Jiimmy
Vergissmeinnicht
En Syrie, il met ses compétences policières au service du parti Baas et de la famille El-Assad. Il devient, en 1971, conseiller des services secrets du président Hafez el-Assad. Il aide le gouvernement syrien à mettre en place des techniques de torture dans les prisons13. Cette même année, il est une première fois condamné à mort par contumace en France. Une photo, prise en 1961, le représente alors affublé d'une moustache, contrairement à son habitude14.
Le 3 septembre de cette même année et en 1980, le Mossad (services secrets israéliens) l'ayant localisé, lui envoie un colis piégé : deux agents de la poste de Damas sont tués,Brunner (qui se fait alors appeler « Fisher ») n’est que blessé bien qu’il soit donné mort par la police. Brûlé au visage, il perd l’œil gauche et plusieurs doigts13.
Il est traqué sans relâche par Simon Wiesenthal, mais trouve refuge à Damas où il serait connu sous le nom de « Dr Georg Fischer » ou bien « Ali Mohammed ». L'Allemagne et d'autres pays réclament sans succès son extradition.
Dans une interview accordée au Chicago Sun Times, Brunner déclare en 1987 à propos des Juifs exterminés : « Tous méritaient de mourir parce que c'étaient les envoyés du diable et des ordures humaines. Je n'ai aucun regret et je le referais »15. En août 1987, Interpol lance contre lui un mandat d'arrêt international.
Le 3 septembre de cette même année et en 1980, le Mossad (services secrets israéliens) l'ayant localisé, lui envoie un colis piégé : deux agents de la poste de Damas sont tués,Brunner (qui se fait alors appeler « Fisher ») n’est que blessé bien qu’il soit donné mort par la police. Brûlé au visage, il perd l’œil gauche et plusieurs doigts13.
Il est traqué sans relâche par Simon Wiesenthal, mais trouve refuge à Damas où il serait connu sous le nom de « Dr Georg Fischer » ou bien « Ali Mohammed ». L'Allemagne et d'autres pays réclament sans succès son extradition.
Dans une interview accordée au Chicago Sun Times, Brunner déclare en 1987 à propos des Juifs exterminés : « Tous méritaient de mourir parce que c'étaient les envoyés du diable et des ordures humaines. Je n'ai aucun regret et je le referais »15. En août 1987, Interpol lance contre lui un mandat d'arrêt international.