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Bladinaute averti
La France a dénoncé, mercredi 21 décembre, une "tuerie d'ampleur sans précédent" mardi en Syrie après la mort de plus près de 250 personnes en 48 heures. "Tout doit être mis en uvre pour faire cesser cette spirale meurtrière dans laquelle Bachar Al-Assad entraîne chaque jour davantage son peuple", a commenté Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères, appelant la Russie à "accélérer" les négociations au Conseil de sécurité sur son projet de résolution.
Selon des militants, la journée de mardi a été l'une des plus meurtrières depuis le début mi-mars de la révolte contre le régime du président syrien dont la répression a fait, selon l'ONU, plus de 5 000 morts en neuf mois. Ils ont accusé le régime syrien d'avoir commis un "massacre" où 111 civils ont été tués par les forces de sécurité.
Mercredi, des dizaines de chars ont pris d'assaut Daël, dans la province de Deraa, dans le Sud du pays, pour briser la grève en cours depuis plus d'une semaine, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), faisant état "de tirs nourris et d'un grand nombre de blessés". Vingt-deux personnes, dont six déserteurs, un civil et quinze membres des forces gouvernementales ont péri dans cette région, berceau de la révolte populaire. En outre, l'OSDH a affirmé qu'une fillette de douze ans avait également été tuée dans la province d'Idleb(Nord-Ouest).
[...]
LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES
"Il est urgent que le Conseil de sécurité des Nations unies se prononce par une résolution ferme qui exige la fin de la répression", a insisté Bernard Valero, en réclamant aussi que Damas applique tous les points du plan de résolution proposé par la Ligue arabe. Outre un arrêt de la répression, ce plan prévoit une libération de tous les prisonniers politiques, le retour de l'armée dans les casernes et un accès au territoire syrien pour les médias internationaux.
Le Conseil national syrien (CNS) qui rassemble la majorité des courants d'opposition du pays a réclamé un peu plus tôt dans la journée une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU ainsi que de la Ligue arabe. Il demande au Conseil de sécurité de déclarer les villes attaquées "zones de sécurité" afin qu'elles bénéficient d'une protection internationale, et d'obliger les forces du régime à se retirer de ces zones. Le CNS parle encore d'un "génocide à grande échelle" dans les montagnes de Zaouia, à Idleb et à Homs et exhorte les agences humanitaires à intervenir.
Pour leur part, les Etats-Unis ont mis en garde le régime du président syrien contre de "nouvelles mesures" internationales s'il persistait à "violer de façon flagrante" le plan arabe de sortie de crise qu'il a signé.
Le Monde
Selon des militants, la journée de mardi a été l'une des plus meurtrières depuis le début mi-mars de la révolte contre le régime du président syrien dont la répression a fait, selon l'ONU, plus de 5 000 morts en neuf mois. Ils ont accusé le régime syrien d'avoir commis un "massacre" où 111 civils ont été tués par les forces de sécurité.
Mercredi, des dizaines de chars ont pris d'assaut Daël, dans la province de Deraa, dans le Sud du pays, pour briser la grève en cours depuis plus d'une semaine, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), faisant état "de tirs nourris et d'un grand nombre de blessés". Vingt-deux personnes, dont six déserteurs, un civil et quinze membres des forces gouvernementales ont péri dans cette région, berceau de la révolte populaire. En outre, l'OSDH a affirmé qu'une fillette de douze ans avait également été tuée dans la province d'Idleb(Nord-Ouest).
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LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES
"Il est urgent que le Conseil de sécurité des Nations unies se prononce par une résolution ferme qui exige la fin de la répression", a insisté Bernard Valero, en réclamant aussi que Damas applique tous les points du plan de résolution proposé par la Ligue arabe. Outre un arrêt de la répression, ce plan prévoit une libération de tous les prisonniers politiques, le retour de l'armée dans les casernes et un accès au territoire syrien pour les médias internationaux.
Le Conseil national syrien (CNS) qui rassemble la majorité des courants d'opposition du pays a réclamé un peu plus tôt dans la journée une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU ainsi que de la Ligue arabe. Il demande au Conseil de sécurité de déclarer les villes attaquées "zones de sécurité" afin qu'elles bénéficient d'une protection internationale, et d'obliger les forces du régime à se retirer de ces zones. Le CNS parle encore d'un "génocide à grande échelle" dans les montagnes de Zaouia, à Idleb et à Homs et exhorte les agences humanitaires à intervenir.
Pour leur part, les Etats-Unis ont mis en garde le régime du président syrien contre de "nouvelles mesures" internationales s'il persistait à "violer de façon flagrante" le plan arabe de sortie de crise qu'il a signé.
Le Monde