisse, comme ailleurs dans le monde, sont ridiculement rares, et que le discours sur la sévérité de la lutte antiblanchiment est ridiculement surfait, lorsqu'on sait que chaque année, des montants de l'ordre de 1600 milliards de dollars sont blanchis dans des banques (chiffres 2009 des Nations Unies), dont l'essentiel passe par les plus grandes places financières.

Ici, il y a un problème majeur, que le "hacker journalism" aidé par l'Etat, auquel on a affaire ici, aura eu le mérite de révéler. Mais on n'est ici qu'au début de l'investigation journalistique. Comme le phénomène persistant de la soustraction fiscale, le problème du blanchiment reste entier, il est en progression, et il est de portée mondiale. C'est à ce niveau que les journalistes pourraient combiner leurs forces au plan mondial pour enquêter.
Quelles sont les nouvelles voies du blanchiment, qui sont également utilisées pour la soustraction fiscale? Comment les blanchisseurs et fraudeurs parviennent-ils à couper les liens entre les comptes bancaires et l'activité illégale à l'origine des fonds, et à effacer la traçabilité de ces derniers ? Les techniques très avancées qui permettent qu'aujourd'hui de tels montants parviennent à être blanchis, au su et au vu de toutes les banques soi-disant très strictes en matière de blanchiment d'argent, sont à étudier et à décortiquer. Un consortium de journalistes qui dévoilerait ces mécanismes au grand jour, au lieu d'attendre que des informations choisies, liées à un agenda politique spécifique, lui tombent dans le bec, ferait véritablement un travail journalistique d'utilité publique.


http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/swissleaks-linvestigation-commandee

SwissLeaks ....Le Roi du Maroc répond aux Journalistes du Monde......http://www.bladi.info/threads/moham...-compte-bancaire-suisse.397024/#post-13554257
 
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