#syrie les grandes puissances se réunissent aujourd'hui à l'onu

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
L'ONU adopte à l'unanimité la résolution sur un plan de paix en Syrie


Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce vendredi à l'unanimité une résolution qui entérine un ambitieux plan de paix pour la Syrie.

La résolution envisage que se tiennent "au début janvier" des négociations entre pouvoir et opposition pour mettre fin à quatre années et demi de guerre et que s'instaure simultanément un cessez-le-feu.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué "la première résolution qui se concentre sur les moyens politiques de résoudre la crise". "C'est un pas très important qui nous permet de progresser" vers une solution, a-t-il ajouté.

Le texte reprend tous les éléments de la feuille de route mise au point par les grandes puissances lors de leurs réunions en octobre et novembre à Vienne.

Outre la rencontre opposition/régime et un cessez-le-feu, la feuille de route de Vienne prévoit un gouvernement de transition dans les six mois, ainsi que des élections dans les 18 mois.

Une troisième réunion de ce processus de Vienne s'est tenue vendredi dans un grand hôtel de New York en présence des ministres des affaires étrangères de 17 pays.

le nouvel obs

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Qui l’eût cru ? Les Russes pour la paix en Syrie

Ces derniers mois, les Russes ont pris les manettes dans la crise syrienne et viennent d’obtenir un vrai succès visible avec leur plan de paix présenté aux Nations unies.
Certes, les Russes défendent aussi leurs intérêts géopolitiques, tout en faisant de la propagande. Les avancées militaires sont difficilement appréciables, car les Russes doivent se mouvoir sur beaucoup de fronts et qu’en temps de guerre, ils utilisent comme vérité ce qui sert leur stratégie.

Cependant, les Russes ont toujours affirmé, dès le début, qu’ils n’agissent pas contre les USA mais qu’ils préfèrent agir ensemble, au sein d’une coalition occidentale contre la terreur islamique.

Ce sont les Russes qui sont à l’origine du projet dessiné durant une période de transition de 18 mois.

Aussi ont-ils toujours souligné, contre les colportages occidentaux, qu’ils ne tiennent pas à tout prix à Assad. Ils se sont simplement opposés au renversement d’un président démocratiquement élu, et cela jusqu’à récemment.

Ce qui est une vraie honte pour l’Occident, que ce principe fondamental démocratique soit souligné par les Russes. Cela va particulièrement à l’encontre de Merkel, laquelle, il y a encore quelques jours, exigeait le renversement d’Assad.

Le reproche de crimes de guerre est très sérieux.

Si ces crimes sont avérés, la communauté internationale doit agir. Cependant, sans preuves, cette allégation ne peut être aussi simplement prise comme argent comptant. Et, encore une fois, s’ils sont prouvés, alors la communauté des nations devra agir en conséquence.
Les Russes ont prouvé leur prévoyance. Dès le début de leur intervention militaire, ils ont annoncé qu’il devrait y avoir une solution politique et ont traduit leurs déclarations en actions, en rencontrant divers groupes d’opposition, bien avant le dernier show saoudien.

Ils ont même présenté des projets de reconstruction.

Le second mérite des Russes est d’avoir à nouveau fait entrer l’ONU dans le jeu.

Non que l’ONU soit une institution impeccable, mais elle est la seule forme actuelle dans laquelle les nations ont une voix qui peut amener à un consensus lorsqu’il s’agit de guerre et de paix.

Toutes les guerres menées contre les peuples, sans mandat de l’ONU, deviennent d’un arbitraire sans limites.

Ce sont toujours les populations civiles qui payent le prix. L’exemple est le Yémen, où les Saoudiens bombardent à cœur joie et, malgré tous ces bombardements, aucune solution ne pourra être trouvée sans l’ONU.

Que les Russes aient insisté pour désigner Al-Nosra comme un groupe terroriste parle aussi en leur faveur, quand les Américains instrumentalisaient les troupes appartenant à Al-Qaïda et concluaient un pacte avec le diable, dont nous connaissons le résultat lamentable.

Il me semble que ces faits devaient être présentés pour rétablir la vérité, contre le cynisme des « néocons » américains qui fomentent des guerres dans l’intérêt de leur industrie de l’armement, comme le déclare très justement le colonel à la retraite Lawrence Wilkerson, ainsi que les cartes de la présence militaire américaine dans le monde.

Hildegard von Hessen am Rhein


de qui se moque t on ?

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Un grand pas a été franchi vendredi soir par l’Organisation des Nations unies.

