Syndrome de diogène

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
De plus en plus de personnes atteintes du syndrome de Diogène signalées à Paris.

Les personnes signalées avaient renoncé à l'entretien de leur logement et entassé depuis des années des bibelots, détritus et autres objets hétéroclites à leur domicile, au point d'incommoder leur voisinage, souvent à l'origine des signalements.

C'est un phénomène dont on parle peu mais qui gagne en visibilité au fil des années. Depuis 10 ans, la ville de Paris vient de plus en plus en aide aux personnes souffrant du "syndrome de Diogène". Ces dernières accumulent et entassent de manière maladive et compulsive toute sorte d'objets et de détritus à leur domicile. "C'est très inquiétant", s'alarme Pascal Martin, responsable du Service technique de l'habitat (STH) à #Paris, qui intervient sur des cas d'insalubrité. "En 2015, 148 arrêtés préfectoraux ont été pris, après signalements, pour mettre fin à ces situations d'incurie dans ces logements, alors qu'il n'y en avait qu'une vingtaine il y a dix ans", ajoute Pascal Martin, précisant que cette tendance à la hausse se confirmerait en 2016.

Ce mal ronge des personnes de tout âge. Il se caractérise par un isolement social, un refus de toute aide et une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique. Généralement, c'est le voisinage qui alerte les services de la ville. "Le logement n'étant pas entretenu, les voisins sont souvent incommodés par des odeurs pestilentielles, des fuites d'eau ou par la présence d'insectes", constate Pascal Martin. Parfois, c'est la famille, le syndic de copropriété, le bailleur ou les pompiers qui décident de donner l'alerte. Dans ces cas-là, un inspecteur de salubrité se rend sur place pour évaluer la situation. "Mais ce n'est pas toujours évident. Les personnes concernées ne nous laissent pas toujours entrer", constate le responsable.

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