C’est à l’unanimité que le Conseil de sécurité a voté un texte préconisant un cessez-le-feu en Syrie, assorti d’une négociation, entre le régime de Damas et les représentants de l’opposition, qui établirait dans les six mois les bases d’un gouvernement provisoire « crédible, inclusif et non confessionnel » chargé d’organiser sous dix-huit mois des élections libres qui mettraient enfin un terme au conflit, vieux de bientôt cinq ans, qui a fait 250.000 morts dont près de 100.000 du côté gouvernemental.

Fait remarquable :
les représentants de la Turquie, de l’Arabie saoudite et de l’Iran, réunis sous la houlette du secrétaire d’État américain John Kerry, avaient préalablement avalisé cette démarche à laquelle la Russie, d’autre part, n’a pas opposé son veto.

Huit jours après l’accord, également unanime, sur lequel s’était achevé dans les embrassades et les larmes de joie la COP21, ce nouveau succès de la diplomatie internationale prouve une fois encore qu’il n’est pas de problème que l’on ne puisse régler avec un peu de bonne volonté et d’autant plus aisément que les engagements pris sont moins contraignants, plus vagues et plus lointains.


Ainsi, soucieux de ne pas envenimer encore les relations à venir entre les hautes parties contractantes, le Conseil de sécurité n’a pas cherché à faire préciser par les monarchies du Golfe les contours, les moyens et les objectifs exacts de la coalition de 34 États sunnites annoncée à Riyad l’autre semaine.

Ainsi ne sait-on pas encore si sera admis parmi les représentants de l’opposition syrienne libre le groupe Ahrar al-Sham qui est inclus, notamment par la Russie, dans la liste des organisations terroristes.

Il est en revanche entendu que ni Jabhat al-Nosra, filiale d’Al-Qaïda, ni le groupe État islamique ne serons partie prenante aux négociations, auxquelles ils n’ont d’ailleurs pas demandé à participer.

Est laissé dans le flou un point qui n’est pas mineur. Bachar el-Assad aura-t-il son mot à dire lors des négociations menées par le gouvernement dont il est après tout le chef ?

Est-ce à lui – et à son gouvernement – qu’il reviendra d’organiser les élections libres programmées pour 2017 ?

M. Lavrov semble penser que oui, M. Obama, qui ne sera plus président d’ici un an, et M. Fabius, qui aura peut-être quitté le Quai d’Orsay avant l’élection présidentielle, disent que non.

La liste des électeurs ne comprendra-t-elle que les Syriens restés au pays, inclura-t-elle les quelques millions d’exilés et de réfugiés qui ont fui la guerre et le régime ou les exclura-t-elle ?

Qui la dressera et qui garantira la régularité du scrutin ?

Les résultats risquent d’être très différents suivant les modalités du vote.

Sera-t-il possible d’obtenir un cessez-le-feu général sans qu’y soient associés tous les belligérants et, d’un autre côté, est-il concevable de traiter de quoi que ce soit avec Daech ?

Est-il envisagé de faire contrôler l’ensemble du processus par des observateurs étrangers, de quelle nationalité, de quelle nature et relevant de quelle autorité ?

Est-il prévu, la paix revenue, de juger les auteurs de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, et, si c’est le cas, comment sera composé le tribunal ?

On voit qu’il reste encore quelques questions à régler avant que la paix règne de nouveau à Damas, Alep, Homs et Palmyre.

Prudemment, le Conseil de sécurité s’est d’ailleurs bien gardé d’étendre sa médiation à l’Irak voisin.

L’important demeure : un grand pas a été franchi.

Dans quelle direction, c’est une autre affaire.


Dominique Jamet

:rolleyes::rolleyes: mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Frappes et renseignements : Jean-Yves Le Drian est à Moscou pour évoquer la coopération contre Daech


Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian va demander lundi à son homologue russe Sergueï Choïgou de frapper davantage le groupe Etat islamique en Syrie et discuter d'un partage de renseignements sur cette organisation.

"On va avoir un échange sur ce que nous considérons comme groupes terroristes, et comment on peut souhaiter que la Russie renforce son action contre Daech qui est notre seul ennemi", a déclaré Jean-Yves Le Drian à quelques journalistes avant son départ pour Moscou.

Les deux ministres vont aussi discuter des modalités d'un éventuel partage de renseignements sur l'EI, notamment sur les russophones et les francophones actifs dans l'organisation djihadiste. Ils évoqueront également les questions de "deconfliction", c'est-à-dire l'échange d'informations pour éviter les collisions entre avions militaires russes et français dans le ciel syrien.

La visite s'inscrit dans le prolongement de celle du président français François Hollande, qui a rencontré son homologue Vladimir Poutine le 26 novembre pour tenter de bâtir une coalition élargie anti-EI au lendemain des attentats de Paris.

http://actualites.nouvelobs.com/en-...ia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20151221

mam
 
Haut